Haverfield, Francis John: Ancient Town-planning. In-8, 152 p., avec 36 figures et plans.
(Oxford, Clarendon Press 1913)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 23 (4e série), 1914-1, p. 319-320
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F. Haverfield. Ancient Town-planning. Oxford, Clarendon Press, 1913. In-8, 152 p., avec 36 figures et plans.


 

 Sujet presque nouveau — bien que très actuel — et traité d’une manière fort intéressante. Des fouilles récentes, surtout celles de Milet et de Priène, ont complété ce que nous savions par les historiens et les géographes sur les idées des anciens en matière de plans de villes, c’est-à-dire sur les conditions générales suivant lesquelles les villes, une fois fondées, étaient appelées à surgir du sol et à s’étendre. M. Haverfield étudie successivement, à cet égard, Babylone, les cités de l’ancienne Grèce, celles de l’époque hellénistique, les premiers centres urbains de l’Italie, les villes romaines de l’Italie et des provinces, les maigres débris de la législation romaine en matière de démolitions et de constructions ; un appendice con­cerne les villes chinoises. L’inscription d’Orange, seul fragment épigraphique d’un cadastre de ville, est reproduite en facsimilé et commentée (p. 107). Le plan en échiquier, qui prévaut dans l’Empire d’Occident, doit sans doute son origine à la castramétation, à moins que ce ne soit à la science augurale ; quoi qu’il en soit, les plus anciens exemples de cette disposition sont antérieurs à la fondation de Rome et se constatent dans les terramares. — On peut recommander la lecture de ce petit livre à d’autres gens qu’aux archéologues ; le moment est venu où la civilisation moderne, soucieuse d’air et de lumière, doit faire une science de l’architecture des villes, comme de celle des édifices. Hippodamos de Milet, dès Ve siècle, lui a montré la voie.

S[alomon] R[einach]