Dedekind, Alexander: Ein Beitrag zur Purpurkunde. IV Band. Gewährung von Einblicken in die internationale Literatur der letztvergangenen 4 Jahrhunderte über Purpur. In-8, xiv-848 p.
(Berlin, Mayer et Müller 1911)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 18 (4e série), 1911-2, p. 478-479
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Alexander Dedekind. Ein Beitrag zur Purpurkunde. IV Band. Gewährung von Einblicken in die internationale Literatur der letztvergangenen 4 Jahrhunderte über Purpur. Berlin, Mayer et Müller, 1911. In-8, xiv-848 p.


Corpus purporologiae ! On pourrait croire que cet ouvrage se désigne ainsi ; non, il n’est qu’un plaidoyer pour un tel Corpus (p. 114). Il y faudra un bâtiment spécial, à la campagne. Mais je ne veux pas chicaner l’auteur sur sa méthode et sa prolixité, dont je ne connais pas de second exemple ; je le remercie plutôt de savoir apprécier les travaux français qui — grâce au ciel —sont tout autrement conçus et composés que le sien : « En France, une satisfaction merveilleuse a été donnée au desideratum scientifique de travailler à compléter sans cesse notre connaissance de la pourpre. Qu’on regarde une fois à ce point de vue l’excellent mémoire du professeur Maurice Besnier (Professeur d’histoire à l’Université de Caen. — Caen, 14, rue Pémagnie) sur la pourpre ! Parmi tous les travaux qui embrassent la doctrine si complexe de la nature de la pourpre, le mémoire de Besnier sur la pourpre occupera toujours une place d’honneur. Ce qui a été là complété, rapporté, perfectionné dans la doctrine de la pourpre, cela est digne d’admiration » (p. 109). Rien ne manque à cette sauce, pas même l’adresse de M. Besnier (1).

S[alomon] R[einach]

 

(1) La bibliographie (p. 548 et suiv.) témoigne d’une naïve inexpérience. L’auteur appelé Alex. ab Alex. (p. 551) est naturellement Alexandre de Halès. Le renvoi à Anne Comnène (p. 552) prouve que l’auteur n’a jamais vu les œuvres de cette princesse. Ce qui est dit p. 816 prouve de même que M. D. ignore ce que signifie « le Stephanus de Londres », c’est-à-dire la réédition de Londres du Thesaurus d’Estienne. Voir aussi la rubrique Clem. Alex. I. Strom., que M. D. a transcrite, comme une énigme impénétrable, d’après Steger, De purpura, 1741.