Sartiaux, F.: Villes mortes d’Asie Mineure. In-8, 223 p., avec 43 photographies et 8 cartes.
(Paris, Hachette 1911)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 18 (4e série), 1911-2, p. 200
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F. Sartiaux. Villes mortes d’Asie Mineure. Paris, Hachette, 1911. In-8, 223 p., avec 43 photographies et 8 cartes.


« C’est de la Grèce que je suis allé en Asie Mineure ; c’est de la Grèce ancienne que mes regards se sont portés sur l’Orient et que, pour élargir mon horizon, j’ai été chercher des paysages, des sites des souvenirs sur la terre d’Asie ». L’auteur a cherché et il a trouvé ; il a décrit ses « trouvailles » d’une plume alerte et aimable. La littérature de voyages pittoresques en Asie Mineure est encore très pauvre ; on lira avec plaisir des descriptions exactes et agréables de Pergame, d’Ephèse, de Priène, de Milet, d’Hiérapolis. Mais pourquoi villes mortes ? Pergame proteste. – P. 47, on n’a pas trouvé à Pergame la copie d’une statue d’Alcamène (disons sculpture et n’en parlons plus). – P. 88, la note est incorrectement rédigée. - P. 96, parlant d’Apollos à Ephèse, il eût été bon de citer tout le passage et de montrer d’un mot la grosse difficulté qu’il soulève (cf. en dernier lieu B. Smith, dans Drews, Christusmythe, I, p. 429 et suiv.) – P. 104, Lucius doit être cité de seconde main, puisque le titre de son ouvrage est traduit. – P. 105, Catherine Emmerich n’était pas Bavaroise, mais de Koesfeld (diocèse de Münster en Westphalie) ; son couvent s’appelait Agnetenberg, non Aguetenberg. – P. 129, le mot si connu de Périclès ne doit pas être cité d’après Taine, ni Lucien (p. 227) d’après Frazer. – P. 142, ce proverbe grec est traduit de l’italien. – Il y a souvent de l’érudition inutile et facile, p. ex. p. 134, 140. Mais ce sont là des vétilles ; le livre est bon.

S[alomon] R[einach]