Butler, H. C. - Prentice, W. K.: Publications of the Princeton University Archaeological Expedition to Syria in 1904-1905. — Division II : Ancient Architecture in Syria. Division III : Greek and Latin Inscriptions. Section B. Northern Syria. Part 4. Djebel Bārîshā. Gr. 4°, p. 149 à 210 et 119 à 134, illustr. 168 à 217.
(Leyden, E. J. Brill 1910)
Compte rendu par Louis Jalabert, Revue Archéologique t. 17 (4e série), 1911-1, p. 194
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Publications of the Princeton University Archaeological Expe­dition to Syria in 1904-1905. — Division II : Ancient Architecture in Syria, by H. C. Butler. Division III : Greek and Latin Inscriptions, by W. K. Prentice. Section B. Northern Syria. Part 4. Djebel Bārîshā. Gr. 4°, p. 149 à 210 et 119 à 134, illustr. 168 à 217. Leyden, E. J. Brill. 1910.


       Ce nouveau fascicule, qui témoigne de l’activité bien disciplinée des savants américains, intéressera surtout les archéologues ; car les inscriptions — en petit, nombre d’ailleurs (nos1073-1102) — sont peu variées et valent surtout par les dates qu’elles fournissent pour la construction ou la réfection de plusieurs des monuments étudiés.

        Les 12 ou 13 localités du Dj. Bārîshā (40 kil. au S.-E. d’Antioche) qui font l’objet de ce fascicule appartiennent toutes à la période chrétienne ; seul, un joli petit temple (143 J.-C.) rappelle les âges antérieurs. Moins riches que tes grandes villes précédemment décrites, ces localités secondaires méritaient cependant une étude. On n’y compte pas loin de 40 églises ou chapelles ; 2 des églises appartiennent au IVe. s ., 7 au Ve, 15 au VIe et 1 au VIIe s. Cette dernière, l’église de Saint-Serge à BābisXā (609 J.-C.), est le monument daté le plus récent de toute la Syrie du Nord. Moins vastes que les églises du Dj. Sim‘ân, d’Anderîn, de Kerrātin et de RuwêXā, dont quelques-unes dépassent 50 m. de longueur, les églises du Dj. Bārîshā se tiennent dans les dimensions moyennes, entre 16 et 25 mètres. Elles présentent quelques particularités que M. Butler précise avec soin (p. 154). Leur simplicité n’exclut pas parfois un assemblage de motifs décoratifs d’assez bel effet (voir fig. 178 et 189). — L’architecture civile et domestique est représentée par des bains, des boutiques, des maisons dont, quelques-unes du IIIe siècle. Comme toujours, le texte est très richement illustré de plans et de photographies.

        M. Prentice commente les textes épigraphiques avec un soin qui ne se dément jamais et qui permet à son collaborateur d’apporter à ses conclusions relatives aux édifices toute la précision chronologique désirée.

                                                                       L[ouis] Jalabert