Guébhard, Adrien: Sur l’anse funiculaire. In-8, 184 p., avec 36 planches.
(Saint-Vallier-de-Thiey (Alpes-Maritimes), chez l’auteur 1913)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 23 (4e série), 1914-1, p. 307-308
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Dr Adrien Guébhard. Sur l’anse funiculaire. Chez l’auteur, Saint-Vallier-de-Thiey (Alpes maritimes), 1913. In-8, 184 p., avec 36 planches.


 

L’auteur définit ainsi l’anse funiculaire : « Tout artifice sur vaisselle apparemment des­tiné au passage de liens, plutôt qu’à la simple préhension manuelle directe. » Le point de départ est le trou d’attache pour une corde ; ce trou, creusé dans un mamelon faisant saillie sur le vase, suggéra l’idée de l’anse. L’ouvrage de M. Guébhard est très amplement illustré (600 figures) et témoigne d’une érudi­tion fort étendue ; il y a des renvois précis aux ouvrages et articles consultés, extrêmement nombreux et bien choisis. Toutefois, il faut bien chercher querelle à l’auteur sur sa rédaction souvent inintelligible et sur la composition de son mémoire, qui n’est pas du tout transparente. M. Guébhard nous rappelle lui-­même (p. 2) qu’il a publié, depuis quelques années, plusieurs articles sur les anses multiforées à trous de suspension verticaux, sur quelques pièces de la céramique néolithique de Provence, sur une spécialité céramique méconnue de l’arrondissement d’Uzès avant l’histoire, sur les anses verticales multiforées horizontalement ; il ajoute : « Malgré tant de lest jeté au fur et à mesure, il me restait à utiliser encore des quantités de clichés recueillis, à noter à leur sujet quelques faits originaux, à lancer peut-être quelques idées point trop banales. C’est à quoi servira cette ultime publication céramique. » Candide aveu, dont l’honnêteté ne doit pourtant pas désarmer la critique ! Un livre est-il donc un vide-poche ?

S[alomon] R[einach]