J.-A. Decourdemanche. Traité des monnaies, mesures et poids anciens et modernes de l’Inde et de la Chine, Paris, Leroux, 1913. In-8, 172 p.

 « Dans le présent travail, nous croyons avoir démontré que les éléments métriques babyloniens et perses, en vigueur à l’époque achéménide, ont été transmis dans l’Inde et, de là, chez les trois peuples d’Extrême-Orient, les Chinois, les Siamois et les Cochinchinois ». Cette constatation, comme le dit l’auteur, est importante, car la métrologie est un des éléments qui permettent de mettre en lumière la transmission des influences par les relations commer­ciales. La tâche était difficile, notamment pour la Chine, dont les systèmes métriques sont effroyablement compliqués. Je n’ai pas la compétence nécessaire pour apprécier la valeur des données numériques sur lesquelles se fondent les calculs et les déductions de M. Decourdemanche ; j’éprouve pourtant quelque scrupule lorsque je vois que la longueur du pied d’arpenteur est empruntée aux Éléments de géographie de Balbi et que d’autres évaluations sont tirées de la Chine de Pauthier (1837), livre dont la réputation d’exactitude laisse à désirer.

S[alomon] R[einach]

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