Becker, E.: Das Quellwunder des Moses in der altchristlichen Kunst. Gr. in-8, ix-160 p., avec 7 planches.
(Strasbourg, Heitz 1909)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 16 (4e série), 1910-2, p. 347
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E. Becker. Das Quellwunder des Moses in der altchristlichen Kunst, Strasbourg, Heitz, 1909. Gr. in-8, ix-160 p., avec 7 planches.

































Il existe environ 200 monuments de l’art chrétien primitif — peintures, sarcophages, vases dorés, etc. — qui représentent le miracle de Moïse faisant jaillir l’eau du rocher. L’auteur de ce bon mémoire en a dressé un catalogue critique, pourvu de références (il ne connaît pas le catalogue du musée chrétien de Saint-Germain-en-Laye, publié ici même et à part) ; puis il a cherché, dans la direction qu’avait indiquée Le Blant, l’explication de la fréquence de cette scène. Je crois qu’il a raison d’y voir un symbole du « rafraîchissement », du refrigerium que sollicitent les morts, et il a heureusement exhumé quelques mots d’Origène, parlant des rafraîchissements que Dieu concède aux hommes sur le chemin de la vie (Migne, XII, c 792). Le bienfait de Moïse, calmant la soif des Hébreux sur le chemin de la Terre Promise, était, comme de juste, qualifié de refrigerium.

S[alomon] R[einach]