AA. VV.: Papers of the British School at Rome. Tome VI. In-8°, XIV-511 p. avec 40 pl. 53 figures dans le texte.
(Londres, Macmillan 1913)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 23 (4e série), 1914-1, p. 152-153
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Papers of the British School at Rome. Tome VI, Londres, Macmillan, 1913. In-8°, xiv-511 p. avec 40 pl. 53 figures dans le texte.


 

Le prix de ce volume (52 francs) est vraiment extravagant ; il faut d’autant plus le regretter que les articles sont fort intéressants et mériteraient d’être généralement connus. Combien de bibliothèques pourront se soumettre à un pareil impôt ? — Le premier mémoire, dû à la collaboration de MM. Ashby, Peet et Tagliaferro, décrit en grand détail les fouilles exécutées dans les constructions mégalithiques de Malte et de Gozo (1908-1911). Puis vient un travail de M. D. Mackenzie sur les dolmens et les nuraghes de Sardaigne (1). Trois autres mémoires (S. Colvin, E. Strong, T. Ashby) concernent des dessins de la Renaissance d’après des monuments romains (2). Miss Evelyn Jamison publie un essai très étendu sur l’administration normande en Apulie et à Capoue, particulièrement sous Roger II et Guillaume Ier (3). M. Jeames reproduit et commente une description de Rome due à un voyageur anglais anonyme (1622) ; enfin, M. T. Ashby s’occupe du séjour de Thomas Jenkins à Rome et du rôle important qu’il a joué, avec Gavin Hamilton, dans l’acquisition d’antiquités pour les collections anglaises.

S[alomon] R[einach]

 

(1) P. 167 : « Avec la découverte de ces dolmens, on peut dire que la Sardaigne entre définitivement dans le groupe de la civilisation dolménique de la Méditerranée occidentale ».

(2) Un misérable dessin de G. A. de Brescia (?), d’après un bas-relief encore existant de l’arc de Constantin (adventus Augusti), offre de l’intérêt à cause de la tête de l’empereur Constantin substituée à celle de Marc-Aurèle (pl. 35). — Les trois dessins conservés à Chatsworth, d’après des épisodes de la colonne Trajane (pl. 36-38), paraissent dater de 1467 et sont l’œuvre d’un artiste florentin.

(3) P. 265 : « La monarchie normande de l’Italie méridionale a été une des créations les plus remarquables du xiie siècle... Ce fut l’Etat le mieux organisé qu’ait connu le moyen âge ».