L. Franchet. Céramique primitive. Introduction à l’étude de la technologie. Paris, Geuthner, 1911. In-8, 160 p., avec 26 figures.

Ces leçons, professées à l’École d’Anthropologie, sont beaucoup plus développées que les chapitres correspondants dans les ouvrages connus de Brongniart, Blümner et Walters. L’auteur est chimiste et technicien, mais n’ignore pas l’archéologie. Les archéologues ont beaucoup à apprendre de lui, non moins que les ethnographes (voir surtout les pages relatives à l’histoire des tours de potiers, aux différentes glaçures, etc.). M. Franchet a traité antérieurement, dans un mémoire resté presque inconnu aux archéologues, des dépôts métalliques obtenus sur les émaux et sur les verres (Annales de Chimie et de Physique, 8^e série, t. IX) ; c’est là qu’il faudra chercher des détails complémentaires sur les lustres et reflets, métalliques. Je signale encore, puisque l’occasion s’en présente, son article intitulé : Les prétendues découvertes de Bernard Palissy (in Revue scientifique, 1910, II, p. 65) ; « Palissy n’est pas l’inventeur de l’émail, ainsi qu’il le prétend, et j’ai démontré que l’histoire de ses prétendues découvertes n’est qu’une fable, constituant en réalité sa seule invention » (p. 116).

S[alomon] R[einach]

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