Grotta, Cristoforo: Zeus "Meilichios" a Selinunte (Historica, 9). pp. XVII-321 tavv. 36 figg. 26 isbn 978-88-7689-247-9, Euro 210,00
(G. Bretschneider, Roma 2010)
 
Recensione di Guy Meyer
 
Numero di parole: 2901 parole
Pubblicato on line il 2011-02-10
Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Link: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=1258
Link per ordinare il libro
 
 

 

          Comme le souligne A. Brugnone dans la préface, Sélinonte a livré une documentation exceptionnellement riche sur le culte local de Zeus Meilichios (ci-après Z. M.), mêlant données archéologiques et inscriptions. L’intérêt pour le culte sélinontain de Z. M. a été relancé par la publication de Jameson, Jordan et Kotansky, A lex sacra from Selinus, GRBS Suppl., 11 (1993). G. nous propose une synthèse qui regroupe l’ensemble de la documentation afin de dégager les caractéristiques locales du culte et la place de Z. M. dans le panthéon de la cité.

 

          Les trois premiers chapitres (p. 1-37) forment une sorte d’entrée en matière. Ils présentent les trois aires sacrées de la contrada Gággera depuis le début des fouilles en 1874 jusqu’aux recherches étendues au secteur voisin (Triolo, au sud des précédents) dans les années quatre-vingt du siècle passé, en passant par les fouilles de Tusa en 1969, consacrant l’essentiel de son travail aux campagnes menées par Gabrici, entre 1915 et 1922. Les trois sanctuaires de la Gággera, celui de Déméter Malophoros, l’enclos du naïskos attribué à Z. M., et le champ des stèles, seraient, selon l’interprétation traditionnelle, enfermés dans un péribole commun, le péribole extérieur. G. met en doute la fonction et l’existence même de ce mur (p. 10-13). Cette affirmation qui mériterait d’être mieux étayée prend une grande importance dans la grille de lecture proposée par G.

 

          Dans les trois chapitres suivants (IV-VI, p. 39-136), qui forment le cœur de l’ouvrage, G. consacre toute son attention au champ des stèles de Z. M., soit un espace dépourvu de constructions, contigu aux deux sanctuaires monumentaux. C’est par excellence l’aire sacrée de Z. M. G. commence par décrire le matériel lithique caractéristique découvert à cet endroit : un autel portant trois bétyles (p. 39-44), une centaine environ de stèles anépigraphes (p. 44-46) ; quinze stèles inscrites (p. 46-48, sur seize inscriptions). Il discute, in fine, les stèles figurées (p. 49-61), qui « ne sont pas explicitement liées au culte de Z. M. »

 

          Le chapitre V (p. 63-100) analyse « le journal de fouilles de l’aire sacrée de Z. M. » pour les années 1915, 1918, 1919, 1920, 1922, journal dont la transcription constitue le premier appendice (p. 231-277). G. retient les passages relatifs au champ des stèles et à l’enclos du naïskos situé plus au sud, en contrebas. Il qualifie ici pour la première fois ce sanctuaire de « prétendu enclos de Z. M. » (p. 64). En fait, jusque-là, G. n’a fait qu’aligner des points de vue, parfois contradictoires, sans jamais prendre parti ou affirmer son opinion. A l’occasion de l’analyse de la stratigraphie et des objets décrits dans les carnets de fouille, G. va commencer d’exposer son interprétation des données archéologiques. Il distingue, à la suite des fouilleurs, trois strates qui ont livré du matériel : une couche de sable jaunâtre superficielle, une couche noirâtre composée en partie de restes sacrificiels (mandibules d’ovins et de caprins, p. 64), parfois épaisse d’un mètre mais dont la hauteur n’est pas constante, enfin une autre couche de sable qui correspondrait à la plus ancienne période de fréquentation du site. On doit cependant relever que le mobilier dégagé de ces couches semble, à la lecture du journal, relativement homogène (statuettes, lampes, céramique grise, monnaies de bronze). D’autre part, il semble que les couches aient glissé le long de la pente, qu’elles ont été perturbées par des fouilles clandestines (p. 89) et, sans doute aussi, par les tranchées des fouilleurs : les stèles furent retrouvées à des profondeurs différentes (p. 77). Deux inscriptions au moins (n° 1, VIe siècle av. J.-C., p. 75 et 253 ; n° 5, même période, p. 65 et 238-239) proviendraient de la couche la plus superficielle. Les stèles, inscrites ou non, sont associées à des dépôts votifs, vases, pesons, armes, etc., avec souvent des traces d’incinération.

 

          Les carnets de fouilles montrent que 28 stèles figurées simples, doubles ou quadruples, ont été retrouvées ensemble dans le « prétendu enclos de Z. M. » (p. 95-96, p. 273-274). En fait, le responsable de la fouille a enregistré 31 numéros (de 1106 à 1136), dont deux stèles acéphales, ce qui en laisse 29 : G. s’est-il trompé dans son décompte ? En fait le musée possède 76 stèles figurées et le musée J.P. Getty de Malibu en a acquis trois autres (doubles), plus deux têtes et quatre pierres aniconiques. G. pense, à juste titre, que ces 28 (ou 29, ou 31 ?) pierres ont été retrouvées ensemble dans une fosse de rebut, creusée avant l’aménagement de l’enclos et du naïskos attribué traditionnellement à Z. M. Bien que l’origine des autres stèles figurées, près d’une cinquantaine, ne soit pas connue, on n’en trouve trace nulle part. G. en conclut que ce type d’objet ne provient sûrement pas du « champ des stèles de Z. M. », ce qui semble plus discutable. Une seule stèle figurée a été retrouvée de façon certaine dans le champ des stèles, la stèle inscrite n° 26 (p. 46 et 230). En fait, les aires sacrées, celle du naïskos et le champ des stèles, ont livré un riche matériel lithique : des blocs quadrangulaires inscrits, d’autres blocs quadrangulaires interprétés comme des autels, et des stèles figurées, les unes grossièrement anthropomorphes jusqu’à d’autres qui sont pratiquement des statues en ronde bosse (pl. XIV, a), en passant par des monuments où seules sont sculptées des têtes, de une à quatre (pl. XII-XIII). Une partie des stèles grossièrement anthropomorphes sont rangées par G. dans la catégorie des stèles aniconiques (par ex. la stèle inscrite n° 11, pl. XXIX a). Il semble pourtant que toutes ces pierres plus ou moins anthropomorphes forment une seule catégorie (G. donne le décompte des stèles, p. 46). Dans ces conditions, est-il bien raisonnable d’exclure les stèles figurées du matériel pertinent pour le champ des stèles ?

 

          Dans la conclusion de ce cinquième chapitre (p. 87-100), G. s’estime en mesure d’affirmer que le champ des stèles et l’enclos du naïskos se distinguent par leur aspect, leur chronologie et leur fonction. Le champ des stèles de Z. M., aurait été fréquenté depuis le VIIe siècle jusqu’à la fin du Ve siècle av. J.-C. d’après les céramiques. Il se caractérise par l’absence de structure bâtie et s’étendait sans doute à l’emplacement occupé plus tard par l’enclos attribué à Z. M., élevé à la fin du IVe ou au début du IIIe siècle av. J.-C. Ces conclusions laissent en suspens une période de près d’un siècle. Elles contredisent, me semble-t-il, l’exclusion des stèles figurées du matériel appartenant au champ des stèles, puisque l’enfouissement des premières correspondrait au remodelage de l’espace le plus ancien. Enfin se pose la question de la continuité ou non entre les deux aires sacrées et celle de l’attribution du naïskos. Si rien n’indique qu’il s’agit de Z. M., rien ne l’exclut non plus, contrairement à ce qu’affirme G. L’accès à ces deux sanctuaires se faisait, semble-t-il, du même côté, entre le mur est du « péribole extérieur » et le mur d’enceinte du sanctuaire de la Malophoros. Dans cette même conclusion, G. rejette, en invoquant la seule chronologie, l’appartenance de l’autel aux trois bétyles (découvert par Gabrici, dégagé par Tusa) au champ des stèles (p. 100).

 

          G. republie ensuite au chapitre VI (p. 101-136), avec beaucoup de soin, les seize inscriptions trouvées dans le « champ des stèles ». Peut-être n’aurait-il pas été inutile de faire le point sur les dédicaces. Sur les treize inscriptions pertinentes et suffisamment conservées, sept sont des offrandes individuelles (nos 2, 5, 7, 8, 9, 10, 12), trois se rapportent à deux ou à trois personnes (nos 3, 11, 13) ; trois seulement furent dédicacées par des groupes familiaux ou pseudo-familiaux : la stèle des Kleudidai (n° 1), celle des -kidiai (n° 4) et l’inscription de « la patria des filles d’Hermias et des filles d’Eukléas » (n° 14), soit deux groupes gentilices et une patria.  Il faudrait sans doute préciser, ce que ne fait pas G., que les patriai/ patrai ne constituent pas des subdivisions officielles des cités au contraire des phratries attiques par exemple, mais qu’elles sont des associations dont le recrutement s’effectue sur une base familiale ou pseudo-familiale. Tous les anthroponymes conservés sont masculins, sauf une Heuris (n° 12, nom indubitablement féminin, ce que n’a pas compris G.). Sinon la présence féminine dans le « champ des stèles » se réduit aux filles anonymes membres de la patria et en offrande de pesons de tissage.

 

          Le long chapitre VII (p. 137-219) examine le culte de Z. M. dans le monde grec. Avec l’appendice II (p. 279-291) consacré aux testimonia épigraphiques relatifs au culte de Z. M. qui lui sert de support, c’est la partie la plus faible du livre. La bibliographie est vieillie (Cook, Charles Picard) et insuffisante (G. n’utilise pas l’article de Schwabl pour la R. E. ni aucune monographie régionale sur la religion grecque). Il ne prête pas assez attention aux sources. S’il dégage bien les aspects cathartiques et familiaux du culte de Z. M., G. néglige les aspects chtoniens et publics (Diasia athéniennes, Argos et, sans doute, Mégare).

 

          L’appendice épigraphique présente de graves défauts. Je passe sur le désordre des lemmes, les fautes d’esprits et d’accents ou de coupes de lignes, etc. Il y a de fausses références : n° 10, lire SEG, 21, 781 ; n° 12, SEG, 17, 87 ; n° 37, IG, IX, 1, 174 ; n° 68, col. 45-46. La première inscription ne vient pas d’Agrai, mais de l’Acropole (même erreur p. 155, n. 110). Dans le n° 15, G. n’a pas compris qu’on avait la fin du nom de la dédicante, -tobolé (Aristobolé ou Kritobolé ; même incompréhension, p. 157). Au n° 14, il fallait renvoyer à IG, I3, 1084. Pour le n°18, le second nom, patronyme, est au génitif comme on l’attend. Dans le groupe des inscriptions du Pirée, G. a omis deux inscriptions publiées par Foucart et qui font incontestablement partie du même ensemble. G. n’a pas connu un relief dédicacé à Z. M., inédit et aujourd’hui perdu, retrouvé par Oikonomos dans l’acropole de Sounion, cf. BCH, 47 (1923), p. 510. Le n° 46, conservé à Corfou, provient de l’Attique, comme l’établit IG, IX, 12, IV, 1224. En ce qui concerne Épidaure, G. a omis une dédicace révisée par Peek, Inschriften von Epidauros, ADAW, 60, 2, p. 106, 214. SEG, 15, 215, permet d’ajouter une inscription laconienne (en Cynourie, à Ano Doliana). Pour les inscriptions de Thespies, G. ignore le Corpus de Roesch (2007) : toutes les dates sont à réviser. Pour le n° 28 (Thespies, IIIe siècle av. J.-C.), il manque le troisième iota de Milichié. Il aurait fallu, selon moi, citer l’intégralité du n° 30, qu’on trouve facilement dans Syll3, 994. Pour les n° 32 et 33 (Lébadée), il fallait opter pour la majuscule à Démon, comme pour le n° 30 (même provenance). Dans le n° 37, à la ligne 1, lire Meilichion et non Meilichios, sans doute un nom de femme, au neutre, cf. LGPN, 3b, s. v. Au n° 44, aucun des compléments proposés pour le dernier mot n’est possible, cf. L. Robert, Hellenica, XI-XII, p. 590, n. 6 ; B. Helly, Mnemosyne, 23 (1970), p. 274, n. 7, a proposé de restituer Po[seidon]. Pour Larissa, il faut ajouter une dédicace conjointe à Z. M. et Agathè Tychè (SEG, 45, 619). Il est nécessaire aussi de supprimer un iota dans le nom de Zeus du n° 39. Le n° 41 provient de Goritsa, toponyme moderne qui correspond aux ruines d’une ville dont ni le nom ni le statut ne sont connus. Il aurait fallu renvoyer à la publication définitive de S. C. Backhuizen, Goritsa : a Greek city of the fourth century B. C. (Rome, 1992), p. 306-307. Avant Nisyros, G. a omis l’île de Rhodes, où Z. M. est attesté à Camiros, dans une liste de prêtrises, Tituli Camirenses, 90, 2, 6, et, désormais, à Rhodes même, cf. M. Sève, Bull. Ep., 2005, 106 : restes de sacrifices d’apparence funéraire associés à un bloc en bâtière inscrit. Dans le n° 48, ligne 3, il manque l’upsilon final à l’article qui précède le nom du grand-père. L’inscription de Chios (n° 54) doit être citée d’après Graf, Nordionische Kulte (Zurich, 1985), p. 437, I. Chios, 19. Le n° 55 est donné comme provenant de Tigani, toponyme qui correspond au site de Samos. On le trouve désormais dans IG, XII, 6, 2, 602. L’inscription de Thasos (n° 58) n’est, au mieux, qu’un témoignage indirect qui atteste que les Thasiens célébraient des Diasia locales, une fête dont nous ignorons tout, à part le nom. Mieux aurait valu alors citer les Diasia de Téos et les fêtes de Zeus à Abdère qui leur font pendant, cf. Meiggs-Lewis, 30, B, 34 ; SEG, 31, D, 4-5 et 10-11. L’inscription 59, copiée par Cyriaque d’Ancône est sans doute une épitaphe, cf. LGPN, I, s. v. Les inscriptions rupestres d’Olonte (n° 62) sont demeurées inédites : outre Guarducci, elles sont signalées dans BCH, 61 (1937), p. 473 ; CRAI, 1939, p. 274 ; et le Guide des fouilles françaises en Crète (19782), p. 97. L’autel de Cnide (n° 63) a été retrouvé par Newton dans un petit temple dorique, cf. Halicarnassus, Cnidus and Branchidae, II, 2, p. 471 et 755-756. Il a été republié depuis par Blümel, I. von Knidos, I, 188. Cnide (Carie), d’après l’ordre du SEG devrait se trouver juste avant Éphèse (Ionie) et non avant la Grande Grèce. Entre les deux, il faudrait insérer Iasos (Carie) où l’on a retrouvé une dédicace à Z. M., cf. KST, XIV, 2 (1992), p. 97 (SEG, 43, 721) ; PP, 60 (2005), p. 130-134.

 

          Dans le cours du chapitre VII, G. examine la loi sacrée de Sélinonte (p. 188-219). Elle prescrit des sacrifices à Z. M. à Myskos et Z. M. à Euthydamos (en + anthroponyme au génitif). G. montre bien qu’en l’état de la documentation, il est difficile d’établir un lien entre les deux lieux de culte cités par la loi et le champ des stèles. Peut-être que Myskos et Euthydémos étaient de grands ancêtres vénérés dans le champ des stèles, mais on ne peut en avoir la certitude (p. 229).

 

          Selon G., seul le champ des stèles peut être rapporté au culte de Z. M. (p. 216, 224). Il serait totalement indépendant des deux sanctuaires voisins, celui de la Malophoros et l’enclos au naïskos qui dépendrait d’une divinité dont nous ignorerions le nom (p. 222). Il s’agirait d’un culte purement grec : tous les dédicants portent des noms helléniques et s’expriment en grec (p. 217).

 

          G., dans sa conclusion (p. 221-232), définit le champ des stèles de Z. M. comme une aire sacrée sans limites précises et sans forme définie, installée dans une sorte de vacuum entre plusieurs sanctuaires (p. 221-222). Le prétendu péribole extérieur, dont la partie méridionale appartiendrait alors au péribole du sanctuaire dégagé dans le secteur Triolo et le tronçon nord, serait une partie du péribole d’un sanctuaire qui resterait à découvrir et ne constituerait donc qu’une illusion (p. 222). Il avait déjà anticipé cette conclusion p. 216, en expliquant qu’on avait sans doute tort de chercher un espace sacré bien défini et circonscrit. Cette conception d’une aire aux contours flous va à l’encontre de ce que nous savons des sanctuaires grecs qui sont systématiquement bornés et délimités (temenè). Tout au plus pourrait-on admettre que, dans le champ des stèles, l’implantation des pierres s’est faite de manière spontanée, au fil du temps et des offrandes comme c’est le cas dans d’autres sanctuaires.

 

          Cet espace aurait eu une durée de vie limitée du début du VIe siècle jusqu’au milieu du Ve siècle avant J.-C. (p. 222). Cette période de fréquentation extrêmement courte correspond à peu près à la chronologie des inscriptions, mais pas à celle de la céramique (cf. supra). L’aire sacrée était constituée de pierres dressées, en majorité anépigraphes, chacune accompagnée d’un sacrifice et d’un petit dépôt votif (p. 223-224). Le nombre des stèles devait, selon G., dépasser les deux cents, dont seul un très petit nombre était inscrit. Les pierres inscrites auraient plutôt été offertes par des groupes familiaux (p. 223). L’érection des stèles et les rites associés auraient été réitérés pendant la période d’activité du site. Les familles et les patrai auraient, de cette manière, célébré leurs ancêtres sous l’égide de Z. M., divinité protectrice des foyers (p. 223-224).

 

          L’ouvrage est complété par une bibliographie et deux index, pour les toponymes et les noms mythologiques.

 

          En dépit de ses faiblesses et de quelques conclusions aventureuses, la lecture du livre de G. s’avère particulièrement stimulante. L’intérêt principal tient à la publication et à l’analyse des carnets des fouilles menées sous la direction de Gabrici. On lui saura gré d’avoir rassemblé une documentation jusque-là dispersée ou difficile d’accès. Il met le doigt sur l’importance des cultes familiaux, gentilices, ou pseudo-familiaux encore trop peu étudiés.

 

Ajout du recenseur après publication :

Le n° 70, loi sacrée de l’Asclépiéion de Pergame, bien que gravé à l’époque impériale, reprend un texte qui remonte à l’époque hellénistique (d’après la mention de sommes en phocaïques, monnaies d’électrum de Phocée et Mytilène ainsi que d’après l’orthographe).  Il est intéressant de retrouver Z. M. parmi les divinités de l’Asclépiéion à qui les fidèles doivent un sacrifice préliminaire avant de pratiquer l’incubation.