Gsell, Stéphane: Atlas archéologique de L’Algérie, édition spéciale des cartes au 200.000e du Service géographique de l’armée, avec un texte explicatif.
(Alger, Jourdan et Paris, Fontemoing 1902-1911)
Compte rendu par Paul Monceaux, Revue Archéologique t. 19 (4e série), 1912-1, p. 358
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S. Gsell. Atlas archéologique de L’Algérie, édition spéciale des cartes au 200.000e du Service géographique de l’armée, avec un texte explicatif. — Alger (Jourdan) et Paris (Fontemoing), 1902-1911.


       M. Gsell vient de publier le septième et dernier fascicule de son Atlas archéologique de l’Algérie. Outre les tables et 32 pages d’Additions et corrections, ce fascicule comprend six cartes avec notices ; les feuilles 16 (Sétif), 44 (El Ousseukr), 47 (Aïne Rich), 48 (Biskra), 49 (Sidi Okba), 50 (Negrine). Dans les cinq dernières feuilles, qui se rapportent au Sud de l’Algérie, les vestiges de la civilisation romaine sont assez rares. Au contraire, dans la feuille de Sétif, les ruines romaines abondent : signalons particulièrement les notices sur Satafi, Mons, Sillègue, Cuicul et Sitifi.                                                                                                            

       Voilà donc terminée cette imposante publication, dont le premier fascicule avait paru en 1902. On sait ce qu’est l’Atlas archéologique de l’Algérie : une édition spéciale, archéologique, avec texte explicatif, des cartes au 200.000e du Service géographique de l’armée. Les cartes sont au nombre de 50. Les noms anciens et les chiffres indiquant les ruines ont été ajoutés en rouge sur les cartes ordinaires. Les notices, faites avec infiniment de soin et de compétence, sont une synthèse, ou plutôt un résumé critique, de toutes les recherches archéologiques poursuivies en Algérie depuis quatre-vingts ans, même d’une foule de documents manuscrits, notamment des notes ou rapports rédigés par les officiers des brigades topographiques. M. Gsell y a ajouté naturellement le résultat de ses recherches personnelles, et ce n’est pas ce qu’il y a de moins important. Un double Index alphabétique des noms de lieux, noms antiques et noms modernes, rend très facile l’usage des cartes et des notices.

        Il nous reste à remercier le Gouvernement général de l’Algérie, qui a pris sous son patronage cette belle publication, le Service géographique de l’armée, qui l’a rendu possible, surtout M. Gsell, qui a bien mérité de la science franco-algérienne, en lui élevant cet admirable monument.

Paul Monceaux