Max. von Groote. Aegineten und Archäologen. Strasbourg, Heitz, 1912. In-8, 88 p., avec 6 planches.

Critique très détaillée et souvent très impolie de la reconstitution des frontons du temple d’Egine par Furtwaengler. Ce temple lui-même a pu succéder à un ancien sanctuaire d’Aphaia (1) ; mais ce fut bien un temple d’Athéna. La restitution du fronton ouest, que publie l’auteur (pl. VI), est loin d’entraîner la conviction. Voici comment il résume son jugement sur les restitutions exécutées sous la direction de Furtwaengler : In mei­nen Augen stellen sie ein jammervolles Machwerk dar, ein Werk elendester Stümper und Pfuscher, welches so tief steht unter aller Kritik, dass es in der Tat nur Spott und Hohn, im bestem Falle Mitleid verdient. Ce serait dommage de traduire ce « torrent d’injures » ; mais je dois avouer que si je n’ai jamais rendu compte du grand ouvrage de Furtwaengler, c’est que les restaurations auxquelles il aboutit m’ont paru très invraisemblables, sans que je pusse justifier en détail mon impression.

S[alomon] R[einach]

(1) Les doutes qu’exprime l’auteur sur l’authenticité de l’inscription d’Aphaia sent [sic] trop frivoles pour qu’il soit besoin de les réfuter (p. 83).

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