Lévy, Louis-Germain: Maïmonide. In-8, 285 p.
(Paris, Alcan 1911)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 19 (4e série), 1912-1, p. 364
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L. G. Lévy. Maïmonide. Paris, Alcan, 1911. In-8, 285 p.


Nos lecteurs trouveront dans ce livre, qui s’adresse surtout aux philosophes, quelques pages sur l’influence d’Aristote, de Platon et des néoplatoniciens, rendus accessibles aux théologiens juifs par des traductions arabes. « Jusqu’au XIIe siècle, c’est Platon et le néoplatonisme qui prédominent. Avec Abraham ibn Daoud, Maïmonide et Gersonide, Aristote prend la première place et règne en maître — non absolu, d’ailleurs — sur la philosophie juive jusqu’au XVe siècle, où Hasdaï Crescas provoque une réaction. L’astre d’Aristote va déclinant, la Cabbale gagne de plus en plus et, avec elle, le néo-platonisme. » D’ailleurs « Maïmonide n’est pas un aristotélicien pur. D’une façon générale, une des conséquences de l’attribution de la Théologie d’Aristote et du Livre des Causes au Stagirite a été que l’aristotélisme n’a pas prévalu réellement » (p. 46). Je signale aussi, dans la même partie du livre, des observations intéressantes sur l’influence (directe ou indirecte) de Philon.

S[alomon] R[einach]