Bremer, W.: Die Haartracht des Mannes in archaisch-griechischer Zeit. In-8, 73 p.
(Giessen 1911)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 17 (4e série), 1911-1, p. 466
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W. Bremer. Die Haartracht des Mannes in archaisch-griechischer Zeit. Giessen, 1911. In-8, 73 p.


Cette thèse est à lire ; elle repose sur une connaissance approfondie des monuments et des textes. P. 68 : « Les témoignages littéraires comme les monuments montrent que la théorie de Hauser sur le krobylos est fausse. Il n’existe, en Ionie et en Attique, qu’une seule coiffure de cette époque à laquelle on puisse donner le nom de κρωβύλος ou de κόρυμβος. C’est le toupet noué où Conze et, après lui, Studniczka ont reconnu la vieille coiffure attique... L’assertion de Hauser, que la thèse sur le krobylos de Conze est contredite par l’unanimité de tous les écrivains dignes d’attention, est exactement le contraire de la vérité. En Orient, cette coiffure est indigène et très ancienne ; de là, au VIIIe et au VIIe  siècle, elle passe à l’Orient hellénique, puis, à l’époque des Pisistratides ou plus tôt encore, en Attique, où la mode atteint son apogée au temps des guerres médiques. Elle se manifeste même sur les monnaies, où la tête d’Athéna, au VIe et Ve siècle, porte presque régulièrement une touffe de cheveux liés. Elle commence avec le chiton long et disparaît avec lui ».

                                                                       S[alomon] R[einach]