Gillet, Louis: La peinture, XVIIe et XVIIIe siècles. Gr. in-8, 508 p., avec 174 gravures.
(Paris, Laurens 1913)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 22 (4e série), 1913-2, p. 310
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Louis Gillet. La peinture, XVIIe et XVIIIe siècles. Paris, Laurens, 1913. Gr. in-8, 508 p., avec 174 gravures.


Le cadre de cette Revue — qui ne comprend pas le XVIIe siècle — ne me permet guère que d’annoncer l’ouvrage bien écrit et bien informé de M. Gillet, faisant suite à celui de M. Hourticq. Bonnes pages sur Winckelmann et la renaissance du goût antique (p. 448 et suiv.) « La querelle des anciens et des modernes s’était terminée à Paris par la déroute des premiers : Winckelmann rouvre le procès et casse le jugement... La cure grecque devait avoir raison de la maladie moderne : Phidias guérissait de Van Loo et de Boucher ». Il y a une table chronologique et une bibliographie soignée (pourtant, il ne fallait pas citer sans réserves le faussaire Dominici, p. 488 ; on pouvait omettre des livres vieillis comme le Terburg d’E. Michel (1887), le Vermeer de Havard (1888), le Poussin de Bouchitté (1858), etc.) (1).

S[alomon] R[einach]

 

(1) Dans les premières éditions d’Apollo, j’ai cité, faute de mieux, une étude médiocre de Guillemin sur la peinture anglaise ; j’ai fait disparaître cette citation des éditions récentes et regrette de la retrouver ici (p. 393). — Le papier de ce volume est si épais qu’il faut presque un effort pour le manier.