Reichling, Dietrich: Appendices ad Hainii-Copingeri repertorium bibliographicum. Additiones et emendationes. In-8. 7 fasc. env. 1.600 p.
(Munich, Jacques Rosenthal 1905-1911)
Compte rendu par Seymour de Ricci, Revue Archéologique t. 17 (4e série), 1911-1, p. 372-373
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Dietrich Reichling. Appendices ad Hainii-Copingeri repertorium bibliographicum. Additiones et emendationes. Munich, Jacques Rosenthal, 1905­-1911. In-8. 7 fasc. env. 1.600 p.


        A l’heure actuelle les bibliographes possèdent, pour les livres imprimés au XVe siècle, un répertoire descriptif très considérable et dont voici le détail :

        1° Ludwig Hain, Repertorium bibliographicum, Stuttgart, 1826-1838. 2 tomes en 4 vol. in-8, 16299 nos (Index par Konrad Burger, 1891).

        2° W. A. Copinger, Supplement to Hain’s Repertorium. Londres, 1895-1902. 3 vol. in-8. 6619 nos (Dans le t. III se trouve un admirable index par Konrad Burger).

         3° D. Reichling, Appendices… (1905-1911). 1920 nos.

         En unissant ces trois sources d’information, on obtient un total de 24.838 impressions antérieures à 1501. Ce chiffre doit être réduit en réalité, car il faut en retrancher de nombreux doubles emplois ou livres inexistants. Il n’en est pas moins inférieur, et de beaucoup, au nombre total des impressions du XVe siècle parvenues jusqu’à nous.

        Il est à prévoir que le catalogue général des incunables, entrepris récemment en Allemagne, parviendra à réunir l’indication d’environ trente mille impressions distinctes.

        Les Appendices de M. Reichling sont déjà sur les rayons de toutes les bibliothèques spéciales ; je n’ai pas à en faire ici l’éloge, mais je tiens à signaler le copieux fascicule d’indices par lequel finit cet utile répertoire. Grâce à ces tables, les recherches sont enfin possibles dans ce catalogue de près de deux mille incunables non décrits et d’au moins autant de volumes inexactement inventoriés par les prédécesseurs de M. Reichling. Notre bibliographe a consciencieusement exploré les bibliothèques italiennes ; il y a découvert plus d’un volume intéressant non signalé par ses devanciers ; quelques noms d’imprimeurs inconnus figurent même sur ces listes, que tous les bibliographes consulteront avec profit.

Seymour de Ricci