Schrader, H.: Auswahl archaischer Marmor-Skulpturen im Akropolis-Museum. In-4°, 57 p., avec 62 gravures et 2 planches ; in-fol. de 18 planches.
(Vienne, Holder 1913)
Compte rendu par Seymour Reinach, Revue Archéologique t. 23 (4e série), 1914-1, p. 446
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H. Schrader. Auswahl archaischer Marmor-Skulpturen im Akropolis­Museum. Vienne, Holder, 1913. In-4°, 57 p., avec 62 gravures et 2 planches ; in-fol. de 18 planches.


 

S’il est des in-folio envers lesquels on se sent de l’indulgence, ce sont ceux qu’il n’y aurait pas moyen de remplacer par des publi­cations plus modestes. Celui que M. Schrader nous donne, sous le patronage de l’Institut archéologique autrichien, est du nombre ; il est véritablement admi­rable, tant par l’excellence des reproductions (notamment des planches en cou­leur) que par l’intérêt et l’originalité du texte. D’abord, les héliogravures ne font pas toutes double emploi avec les photographies du commerce ; elles représentent plusieurs œuvres archaïques découvertes sur l’Acropole dans l’état où les ont mises les patientes et sagaces reconstitutions de l’auteur. D’autre part, le texte n’est pas une série de notices, un extrait de catalogue : il s’y trouve nombre d’idées nouvelles et dignes d’attention — celle-ci, par exemple, que le fronton Est du temple de Delphes serait d’Anténor, l’auteur de la plus belle des Korés. « C’est une hypothèse qu’on doit dire sympathique », écrit M. Lechat (Revue des études anciennes, 1914, p. 262). Notons que le même archéologue a discuté tout au long une autre thèse de M. Schrader (qu’il n’est pas disposé à admettre), suivant laquelle les influences qui ont vivifié la sculpture attique en marbre au VIe siècle auraient eu pour point de départ non pas l’île de Chios, mais celle de Paros.

S[alomon] R[einach]