P. Wolters. Adolf Furtwaengler. Gedächtnissrede. Munich, Franz, 1910. In 4°, 40 p. (sans le portrait qu’on eût désiré trouver en tête).

Je regrette de n’avoir pas le temps de traduire cet excellent discours, prononcé à l’Académie de Munich à l’occasion du deuxième anniversaire de la mort de Furtwaengler. Toute l’œuvre immense de ce savant incomparable y est résumée avec la clarté où peut seule atteindre une longue familiarité avec l’auteur et ses écrits. Lorsque Furtwaengler était l’élève de Brunn, le vieux maître notait comme son caractère distinctif « la passion ». C’est cette « passion » qui a inspiré toute sa production un peu fiévreuse et qui, servie par une « mémoire visuelle » sans précédent, lui a permis d’amonceler, au cours d’une existence trop brève, un trésor de découvertes, d’hypothèses et même d’erreurs fécondes. Les jeunes savants d’aujourd’hui ne trouveront guère le temps de lire tout Furtwaengler ; mais quelque partie de ses ouvrages qu’ils abordent, ils feront bien de lire d’abord, pour s’orienter et pour s’édifier, le lumineux exposé de M. Paul Wolters.

S[alomon] R[einach]

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