Aynard, Joseph: Londres, Hampton-Court et Windsor. In-8, 172 p., avec 164 gravures (collection des Villes d’art célèbres).
(Paris, Laurens 1912)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 20 (4e série), 1912-2, p. 196
Site officiel de la Revue archéologique
Lien avec l'édition numérique de ce livre
 
Nombre de mots : 313 mots
 
Citation de la version en ligne : Les comptes rendus HISTARA.
Lien : http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=577
 
 

J. Aynard. Londres, Hampton-Court et Windsor. Paris, Laurens, 1912. In-8, 172 p., avec 164 gravures (collection des Villes d’art célèbres).


 


Ce livre est bien joli à feuilleter ; mais on est parfois agacé en le lisant, car il n’est pas bien écrit. L’auteur s’intéresse à bien des choses, à l’industrie, au commerce, à la vie sociale, à l’histoire ; il est surtout sensible à l’art et ce qu’il dit des incomparables musées de Londres en rend témoignage. Les illustrations sont bien choisies. On ne trouvera pas facilement ailleurs d’excellentes photographies de la tête d’Hadrien découverte dans la Tamise (p. 3), de l’archer de Cheapside (p. 4), de l’Apollon de Chessy, du Neptune de Bavai (p. 77). La statue autrefois à Trentham a été dûment reproduite (p. 78). Malheureusement le texte, qui ne renvoie pas toujours aux figures, est souvent un peu vague. Je regrette que M. Aynard ait fait une place, si modeste soit-elle, à la stupide bévue d’un critique qui a cru lire la signature de Mazo sur la Vénus de Velasquez (p. 92). Bien entendu, il n’en croit rien ; mais certaines absurdités n’ont pas droit à l’honneur d’une réfutation. — La belle gravure d’après l’antique, à la p. 100, ne représente pas une tête de jeune homme, mais de jeune fille, comme le collier de Vénus, très visible, suffit à le prouver (1).

S[alomon] R[einach]

 

(1) P. 76, il fallait parler de Kouyoundjik à côté de Khorsabad ; p. 79, les dessins en question ne sont plus attribués à Carrey ; p. 81, confusion des camées avec les intailles ; p. 82, ne pas écrire chalcédoine ; p. 84, le bâtiment de la National Gallery est-il vraiment « un des plus laids de Londres » ? Il n’est même pas laid du tout, aux clochetons près ; p. 90, il n’est pas exact que Tintoret soit mal représenté à la National Gallery, qui possède un de ses chefs-d’œuvre (n. 1313.)