Fitzhugh, Thomas: The literary Saturnian. Part I. Livius Andronicus.
(University of Virginia 1910)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 16 (4e série), 1910-2, p. 350-351
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Thomas Fitzhugh. The literary Saturnian. Part I. Livius Andronicus. University of Virginia, 1910.


      Les lignes suivantes donneront une idée de la tâche difficile que poursuit l’auteur, dans la voie tracée naguère par le mémoire de Weil et Benloew sur l’accent ; « Les règles générales du rythme italo-celtique avant l’influence de l’ictus quantitatif des Grecs furent la dipodie tripodique et le distique tripodique avec leur ictus tripodique primitif. L’influence grecque sur la tripodie italo-celtique donna naissance au motif artistique de la période classique, qui réside dans l’alternance et la coïncidence rhytmique [sic] de l’ictus italo-celtique accentué, avec l’ictus hellénique structural. Puis, la négligence de la quantité après la période classique abolit la raison d’être de toute alternance de l’accent et de l’ictus; de la sorte, la coïncidence absolue de l’ictus tripodique avec l’ictus structural devint la règle. Notre tâche doit donc consister à tracer les transformations successives du saturnien littéraire, depuis son origine italo-celtique à travers la poésie classique latine et l’hymnologie chrétienne, jusqu’au rythme accentué et structural de l’art roman et moderne. Ce long processus comprend quatre phases : 1° Le pur saturnien avec ictus tri­podique (Livius, Naevius, l’Hymne à S. Patrice de Fiacc, etc.) ; 2° Le saturnien hellénisant, avec alternance et coïncidence rythmique de l’ictus tripodique et structural, dans la poésie classique ; 3° Le saturnien hellénisant, avec coïncidence des ictus, dans la poésie latine vulgaire et l’hymnologie chrétienne ; 4° Le saturnien hellénisant, dégénérant en une structure où le nombre des syllabes compte seul ».  

S[alomon] R[einach]