Gardner, Percy: The earliest coins of Greece proper. Extrait des Proceedings of the British Academy, vol. V. In-8, 41 p.
(Londres, Frowde 1911)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 18 (4e série), 1911-2, p. 389-390
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Percy Gardner. The earliest coins of Greece proper. Extrait des Proceedings of the British Academy, vol. V. Londres, Frowde, 1911. In-8, 41 p.


Une des thèses le plus importantes de ce mémoire est celle-ci : l’opinion courante, que les plus anciennes monnaies helléniques auraient été en électron, n’est pas soutenable : les pièces de ce genre attribuées à la Thrace, à Égine et à l’Eubée sont bien plutôt asiatiques. « Ce n’est certainement pas sur un pont d’électron que le monnayage passa, d’Asie en Europe ; les monnaies européennes ont été, dès l’origine, en argent. » (p. 5.) Sur Pheidon d’Argos, l’opinion de M. Gardner se rapproche de celle qui a été émise par M. Th. Reinach : « Nous ne pouvons croire que Pheidon ait frappé des monnaies à Égine. D’abord, aucune monnaie de la Grèce propre ne semble remonter au VIIIe siècle ; en second lieu, Pheidon n’a jamais exercé d’autorité à Égine. Les Éginètes ont probablement été les premiers Grecs à frapper monnaie et leurs monnaies étaient conformes à l’étalon de Pheidon ; d’où une confusion naturelle. Ce sont les poids, non les monnaies de la Grèce, qui sont dûs à Pheidon » (p. 8). Disons, puisque l’occasion s’en présente, que l’auteur prépare un grand ouvrage sur les monnaies grecques.

S[alomon] R[einach]