Borchardt, Ludwig: Der Porträtkopf der Königin Teje. In-4, 31 p., avec 4 héliogravures, 1 phototypie et 42 gravures dans le texte.
(Leipzig, Henrichs 1911)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 19 (4e série), 1912-1, p. 438-439
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L. Borchardt. Der Porträtkopf der Königin Teje. Leipzig, Henrichs, 1911. In-4, 31 p., avec 4 héliogravures, 1 phototypie et 42 gravures dans le texte.


 


Ce petit chef-d’œuvre en bois dur, acquis par M. J. Simon (de Berlin) en 1905, n’a pas été, comme on l’a cru d’abord, dérobé par les Arabes lors de l’exploration de la tombe des beaux-parents d’Aménophis III à Biban el Moluk, mais exhumé à Medinet Ghorâb près d’Illahun, à l’entrée du Fayoum. Peu de sculptures de la XVIIIe dynastie peuvent soutenir la comparaison avec celle-là. M. Borchardt a catalogué et figuré les objets ayant fait partie de la même trouvaille et qui se rapportent tous à l’époque d’Aménophis III ; il a pu démontrer que c’était bien le portrait de la femme de ce prince, dont on connaît déjà, à côté d’images conventionnelles, des portraits réalistes. Bien plus, il a établi que ce nouveau portrait est probablement l’œuvre d’Iwti, sculpteur en chef de la reine Teje, qu’un bas-relief nous représente à l’œuvre, plaçant des touches de couleur sur l’image achevée de la princesse Beketiten, fille de Teje. La luxueuse publication de M. Borchardt est digne du sujet ; elle forme l’introduction de l’ouvrage où seront décrites les fouilles de la Société orientale allemande à Tell el-Amarna.

S[alomon] R[einach]