Friedlaender, Ludwig: Roman Life and Manners under the early empire, trad. de la 7e édit. de la Sittengeschichte Roms, par J. H. Freese et Leonard A. Magnus. Vol. I et II. 2 vol. in-8° de xxviii-428 et xviii-366 p.
(Londres, G. Routledge 1909)
Compte rendu par Louis Jalabert, Revue Archéologique t. 15 (4e série), 1910-1, p. 448-449
Site officiel de la Revue archéologique
Lien avec l'édition numérique de ce livre
 
Nombre de mots : 260 mots
 
Citation de la version en ligne : Les comptes rendus HISTARA.
Lien : http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=289
 
 

Ludwig Friedlaender. Roman Life and Manners under the early empire, trad. de la 7e édit. de la Sittengeschichte Roms, par J. H. Freese et Leonard A. Magnus. Vol. I et II, Londres, G. Routledge, 1909. 2 vol. in-8° de xxviii-428 et xviii-366 p. Prix : 6 sh. le vol.


     Cette traduction anglaise, dont il a vu paraître les deux premiers volumes, aura été une des dernières satisfactions réservées à la vieillesse de L. Friedländer.

     La traduction, exécutée sur le texte de la 7e édition allemande, m’a paru généralement exacte. A la réserve de quelques énumérations écourtées, de quelques phrases condensées, d’omissions minimes et de la transposition, pour le public anglais, de quelques points de comparaison accessoires empruntés par l’auteur aux choses de l’Allemagne, elle reproduit d’une façon très satisfaisante la physionomie de l’original. C’est donc une bonne fortune, même pour les lecteurs français incapables de lire l’ouvrage dans le texte ; car il y a loin de cette version fidèle à la traduction libre de Vogel (1865), la seule que nous possédions, qui suit, ou plutôt défigure, la 2e édition.

     Bien que les traducteurs aient pris pour base le texte de la 7e édition, ils annoncent un 4e volume qui contiendra les excursus et les notes. Le travail aurait pu être compris différemment : n’aurait-on pas pu adopter le texte de la dernière révision, tout en y insérant les « footnotes » et les excursus à la place qu’ils occupaient dans la 6e édition ? La tâche du traducteur n’eût pas été notablement alourdie et l’utilité de l’ouvrage en serait doublée. Pourquoi n’avoir pas conservé en marge la pagination du texte allemand ?

L[ouis] Jalabert