Garnier, Edouard: Tableaux généalogiques des souverains de la France et de ses grands feudataires. Petit in-folio
(Paris, Hérold 1863)
Compte rendu par E. B., Revue Archéologique 9, 1864-5, 2e série, p. 307-308
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Tableaux généalogiques des souverains de la France et de ses grands feudataires, par Edouard Garnier. Paris, Hérold, 1863. Petit in-folio.


Les archéologues ne peuvent faire un pas dans l’étude de nos antiquités nationales sans être arrêtés par des difficultés qui demandent, pour être résolues, la connaissance exacte de l’histoire de nos grandes familles baronnales du moyen âge. C’est à ce point de vue que les généalogies forment une branche importante de la science : les numismatistes surtout ne sauraient se passer de leur secours. Aussi les ouvrages sérieux que nous possédons sur cette matière, tels que l’Art de vérifier les dates, et l’His­toire généalogique des grands officiers de la couronne, sont considérés, à juste titre, comme des instruments indispensables de travail pour quiconque veut explorer nos antiquités, mais ces ouvrages excellents sont devenus rares et se vendent fort cher. M. Garnier a eu l’heureuse idée de donner, sous la forme de tableaux ingénieusement disposés et dans un volume d’un prix modique, les généalogies des races royales et des principales familles féodales qui ont gouverné notre pays. On y trouve les comtes d’Alençon, d’Anjou, d’Armagnac, d’Artois, d’Auvergne ; les ducs de Bourbonnais, de Bourgogne, de Bretagne, les comtes de Champagne et de Blois ; les princes de Condé et de Conti ; les sires de Courtenai, les comtes de Flandre, les ducs de Guienne, de Lorraine, de Montpensier ; les rois de Navarre, les ducs de Normandie, les princes d’Orange, les comtes de Pro­vence, les ducs de Savoie ; les comtes de Toulouse, de la Marche, les ducs de Vendomois et les dauphins de Viennois. Ce travail, fait avec le plus grand soin, a été tenu au courant de la science. Nous le recommandons comme exact et facile à consulter. C’est un ouvrage utile et fait unique­ment dans le but désintéressé d’être utile aux antiquaires et aux historiens. E. B.