Henry Armstrong. Autobiographic elements in Latin inscriptions. New­ York, Macmillan, 1910. In-8, p. 215-286 des University of Michigan Studies, t. III.

« Les Romains, comme on le sait déjà par leur littérature, possédaient à un degré peu commun le sentiment autobiographique. Cela se manifeste dans les inscriptions, antérieurement à toute autobiographie littéraire. De plus, dans les inscriptions, ce sentiment se fait jour dans la mesure la plus large, mais il trouve son expression la plus complète dans les classes inférieures de la société. Quand les gens de cette espèce désirent insérer dans leurs inscriptions des éléments autobiographiques, ils ne se trouvent capables que d’un petit nombre de lieux communs et s’adressent aux lapicides professionnels et aux poétastres pour les formes littéraires qui tendent ainsi à devenir stéréotypées ; mais dans bien des cas les expressions employées sont tout à fait individuelles. Ainsi, dans beaucoup d’inscriptions, le sentiment autobiographique est présent, quoique souvent tenu en échec ; depuis le Monument d’Ancyre jusqu’aux graffites des oisifs, il forme un élément caractéristique et intéressant des documents épigraphiques romains ». J’ai traduit cette conclusion d’un travail ingénieux ; on y trouvera, très bien classées, les preuves à l’appui.

S[alomon] R[einach]

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