Ridder, A. de: Les bronzes antiques du Louvre. Tome I. Les figurines. In-4°, 135 p., avec 64 pl. de phototypie.
(Paris, Leroux 1913)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 22 (4e série), 1913-2, p. 425-426
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A. de Ridder. Les bronzes antiques du Louvre. Tome I. Les figurines. Paris, Leroux, 1913. In-4°, 135 p., avec 64 pl. de phototypie.


Les frères Catala, qui ont illustré ce catalogue, sont d’habiles gens ; il serait difficile de montrer des phototypies mieux venues et où les détails soient plus clairs. Le texte répond à la bonne qualité de l’illustration ; il est bien disposé, sobre, précis et d’une information très ample. « Afin de ne pas alourdir inutilement le volume, écrit M. de Ridder, je me suis abstenu ici de toute notice préliminaire et je renvoie, pour les considérations générales, au petit catalogue [cf. Revue, 1913, II, p. 320] qui est le complément indispensable de ces pages et auquel on devra toujours se reporter. Le texte même est réduit à l’essentiel ». J’aurais préféré, je l’avoue, que le petit catalogue, destiné à une tout autre classe de lecteurs, fût réimprimé ici, fût-ce en caractères très fins ; on aurait pu gagner de la place, dans le corps du volume, en choisissant un papier plus mince et en économisant les « alinéas » dans les descriptions. Tous les bronzes du Louvre ne sont pas reproduits, et il y eût eu quelque prodigalité à les reproduire ; mais rien d’essentiel, rien d’important à un titre quelconque n’a été omis. « Ici encore, écrit M. de Ridder, j’ai surtout cherché la concision et je me suis efforcé de faire choix des seules figurines qui fussent véritablement semblables et caractéristiques ». Ce mystérieux « semblable » doit évidemment être corrigé ; mais mes connaissances en critique verbale n’y suffisent pas. Il y a quelques menues erreurs typographiques et autres (1), bien qu’en général l’impression soit belle et correcte. Maintenant, le Louvre, la Bibliothèque Nationale, le British Museum et Athènes (grâce à M. de Ridder encore) possèdent de beaux catalogues illustrés de leurs bronzes ; on attend que Berlin et Vienne se décident à suivre leur exemple (2).

S[alomon] R[einach]

 

(1) N. 30, le renvoi Rép., II, 482, 4, est omis ; — n. 138, ajouter Müller, Nacktheit, pl. 6 ; — n. 154, lire : II, p. 113 ; — n. 157, ajouter Rép., II, 238, 5 ; — n. 189, ajouter Gazette, 1891, II, p. 271 ; — n. 361, ajouter Rép., II, 561, 7 ; — n. 369, lire 567, 4 ; — n. 370, lire : 567, 1 ; — n. 373, lire : 243, 3 ; — n. 386, lire : 360, 7 ; — n. 635, lire : 486, 4 ; — n. 640, lire : 487, 2 ; — n. 650, lire : 225, 8 ; — n. 714, personne ne peut comprendre la remarque : « rien de Commode », si l’on ne sait pas que Longpérier a voulu reconnaître Commode dans l’aurige en question. — N. 751, lire : 290, 8 ; — n. 822, lire : 451, 5 ; — n. 940, lire : 737, 3 ; — n. 965, renvoi faux au Rép. ; je n’arrive pas à le rétablir ; — n. 1088, lire : 146, 2, — Il n’est pas étonnant que cet erratum concerne surtout les renvois à mon  Répertoire, car j’ai été obligé de les vérifier tous afin de pouvoir substituer, dans une édition ultérieure, les numéros de. M. de Ridder à ceux de Longpérier.  

(2) Le catalogue (incomplet) des bronzes publié par A. de Longpérier fut le premier de son genre en Europe : il montre ce qu’aurait pu faire ce savant s’il n’avait été si paresseux. « Tout au plus, écrivait Chennevières, nous a-t-il donné une plaquette sur partie des bronzes antiques, objet préféré de ses capricieuses études » (Souvenirs, II, p. 115).