Meyer, Ed.: Hesiods Erga und das Gedicht von den fünf Menschengeschlechtern, in Hommage à Carl Robert, p. 159[-]187.
(Berlin, Weidmann )
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 16 (4e série), 1910-2, p. 346
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Ed. Meyer. Hesiods Erga und das Gedicht von den fünf Menschengeschlechtern. Hommage à Carl Robert. Berlin, Weidmann, p. 159[-]187.


Quelle est la morale du poème d’Hésiode? M. Ed. Meyer croit qu’elle se dégage très nettement. Que la terre puisse d’elle-même tout produire, que l’on puisse jouir sans travailler, c’est un rêve (v. 42 et suiv.). Il faut s’incliner devant les lois qui président au monde, conformer sa vie aux sentiments de l’honneur et du droit (Αἰδώς, Νέμεσις), marcher dans le seul chemin que Zeus ait laissé ouvert aux mortels : celui du travail. « C’est le grand prophète de la noblesse morale du travail qui nous parle dans ce poème tout entier... On constate ainsi le progrès énorme que marque la réflexion d’Hésiode sur la pensée encore naïve du monde homérique ». Je ne suis pas sûr qu’il y ait de la « naïveté » dans le monde homérique, déjà bien vieux ; mais il y en a du moins l’apparence.

S[alomon] R[einach]