Put, Albert van de : Hispano-moresque ware of the fifteenth century.
Supplementary studies. In-4, 94 p., avec planches hors texte.
(Londres, The art worker’s Quarterly 1911)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 18 (4e série), 1911-2, p. 482
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Albert van de Put. Hispano-moresque ware of the fifteenth century. Supplementary studies, Londres, The art worker’s Quarterly, 1911. In-4, 94 p., avec planches hors texte.


 


     La plus ancienne mention d’une fabrique de poterie émaillée, en Espagne se trouve dans Edrisi (1154), qui parle de la céramique de Calatayud (Aragon) et ajoute qu’on l’exporte au loin. Au XIIIe-XVIe siècle, des ateliers similaires florissaient à Malaga et à Bougie, sur la côte d’Afrique. L’origine de cette technique est encore obscure ; il semble pourtant que la poterie émaillée dont Nasir-i-Khusrau, en 1047, attestait la fabrication au Caire, est antérieure à celle de Rhagès en Perse, ville détruite en 1221.

     Comme l’indique le titre de l’ouvrage de M. A. van de Put, c’est un complément à celui qu’il a publié sur le même sujet en 1904. Il y résume les résultats acquis depuis cette époque, publie des monuments révélés au cours de ces dernières années et donne des informations détaillées tant sur Manises, le centre de la production valencienne, que sur la famille des Buyls, qui possédait cette localité aragonaise et semble avoir présidé à la fabrication des plus belles poteries lustrées de Valence.

S[alomon] R[einach]