Thiersch, H.: Ein parthenonischer Giebelproblem. In-8. 47 p., avec 14 fig. (extr. des Sitzungsber. der Heidelb. Akad., 1913, n° 4).
(Heidelberg, Winter 1913)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 22 (4e série), 1913-2, p. 156
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H. Thiersch. Ein parthenonischer Giebelproblem. Heidelberg, Winter, 1913. In-8. 47 p., avec 14 fig. (extr. des Sitzungsber. der Heidelb. Akad., 1913, n° 4).


Les deux figures E, F (à gauche) seraient des Ilithyes ; K, L, M (à droite) doivent conserver leur désignation de Moirai ; M doit être restaurée comme une fileuse, avec le fuseau dans la main gauche. Cette figure M est une Moira, mais aussi Aphrodite Urania, qui passait à Athènes pour la doyenne (πρεσϐυτάτη) des Moirai (Paus., I, 19, 2 ; cf. Hymn. Orph., 55 : Ἀφροδίτη κρατοῦσα τριῶν Μοιρῶν). L’auteur avait d’abord proposé (p. 19) une restauration de la Moira M avec un miroir dans la main gauche ; il l’a retirée au cours de son mémoire pour y substituer une autre (p. 47). L’éphèbe couché D serait Hermès, le Kourotrophe olympien : Ἑρμῆς εἶμι Κυλλήνιος. Ainsi tout le fronton s’expliquerait suivant la brève indication de Pausanias : πάντα εἰς τὴν Ἀθηνᾶς ἔχει γένεσιν. Mais, objecterais-je à M. Thiersch, ces personnages que leurs fonctions devraient intéresser à la scène, Ilithyes et Hermès de Cyllène, ont l’air d’y prendre bien peu de part ; accoucheuses et Kourotrophe ne font pas leur métier en conscience.

S[alomon] R[einach]