Calvet, Y. - Yon, M. (dir.): Ougarit au Bronze moyen et au Bronze Récent – actes du colloque international tenu à Lyon
en novembre 2001, 278 p., TMO 47, ISBN 978-2-903264-97-0, 2008, 30 €
(Lyon ; Services des Publications, Maison de l’Orient et de la Méditerranée – Jean Pouilloux 2008)
 
Recensione di Christophe Nicolle, CNRS - Collège de France
 
Numero di parole: 3090 parole
Pubblicato on line il 2010-05-25
Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Link: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=1000
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          Il s’agit des actes d’un colloque tenu à Lyon en novembre 2001. Il visait à faire le point, à l’occasion d’un changement de direction intervenu en 1999, sur les recherches menées sur la côte syrienne à Ras Shamra, l’ancienne Ougarit du 2e millénaire. B. Jammous et Y. Calvet étaient alors les nouveaux codirecteurs. Ils remplaçaient M. Yon directrice de la mission depuis 1978. L’ouvrage est par ailleurs dédié à Gabriel Saadé, mort en 1997. Le volume se compose de trois parties, une partie introductive, une deuxième partie sur les recherches archéologiques et la dernière sur les recherches épigraphiques.

 

          Après une courte présentation du contenu de l’ouvrage par Yves Calvet, Marguerite Yon dresse un bilan des travaux réalisés pendant les 20 ans durant lesquels elle a dirigé la mission. Outre de nombreux articles, il y a notamment la publication de 17 volumes de la collection Ras Shamra Ougarit (= RSO) parus, tant sur l’archéologie et des analyses architecturales que sur l’épigraphie ou l’étude du matériel. Il s’agit, pour une part importante, de l’étude et de la publication des fouilles de Claude Schaeffer aux inventaires lacunaires et jusqu’alors très incomplètement publiées.

 

Le cadre

 

          Emmanuel Laroze et Pascal Rieth présentent le nouveau plan topographique du site réalisé en 2001. Le précédent fut réalisé quelque 70 ans auparavant. Le nouveau plan prend en compte les évolutions de la morphologie du tell du fait des activités archéologiques (fouilles et déblais) ou de l’érosion. Le modèle numérique de terrain réalisé permet de voir des microreliefs souvent dissimulés sur le terrain par la végétation. Les deux topographes espèrent que ce nouveau relevé servira à la création d’un S.I.G. à la fois pour localiser les vestiges et y intégrer des photos géoréférencées.

 

          Marguerite Yon récapitule l’avancée des connaissances sur l’organisation topographique du site, plus particulièrement en ce qui concerne les axes de circulations et les accès à la ville. Les apports concernent la publication de l’ancienne fouille de la tranchée de la « ville sud » (5700 m2) publiée en 1983 et 1984, le chantier du « centre de la ville » (1000 m2) publié en 1987 et 2001, les fouilles de la maison d’Ourtenou, du carrefour de la « Grande Rue » et le dégagement du pont-barrage au sud. La vision qui en découle est celle d’une ville avec, à l’est, son pôle religieux disposé sur une hauteur dont les temples-tours étaient visibles de loin, probablement même en mer, et à l’ouest, son secteur palatial autour duquel habitaient des personnages importants de la cité. Le principal axe de circulation semble avoir été une rue nord-sud traversant la « Grande Place » et se dirigeant vers le pont au sud qui permettait de traverser le nahr ed-Delbé. D’autres grands axes sortant de la ville au nord ou à l’est sont sans doute encore à découvrir.

 

Recherches archéologiques

 

          Les trois contributions suivantes dressent le portrait de l’état des connaissances de l’occupation du site au Bronze moyen (= BM). Michel Al-Maqdissi présente un projet de réévaluation des niveaux attribuables à cette période. Il commence par dresser un inventaire des travaux menés entre 1929 et 1974 sur 24 chantiers différents. Il reprend l’observation faite par Schaeffer d’une rupture stratigraphique entre le Bronze ancien (RS III, 3) et le BM (RS II, 1) avec les traces d’un incendie puis d’une opération de nivellement des ruines avant l’installation de la première nécropole du BM I puis celle du BM II sans doute déjà associée à des maisons en partie reprises au Bronze récent (= BR) comme le montrent les études menées par Corinne Castel. L’auteur évoque le constat fait par le premier fouilleur du site d’une rupture stratigraphique et chronologique entre les deux niveaux du BM et du BR.

 

          Joël Mallet liste brièvement la documentation disponible pour cette région du Proche-Orient qui permet de connaître Ougarit au BR. Les attestations écrites sont fugaces voire inexistantes pour la période. L’auteur entreprend ensuite de repositionner les différentes occupations du site dans la période du BM. Il s’agit en fait du résumé d’un article paru en 1996 dans Ugarit Forschungen (n° 28 : 443-449). Assez curieusement, il se réfère à une périodisation qui n’est plus en usage actuellement pour le Levant Nord (BM I, BM IIA, BM IIB, BM IIC). Effectivement, c’est devenu la norme d’utiliser la périodisation suivante : BM IA, BM IB, BM IIA et BM IIB. L’A. reprend les appellations utilisées par Schaeffer qui désignait les différentes populations se succédant sur le site par leurs réalisations matérielles sans chercher à les caractériser plus en détail par leur culture matérielle. Selon la périodisation en usage de nos jours, on comprendra que la première réoccupation du site au début du 2e millénaire est le fait des « creuseurs de silos » (BM IA). Ils sont suivis par les « porteurs de torques » (BM IB et  IIA) auxquels succèdent au BM IIB les « bâtisseurs de caveaux ». Mais les limites et l’organisation de la ville sont encore largement inconnues.

 

          Entre 1994 et 1997, Corinne Castel a repris l’étude de l’îlot 1 du secteur de la ville basse orientale fouillée par Schaeffer. Un îlot de 750 m2 composé de 7 unités d’habitation sous lesquelles étaient installées 8 tombes. C’est sur la base du matériel découvert dans ces tombes que Schaeffer datait faussement ces maisons du BM. L’analyse des vestiges par C. Castel permet d’établir l’absence de rapport entre les tombes et les maisons qui sont en fait du BR et une tendance à la densification du bâti avec l’accroissement de l’îlot aux dépens des espaces de circulation. C’est un épisode à placer à la fin de l’histoire du site. Dans le secteur du « centre de la ville » fouillé sur une superficie d’environ 350 m2 entre 1978 et 1994, cinq maisons et un petit temple de quartier, le « temple aux rhytons », ont été dégagés. Là, quelques fragments de mur sont attribués au BM II. Ils attestent l’occupation du secteur dès cette période. La chose est en soi peu surprenante puisque nous sommes ici au milieu du tell. L’A. déclare identifier dans l’appareil des murs les indications de différents états et le fait que certains murs du BM II soient repris comme base par les murs du BR. Que cela vienne de l’ancienneté des fouilles ou du hasard des découvertes, il y a peu d’attestations d’une occupation du BR I à l’exception d’un sol associé à des tessons du BM II et du BR I et de la tombe 15 de la fin du BM. De ce fait, l’A. réfute l’idée d’un abandon du secteur central du site durant le BR comme cela a parfois été proposé en évoquant une décadence passagère. Quelles que soient la réalité et l’importance d’un abandon entre le BM et le BR, il y a donc apparemment une certaine stabilité des parcelles depuis le BM II jusqu’à la dernière occupation du BR.

 

          Sophie Marchegay récapitule les connaissances acquises sur les tombes à chambre en pierre découvertes sous le sol des maisons dont elle a dressé le catalogue et procédé à l’analyse architecturale et fonctionnelle dans le cadre d’une thèse soutenue en 1999. Il s’agit d’une forme d’inhumation d’origine syrienne, en dépit de ce qui a parfois été écrit. Elle est attestée sur le site depuis le BM II où elle coexistait encore avec d’autres formes d’inhumation (en jarre, en pleine terre, etc.). L’A. produit un bref récapitulatif des différentes tombes découvertes à Ras Shamra et à Minet el Beida en rappelant que la première tombe découverte accidentellement en 1928 fut à l’origine de la première campagne de fouille. Malgré la richesse des informations qu’elles apportaient, ces tombes, fouillées pour l’essentiel entre 1929 et 1970, n’ont pas fait l’objet de réelles études ni de publications, jusqu’à ce que J.-F. Salles entreprenne la première étude méthodique en 1978. 205 tombes sont actuellement recensées sur le site, mais seulement 158 d’entre elles sont identifiables et localisables, et 110 ont été relevées en plan. Notre connaissance des tombes varie selon le chantier. Celles de la tranchée Sud-Acropole sont mal connues, celles de la ville basse commencent à mieux l’être (cf. travaux de C. Castel). Deux types de tombes sont identifiés : les tombes à chambre construites en moëllons et couvertes de dalles et quelques grandes tombes construites en pierres de taille et voûtées en encorbellement. Toutes sont munies d’un puits d’accès fermé par une porte qui permet d’entrer dans la chambre funéraire rectangulaire ou quadrangulaire. Mais aucune règle n’est perceptible en ce qui concerne l’orientation et le mode de construction, excepté la présence d’une construction au-dessus qui peut imposer alors le recours à un accès décentré. Par ailleurs, l’affirmation qu’il y a « une tombe sous chaque maison » est inexacte. L’A. relève le ratio d’une tombe pour deux, voire trois maisons. La répartition ne se fait apparemment pas en fonction d’un rang social, mais selon la possibilité pour le propriétaire d’une maison d’utiliser une tombe se trouvant sous une autre maison (de la même famille ou de la même communauté). L’A. propose que l’adoption des tombes à chambre en pierre se soit faite pour des raisons pratiques dans un milieu urbain de plus en plus dense en remplacement des grandes tombes collectives en fosse du BM. On peut être dubitatif sur cette explication par trop fonctionnaliste. Le matériel des tombes fait aussi l’objet de toute une série d’études donnant lieu à la publication de pas moins de quatre ouvrages ces dernières années. Par ailleurs, l’ancienneté des données impose une revue de l’inventaire du mobilier funéraire afin notamment de pouvoir préciser la datation des tombes. Enfin, l’A. relève que les études anthropologiques sont pratiquement inexistantes avec seulement deux études publiées en 1962.

 

          Olivier Callot développe ensuite l’hypothèse d’un abandon de la ville, non pas comme habituellement proposé, mais plus tardif. Pour cela, il aborde brièvement les cas de deux maisons du « quartier résidentiel ». Dans la maison de l’armurier et la maison « au portique », des vérifications de terrain permettent de voir comment les habitants ont aménagé, dans les ruines incendiées de la première maison, une cour pour parquer des animaux et comment ils réorganisent une partie des ruines dans la seconde. Son analyse architecturale le conduit à formuler l’hypothèse d’une réoccupation de la ville au début du XIIe siècle après sa destruction par un tremblement de terre vers 1280 av. J.-C. puis un incendie vers 1190-1185 av. J.-C. Il voit les traces de la présence sur au moins un bon tiers ouest du tell, principalement autour du palais royal, d’une population venant sans doute des campagnes alentour dont la principale activité semble avoir été l’élevage et le pillage des tombes de la période précédente.

 

          Valérie Matoïan signale que le dégagement des 3700 m2 du palais royal par Schaeffer a donné lieu à la découverte de plusieurs milliers d’objets qui sont pour l’essentiel inédits. Nombre de ces objets sont toujours dans des réserves de musées syriens, d’autres ont disparu ou, comme pour la céramique et de nombreux fragments de vases en albâtre, ont été jetés par le fouilleur. Depuis 1999, un programme mené par une équipe pluridisciplinaire procède à un inventaire des objets conservés ainsi que de ceux trouvés en dehors du palais, à leur localisation lors de leur découverte, à leur étude et à leur publication. Il sera alors possible de procéder parallèlement à l’analyse architecturale du palais à une interprétation des concentrations d’objet observées et à déterminer la fonction des pièces. Après ce préambule, l’A. présente brièvement les premiers résultats de ses recherches sur une dizaine de lots d’objets en matières vitreuses (objet de sa thèse soutenue en 2000). 20 000 pièces ont été découvertes à Ras Shamra et à Minet el-Beida, dont quelques spécimens retrouvés dans le palais.

 

          Jean-Yves Monchambert s’attache, non pas à l’étude de la céramique luxueuse et d’importation majoritairement présentée dans les rapports préliminaires de Schaeffer mais à la céramique commune locale qui représente, comme le montre son étude parue dans RSO XV en 2004, 99 % des découvertes. Il s’agit d’une production de masse très homogène de qualité moyenne qui s’inscrit bien dans le répertoire levantin du BR. L’A. s’interroge sur la provenance de cette céramique commune notamment pour les exemples découverts entre 1975 et 1976. D’après l’analyse du décor de quelques exemplaires peints, il propose l’existence d’une école locale pour la céramique commune tout comme pour une partie de la vaisselle de luxe. Mais nous sommes encore dans l’attente d’une étude archéométrique qui devra permettre de valider cette affirmation comme elle permettra de préciser l’origine des céramiques égéennes ou d’inspiration égéenne retrouvées sur le site.

 

          Ella Dardaillon est l’auteur d’une thèse soutenue en 2006 sur le métal à Ougarit. Elle fait un bref récapitulatif des études antérieures menées depuis Schaeffer sur les origines des métaux (cuivre, mais aussi or, argent et plomb). Plusieurs analyses isotopiques effectuées dans les années 1980-1990 signalent une provenance du cuivre du Laurion en Attique, de l’île de Kythnos, de Chypre et d’Ergani Madden en Anatolie. Du plomb argentifère provient aussi du Laurion.

 

          Emmanuelle Vila produit un court rapport d’une analyse préliminaire effectuée en 2000 et 2001 sur des restes osseux d’Ougarit accumulés depuis les années 1970. Les lots étudiés proviennent des chantiers du « centre de la ville », « Sud-Centre », et « Grande Rue ». L’échantillon étudié se compose de 3600 restes déterminés provenant principalement d’espèces domestiques avec en premier lieu : du mouton, de la chèvre et du bœuf (67,6 %). La distribution des âges indique que les caprinés comme les bovins étaient destinés à la production de viande. On note par contre une absence totale du porc domestique dans le régime alimentaire des habitants. Il y a aussi des ânes, des chevaux et quelques espèces sauvages, principalement du sanglier et du daim peut-être chassé avant tout pour ses bois.

 

Recherches épigraphiques

 

          Dans la troisième partie consacrée aux études épigraphiques, Dennis Pardee et Pierre Bordreuil brossent un tableau de la situation des textes ougaritiques déjà publiés depuis les années trente jusqu’aux archives de la maison d’Ourtenou fouillée en 1994. Ils évoquent la nécessité de rééditer les tablettes les plus anciennement publiées pour tenir compte de l’avancement des connaissances et remédier à un certain nombre de mauvaises lectures. Ils s’interrogent sur la forme que devra prendre ce travail. 

 

          Robert Hawley, auteur en 2003 d’une thèse sur les textes épistolaires ougaritiques, annonce un projet de réédition de ce corpus qui profite de nouveaux éléments de comparaison selon de nouvelles méthodes fondées sur une analyse structurelle et une typologie des 112 lettres actuellement recensées. Pour certaines d’entre elles, il identifie une structure macro-tripartite d’après l’usage de traits horizontaux qui délimitent trois sections : l’adresse du destinataire et de l’expéditeur, les formules de politesse et le corps de la lettre. Il s’agit de lettres écrites par ou pour les élites du royaume. L’A. évoque la possibilité de dégager une dimension socio-culturelle, qu’il s’agisse de liens familiaux ou de rapports hiérarchiques. Il signale les apports de l’analyse comparative avec les corpus akkadien ou hittite contemporains.

 

          Juan Pablo Vita prépare une nouvelle édition des textes administratifs du palais royal publiés en son temps par Virolleaud. Avec quelques exemples, il souligne combien ce travail de réédition est rendu nécessaire du fait de l’avancement de la recherche paléographique. Il permettra aussi une réorganisation de ces lettres en dossiers parfois nouveaux notamment en ce qui concerne les chars de guerre.

 

          Anne-Sophie Dalix présente sa recherche entreprise sur 600 documents inscrits en cunéiforme alphabétique et encore inédits. Il s’agit le plus souvent de tablettes fragmentaires dédaignées du fait de leur mauvais état de conservation, mais aussi d’une dizaine d’objets inscrits. Elle présente ici deux billes en terre crue séchée portant de courtes inscriptions comme le mot « huile », malheureusement découvertes dans le contexte incertain d’une tombe. Elle décrit aussi un fragment d’assiette inscrit, un anthroponyme suivi d’un patronyme, peut-être une référence au propriétaire de la maison dans laquelle ce fragment a été découvert.

 

          Florence Malbran-Labat et Carole Roche terminent en présentant une analyse, réalisée au cours d’une mission en 2001, de neuf tablettes provenant d’un lot homogène de la maison d’Ourtenou. Il s’agit de rations d’orge attribuées pour l’entretien de chevaux ou d’ânes. En les recoupant avec des documents du palais, elles en tirent des informations sur l’utilisation et la gestion de ces équidés. Hormis le fait que les chevaux pouvaient tirer le char d’une divinité lors des processions, on sait encore peu de choses de leur utilisation. Les chevaux sont pourtant des animaux importants à cette époque. Ils semblent être ici sous la responsabilité de « charriers » et de maryannu. La « maison » d’Ourtenou semble ainsi consacrée à la gestion de ces équidés. Il semble qu’il y avait des spécialités économiques selon les « maisons ».

 

          Plus que des résultats inédits, les actes de ce colloque qui a réuni les différents membres de la mission de Ras Shamra/Ougarit reflètent un état de la question. Ils témoignent du travail réalisé depuis la reprise des fouilles par Marguerite Yon et l’ampleur de la tâche qui reste à accomplir pour achever la publication des données récoltées par Claude Schaeffer ainsi que l’étude de plusieurs bâtiments, dont le palais royal. La qualité de publication de l’ouvrage est très bonne, on signalera juste une photo mal placée qui recouvre une partie du texte (p. 104, fig. 2), une erreur de légende dans la fig. 1 p. 81 (ville basse est au lieu de ville basse ouest) et une bibliographie qui aurait peut-être gagné à être commune à l’ensemble des communications. Pour terminer, on signalera que depuis la parution de cet ouvrage, la direction de la mission franco-syrienne a changé avec une reprise de la codirection par Jamal Haydar et Valérie Matoïan, par ailleurs directrice de l’édition du volume de RSO XVII sur le mobilier du Palais Royal d’Ougarit (novembre 2008).

 

Sommaire :

Introduction

Y. Calvet : Bilan et perspectives, p. 13-15

M. Yon : Recherches 1978-1998 à Ougarit, p. 17-24

E. Laroze et P. Rieth : Le nouveau plan topographique du tell de Ras Shamara, p. 27-36

M. Yon : Topographie régionale et topographie urbaine, p. 37-47


Recherches archéologiques

M. al-Maqdissi : Ras Shamra au Bronze moyen. Travaux 1929-1974 (Ire-XXXVe campagnes de fouilles), p. 51-71

J. Mallet : Chronologie et peuplement de l’Ougarit du Bronze moyen (fin du IIIe millénaire av. J.-C. et première moitié du IIe), p. 73-77

C. Castel : Nouvelles perspectives sur le Bronze moyen. Travaux en Ville basse orientale (1994-1997) et au Centre de la Ville (2000), p. 79-95

S. Marchegay : Les pratiques funéraires à Ougarit au IIe millénaire. Bilan et perspectives des recherches, p. 97-118

O. Callot : Réflexions sur Ougarit après ca 1180 av. J.-C., p. 119-125

V. Matoïan : Le mobilier du palais royal d’Ougarit. Un nouveau programme de recherche, p. 127-147

J.-Y. Monchambert : La céramique du Bronze récent à Ougarit. Résultats récents et perspectives, p. 149-157

E. Dardaillon : Analyses métallurgiques, p. 159-168

E. Vila : L’économie alimentaire carnée et le monde animal. Analyse préliminaire des restes osseux de mammifères (Ras Shamra), p. 169-179

 

Recherches épigraphiques

D. Pardee et P. Bordreuil : Découvertes épigraphiques anciennes et récentes en cunéiforme alphabétique. De la bibliothèque de Hourasanou aux archives d’Ourtenou, p. 183-194

R. Hawley : Textes épistolaires ougaritiques. Préliminaires à une nouvelle étude, p. 195-225

J. P. Vita : Les textes administratifs en langue ougaritique des «archives est» du palais royal , p ; 227-234

A.-S. Dalix : De l’intérêt des textes délaissés, p. 233-241

F. Malbran-Labat et C. Roche : Bordereaux de la «maison d’Ourtenou (Urtênu)». À propos de la gestion des équidés et de la place de cette maison dans l’économie palatiale, p. 243-275.