Maurice Brillant. Les secrétaires athéniens. Paris, Champion, 1911. In-8, xxi-148 p.

On sait que c’est là une quaestio vexatissima, à laquelle la découverte de la République des Athéniens d’Aristote a fourni de nouveaux éléments. Le mémoire célèbre de M. Ferguson, The Athenian secretaries (1898), a mis en lumière la « loi de succession » des secrétaires, qui, dans la seconde moitié du IV^e siècle, se succèdent suivant l’ordre officiel des tribus. L’étude détaillée de M. Brillant utilise toutes les données du problème et l’expose avec autant de clarté que de savoir. Avec Boeckh et Ferguson, il admet qu’après 363 le γραμματεὺς κατὰ πρυτανείαν et le γραμματεὺς τῆς βουλῆς désignent un seul et même secrétaire. Il est vrai que ces deux titres se trouvent mentionnés dans un même document de 358 (I. G. II, 61) ; mais pourquoi ne se serait-on pas servi indifféremment de l’une et l’autre désignation, alors surtout que la première, γρ. κατὰ πρυτανείαν, se trouve employée là pour la première fois ? (p. 47). Je crois que cette réponse, déjà suggérée par Gilbert, est parfaitement valable. — Deux appendices sont conservés [sic] aux ἀντιγαφείς et au secrétaire des thesmothètes, mentionné par Aristote et Pollux, mais inconnu des textes épigraphiques.

S[alomon] R[einach]

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