AA. VV.: Mélanges d’indianisme offerts par ses élèves à M. Sylvain Lévi, le 29 janvier 1911, à l’occasion des vingt-cinq ans écoulés depuis son entrée à l’Ecole des Hautes-Etudes. In-8, 345 p.
(Paris, Leroux 1911)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 18 (4e série), 1911-2, p. 481
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Mélanges d’indianisme offerts par ses élèves à M. Sylvain Lévi, le 29 janvier 1911, à l’occasion des vingt-cinq ans écoulés depuis son entrée à l’Ecole des Hautes-Etudes. Paris, Leroux, 1911. In-8, 345 p.


« Les auteurs de ce recueil n’ignorent pas que celui à qui il est dédié goûte peu la mode des Mélanges : averti, M. Sylvain Lévi aurait condamné leur projet. » Ainsi débute la courte et jolie préface de ce recueil ; il aurait donc pu prendre pour épigraphe : Video meliora... deteriora sequor. Mais on ne combattra efficacement la « mode des Mélanges » que par la fondation, tant de fois réclamée par moi, du syndicat des bibliothécaires qui s’interdiront d’acquérir de pareils volumes. En attendant, il faut bien les connaître, surtout quand ils apportent beaucoup de nouveau. Dans celui-ci, je signalerai à nos lecteurs les travaux suivants, touchant à leurs divers ordres d’études : Jules Bloch, Sur quelques transcriptions de noms indiens dans le Périple de la mer Érythrée ; J. Hackin, Notes d’iconographie tibétaine ; F. Lacôte, Sur l’origine indienne du roman grec. Ce dernier travail est fort important et d’ailleurs très prudent dans ses conclusions ; « Est-ce trop s’avancer que de croire à une connaissance directe des récits indiens, dans une époque où le néopythagorisme s’était mis — ou remis — si franchement à l’école de l’Inde ? » (p. 303).

S[alomon] R[einach]