Rosintal, J.: Pendentifs, Trompen und Stalaktiten. Beiträge zur Kentniss der islamischen Architecktur. In-8, iv-87 p., avec 83 gravures.
(Leipzig, Heinrichs 1912)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 21 (4e série), 1913-1, p. 141-142
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J. Rosintal. Pendentifs, Trompen und Stalaktiten. Beiträge zur Kentniss der islamischen Architecktur. Leipzig, Heinrichs, 1912. In-8, iv-87 p., avec 83 gravures.


L’objet de ce mémoire, œuvre d’un ingénieur de profession, qui témoigne d’une connaissance étendue des monuments est [sic] des livres, est de rechercher l’évolution de trois éléments de la construction voûtée en Orient, les pendentifs turcs, les trompes persanes et les stalactites. En ce qui touche les pendentifs, l’auteur reconnaît quatre types de transition : les trompes persanes, les trompes byzantines, les pendentifs byzantins et les triangles turcs. La trompe byzantine est dans une dépendance étroite des modèles persans, comme l’a déjà reconnu Strzygowski ; cette forme passa en Grèce et a laissé même quelques exemples en Italie. Au sujet des stalactites, M. Rosintal professe une opinion personnelle, qu’il oppose aux théories de M. de Vogüé et d’autres historiens de l’architecture. Les cloisons des stalactites ont pris naissance parce que la forme même de la trompe fut employée comme motif décoratif et que cette forme multipliée fut appliquée en stuc tant à l’intérieur de la trompe, que dans la partie restée libre de la zone déterminée par elle. Avec le temps, des règles fixes s’établirent pour le dessin de ces cellules plastiques, et de là sortit un type constructif généralement adopté (p. 79). Cette manière de voir, qui s’accorde assez bien avec l’évolution primitive de la stalactite et les motifs variés qu’elle comporte, mérite de ne pas passer inaperçue.

S[alomon] R[einach]