Beeching, Alain - Thirault, Éric - Vital, Joël (dir.): Économie et société à la fin de la Préhistoire, Actualité de la recherche. Actes des 7e Rencontres méridionales de Préhistoire récente tenues à Bron (Rhône), les 3 et 4 novembre 2006, 372 p., ISBN 978-2-35668-016-7 – 30€
(ALPARA – Maison de l’Orient et de la Méditerranée, Lyon 2010)
 
Compte rendu par Walter Leclercq, Université Libre de Bruxelles
 
Nombre de mots : 3320 mots
Publié en ligne le 2011-06-27
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=1269
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          Cet ouvrage est le point final des septièmes Rencontres méridionales de Préhistoire récente qui se déroulèrent à Bron le 3 et 4 novembre 2006. La publication s’articule en trois parties : premièrement, les actes de ces journées réunis sous le thème d’« économie et société à la fin de la Préhistoire » ; une seconde consacrée à l’actualité archéologique en Rhône-Alpes et la troisième en dehors de cette zone géographique.

 

          Les problématiques liées à l’économie apparaissent dès la définition même de la notion [Alain Beeching, économie et société : quelques repères à propos du Néolithique]. L’économie ne peut être isolée des autres considérations – notamment sociales – sur ces sociétés de la Préhistoire. Par conséquent, le terme « économie » se vit attribuer différents qualificatifs en fonction de son implication potentielle au sein de la société : économie de subsistance (activités vivrières, production alimentaire de nature végétale ou animale), économie de production matérielle (de l’acquisition à la production) et économie d’échange (redistribution). L’historiographie de l’anthropologie économique ouvre donc le champ des interprétations possibles pour une meilleure compréhension des faits de la Préhistoire récente. L’économie, mais également des facteurs environnementaux et sociaux ont largement influencé l’agriculture, devenue partie intégrante de ces sociétés, et le développement, en fonction de ces facteurs, de moyens de récolte, notamment l’utilisation de faucilles. À cet égard, les découvertes du Néolithique ancien et moyen, entre autres dans le Sud-Est de l’Espagne, où de nombreux vestiges néolithiques de la seconde moitié du VIe millénaire et du Ve millénaire ont été retrouvés, sont assez révélatrices [Bernard Gassin et al., Variabilité des techniques de récolte et traitement des céréales dans l’Occident méditerranéen au Néolithique ancien et moyen : facteurs environnementaux, économiques et sociaux]. L’étude tracéologique des artefacts lithiques a mis en exergue une récurrence d’usures relativement similaires avec des stries en forme de comète. Leur comparaison avec des modèles expérimentaux semblerait démontrer leur implication fréquente dans la récolte des céréales. À l’opposé, les traces d’usure retrouvées sur des lames similaires en Catalogne, Languedoc et en Provence se présentent non pas sous la forme de comètes mais bien de stries parallèles. Par conséquent, l’analyse tracéologique a permis de distinguer trois groupes différents : le Sud-Est de l’Espagne, caractérisé par des faucilles courbes avec un tranchant denticulé ; la Catalogne et le Sud de la France avec des faucilles à lame longue unique ou à lames multiples en séries parallèles pouvant avoir été utilisées pour séparer la tige de l’épi ; et l’Espagne cantabrique marquée par l’absence de lame pour les moissons (culture de petites parcelles au niveau du cercle familial ?), et ce jusqu’au IIIe millénaire. La combinaison de la tracéologie et de la carpologie permettrait d’établir une chronologie de l’apparition des plantes cultivées, leur diversité et celle des pratiques agraires associées, mais également les relations qu’entretenaient les milieux écologiques avec les contextes culturels, le choix des plantes et les techniques pour les cultiver. Cette dichotomie entre le Sud-Est ibérique et les sites de Provence et du Languedoc se poursuivit dans les relations des populations avec les faunes sauvages : si les Hispaniques recouraient rarement à la chasse, les Provençaux, quant à eux, chassaient volontiers le grand gibier.

 

          Cet outillage nécessitait un approvisionnement constant en matières premières. Cette problématique fut soulevée lors de la découverte du site d’habitat fortifié d’Auriac, dans le couloir de l’Aude [Jean Vaquer et Maxime Remicourt, Rythmes et modalités d’approvisionnement en silex blond bédoulien dans le Chasséen du Bassin de l’Aude : le cas d’Auriac, Carcassonne (Aude)], un site Chasséen méridional « classique ». Le dénombrement et l’analyse des productions de lamelles souligna une prépondérance – à l’exception de quelques vestiges d’obsidienne sarde en faible proportion – de silex blond bédoulien du Vaucluse qui arrivait déjà sur le site d’Auriac sous la forme de petits nucléus mis en forme et traités thermiquement (le non chauffé reste pour l’instant numériquement faible) pour y être débités sur place. Son approvisionnement semble, malgré une source en matières premières éloignée de 280 km, avoir été régulier au cours des trois grandes phases d’occupation du site (il ne souffrit donc d’aucune concurrence avec les produits locaux). A contrario, le site mésolithique de Lalo à Espeluche (Drôme), fouillé en 1996, s’illustre par une importation de silex généralement à un niveau local [Raphaële Guilbert, Alain Beeching et Frédéric Cordier, L’industrie lithique du site castelnovien de plein air d’Espeluche-Lalo (Drôme) : spécificités techniques et culturelles]. Ce site se démarque également par la diversification des chaînes opératoires qui contrastent, à la même époque, avec leurs homologues italiens. Les ateliers de la péninsule italique permirent d’aborder de nombreuses questions relatives à la chaîne opératoire. En effet de nombreuses prospections furent menées sur divers ateliers de production de silex dont aucun habitat n’a pu être isolé [Giorgio Chelidonio, Ateliers de taille de silex dans la Préhistoire récente des Monti Lessini (Verona, Italie)].

 

          Outre le problème lié à l’approvisionnement des matières premières pour l’outillage, les apports en nourriture et en eau constituaient un point crucial auquel ces sociétés préhistoriques devaient apporter une réponse. Dans une période marquée par de profondes transformations tant techniques que sociales, par une spécialisation des sites et une diversification socio-économique (des pratiques funéraires notamment), les sociétés du Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées y apportèrent plusieurs solutions [Gwenaëlle Le Bras-Goude, Estelle Herrscher et Jean Vaquer, Variabilité isotopique de populations chasséennes : implications paléoalimentaires]. En effet, sur un échantillonnage de sept sites de la période chasséenne, on remarque essentiellement un apport nutritionnel basé sur une nourriture de type terrestre, la nourriture issue de milieux aquatiques semblant plus rare. Néanmoins, au sein de cette alimentation, une certaine dichotomie s’est installée : une nourriture à base surtout de viande et de produits laitiers pour les uns (région garonnaise), et une alimentation plus mixte (élevage / agriculture) pour les autres (Languedoc). À la Grande Rivoire à Sassenage (Isère) fut découvert un abri-sous-roche en 1986 [Pierre-Yves Nicod et al., Une économie pastorale dans le Nord du Vercors : analyse pluridisciplinaire des niveaux néolithiques et protohistoriques de la Grande Rivoire (Sassenage, Isère)] qui démontre également ce souci d’adaptation. Les fouilles archéologiques ont mis au jour trois séquences : la première du Mésolithique et du Néolithique ancien ; la seconde avec des niveaux du Néolithique ancien, moyen et final et finalement une troisième avec des niveaux campaniformes, âge des Métaux et gallo-romains. Les analyses sédimentologiques qui y furent effectuées ont relevé la présence d’une activité pastorale, où le bétail était nourri par un apport de branchages (chêne, frêne, tilleul et noisetier pour les plus fréquents) comme fourrage. Néanmoins, la pratique de la chasse était toujours en usage afin de compléter ce régime alimentaire.

 

          Ces grottes et abris-sous-roche étaient rarement monofonctionnels et pouvaient être utilisés à d’autres fonctions que la classique bergerie. La région des Grands Causses illustre parfaitement la grande richesse des occupations dès la fin du Néolithique (Philippe Galant, Économie souterraine et guerre des Gangs sur les Grands Causses à la fin du Néolithique). L’approvisionnement en eau de ces cavités karstiques semblait être particulièrement apprécié. Il s’y développa plusieurs techniques de collation ; soit par captage direct soit par la disposition d’un système de récolte. Ces grottes devinrent également des sources de matières premières. Les Néolithiques semblaient y rechercher de l’argile et de la calcite. Cette dernière, usitée comme dégraissant en grande quantité dans les zones karstiques, pouvait y être facilement prélevée dans ces cavités. Celles-ci devinrent dès lors une source économique indéniable.

 

          Outre cet aspect économique, les grottes faisaient partie du monde des morts et jouèrent un rôle sépulcral [Patrice Courtaud et Patrice Dumontier, La cavité sépulcrale de l’Homme de Pouey à Laruns (64) : les aménagements funéraires dans une grotte de l’âge du Bronze] ou furent l’objet d’émanations « artistiques », ornées de plusieurs peintures, comme en témoignent les sites, encore inédits, du Vaucluse, l’abri du Vau Cluso et celui de Font de l’Oule. Des représentations de signes arboriformes et méandriformes, de personnages masculins, de figures triangulaires et de points attribuables au Néolithique moyen et final, voire parfois du XIXe siècle y furent découvertes [Philippe Hameau, Nouveaux abris à peintures à Fontaines-de-Vaucluse (Vaucluse)].

 

          L’économie de ces sociétés peut être représentée comme un diamant dont les grottes ne constituent qu’une des facettes. Les autres se jouent à la lumière du jour au niveau agricole et de l’outillage. Dans la gamme d’outil, la meule joua un rôle fondamental en liaison avec le développement de l’agriculture (Luc Jaccotey et Annabelle Milleville : Aux origines de la meule : premiers exemples de carrières de moulins de type "va-et-vient", massif de la Serre, Jura). Simple bloc de ramassage aménagé ou choisi pour la prédisposition de sa forme, l’approvisionnement des meules reste encore très mal connu. Si le massif de la Serre fut, aux époques plus récentes, une source majeure dans l’approvisionnement des pierres de meule, plusieurs occupations néolithiques y sont déjà attestées notamment dans les minières pré- et protohistoriques de Malange. L’homme marqua par conséquent de son empreinte le paysage dans lequel il évoluait. Cette anthropisation du paysage fut notamment mise en évidence dans les  Pyrénées et la Cerdagne [Romana Harfouche Agriculture en terrasses à haute altitude au cours de l’âge du Bronze dans les Pyrénées-orientales (massif du Carlit)]. L’explosion des interventions préventives ces dernières années a permis de développer les études sur l’occupation et l’exploitation des territoires du Néolithique et de l’âge du Bronze. Ces recherches montrent que les préjugés sur le simple habitat temporaire en montagne doivent être révisés, car cet habitat est beaucoup plus complexe que précédemment envisagé. En effet, une activité agricole avec un enrichissement des sols et des terrassements afin de pallier à l’érosion de ceux-ci semblerait avoir été détectée. Les produits de l’agriculture devaient faire l’objet d’une sauvegarde vitale grâce aux fosses silos qui foisonnèrent au Néolithique, notamment dans la moyenne vallée du Rhône pour le Néolithique moyen et final [Alain Beeching et al., Les sites à fosses circulaires du Néolithique et de l’âge du Bronze ancien en moyenne vallée du Rhône : approches typologiques et fonctionnelles, implications économiques et sociales]. Si des exemples antérieurs, datés du Néolithique ancien sont à signaler, ce type de fosses est généralement interprété comme dépotoir d’une structure d’habitat connexe. Néanmoins, certaines ne peuvent, par leur type de remplissage (la plupart du temps d’origine non anthropique), rentrer dans cette classification. On observe une certaine récurrence d’inhumation de corps sélectionnés (souvent des femmes et des immatures), ce qui lierait le monde des morts à celui du monde agricole. Pour l’âge du Bronze, ces fosses silos pourraient occuper une position centrale dans la structure de l’habitat. Un exemple concret de ce type de sépulture au sein d’une fosse fut découvert entre autres sur le site de Montélimar (Drôme) où leur morphologie n’est pas différente de celles à connotation domestique [Yaramila Tchérémissinoff, Une sépulture chasséenne et un dépôt symbolique annexe (?) à Montélimar (Drôme), Porte de Provence (Zone 5)]. Dans la vallée du Rhône, au sud de Valence, ce site de Montélimar faisait partie d’un vaste ensemble chasséen de près de 250 hectares. Il a fait l’objet de plusieurs fouilles disparates depuis 1976 qui ne rendirent pas immédiatement compte de l’importance du site. Les différentes recherches archéologiques ont livré près de 500 fosses de diverses fonctions, 150 structures empierrées et 40 avec des restes humains. La majeure partie de ces structures se rapporte au Chasséen récent sans savoir s’il s’agit d’une occupation continue ou à intervalles. Les fouilles de 2006, sur 16194 m², permirent d’exhumer une majorité de structures chasséennes (Néolithique moyen) comprenant près de 10 fosses, un puits, une sépulture et plus de 70 structures de combustion sur pierres chauffées sur un alignement de 100 m (contemporaines?). En l’absence de découvertes associées, les auteurs ont conservé à titre provisoire, une fonction de « cuisson » [Alain Beeching et al. Montélimar - Le Gournier : historique des recherches et présentation d’un "grand site" chasséen en vallée du Rhône ; Jean-Michel Treffort et Philippe Aux, Montélimar - Portes de Provence, Zone 5 : des alignements de foyers à pierres chauffées néolithiques dans le secteur du Gournier]. D’autres structures de ce genre furent mises au jour au cours des fouilles de 2005 à Cournon d’Auvergne. Elles livrèrent un unique horizon d’occupation avec 31 structures de combustion et 11 structures excavées attribuables au Néolithique moyen. L’analyse des pierres constituant ces structures de combustion écarte toute position secondaire. Elles furent souvent aménagées par le creusement au préalable d’une cuvette et avaient pour caractéristique une sole caillouteuse, l’absence de résidus et de produits de combustion stratifiés, une forme de plan ovalaire ou circulaire avec des dimensions comprises entre 1,5 et 1,8 m. Les pierres qui les constituent se déclinent en trois groupes : pierres, pierres et galets, et galets dont l’approvisionnement se faisait dans un rayon de 4 km [Carine Muller-Pelletier, Les structures de combustion à pierres chauffées du Néolithique moyen du site 1 des Acilloux (Cournon-d’Auvergne, Puy-de-Dôme)].

 

          L’archéologie et la prospection ont permis, ces dernières années, de mettre en évidence de nombreux sites du Néolithique [Thierry Argant, Nouveaux indices d’occupation préhistorique en rive gauche de la Saône à Lyon 4e (Rhône) ; Jérôme Rousseau et al., Les occupations néolithiques de la colline de Port-Punay à Châtelaillon-Plage (Charente-Maritime)]. Les fouilles de la grotte de la Chauve-Souris entre 1981 et 1987, notamment, mirent au jour une dizaine de phases dont émergèrent des séquences chronologiques du Néolithique au Premier âge du Fer. La séquence du Néolithique final se caractérise par une production de jattes, de formes carénées et de récipients très décorés par incision et parfois de cannelures [Joël Vital, Les séquences céramiques de la Balme de Sollières-Sardières (Savoie) et de la grotte de la Chauve-Souris à Donzère (Drôme) : implications sur le Néolithique final transalpin, le phasage et le concept de Remedello]. Les analyses polliniques, dont l’importance ne doit plus être soulignée, ont permis de révéler un apport d’arbustes pour les animaux au sein de l’abri-sous-roche [Jacqueline Argant et Catherine Latour-Argant, Abris sous roche et taphonomie pollinique].

 

          À ces différentes recherches s’ajoutent pour la compréhension de ces sociétés, d’une part, les études sur du matériel céramique, notamment sur le groupe culturel de Chassey-Cortaillod-Lagozza où il fut mis en évidence une continuité géographique d’une trentaine d’individus. Néanmoins, cette homogénéité reflète des variations importantes dans l’apparition des attributs céramiques [Maria A. Borello, Chassey-Cortaillod-Lagozza...]. D’autre part, la pathocénose - ou l’étude de l’ensemble des états pathologiques dans une population donnée - montre une récession des conditions sanitaires du Néolithique à l’âge du Fer accompagnées par des contraintes physiques (hernies discales chez les femmes à l’âge du Bronze, fractures vertébrales chez les hommes à l’âge du Fer [Michel Billard, évolution des pathocénoses du Néolithique moyen à La Tène sur des séries ostéo-archéologiques de Limagne d’Auvergne]. 

 

          L’ouvrage se termine par la présentation des premières découvertes mégalithiques dans le Piémont. Si cette région n’avait encore livré aucune trace de mégalithisme, les nouvelles recherches montrent bien la présence de ce dernier à travers à la fois des statues-menhirs, qui n’ont encore aucun parallèle au sud des Alpes, et des stèles aniconiques. Des tombes collectives furent également mises au jour ces dernières années. Pour l’instant, il demeure encore délicat de mettre en évidence des influences culturelles dans une région où les caractères mégalithiques des faciès d’Italie du Nord et transalpins sont à la fois entremêlés et opposés [Francesco Rubat Borel, Premières données à propos du mégalithisme dans les Alpes du Piémont].

 

          Si, à la lecture du titre, on pourrait s’attendre à un ouvrage spécialisé – et il l’est en effet –, celui-ci demeure toutefois d’une consultation et d’une lecture agréables. L’économie des sociétés de la Pré- et Protohistoire y est largement abordée sur de multiples points. Ne faisant aucunement  abstraction des anciennes études menées sur des sujets similaires, les nouvelles recherches qui y sont développées ouvrent une nouvelle réflexion très large sur les différents aspects de l’économie et leurs impacts au sein de ces sociétés. Par sa conception, l’ouvrage, par les multiples questions qui y sont soulevées, permet à l’archéologue de pouvoir extrapoler facilement sa lecture à son expérience personnelle des sites étudiés.

 


 

Sommaire

 

Alain Beeching

Avant-propos, p. 9

 

Thème : économie et société à la fin de la Préhistoire

 

Alain Beeching

Économie et société : quelques repères à propos du Néolithique, p. 13

 

Bernard Gassin, Nuno F. Bicho, Laurent Bouby, Ramón Buxó y C apdevila, Antonio F. Carvalho, Ignacio Clemente Conte,

Juan Francisco Gibaja, Jesús Gonzàlez Urquijo, Juan José Ibàñez Estévez, Jimmy Linton, Philippe Marinval, Belén Márquez,

Leonor PeñaChocarro, Guilhem Pérez Jordà, Sylvie Philibert, Amelia del Carmen Rodríguez Rodríguez et Lydia Zapata

Variabilité des techniques de récolte et traitement des céréales dans l’Occident méditerranéen au Néolithique ancien et moyen : facteurs environnementaux, économiques et sociaux, p. 19

 

Jean Vaquer et Maxime Remicourt

Rythmes et modalités d’approvisionnement en silex blond bédoulien dans le Chasséen du bassin de l’Aude : le cas d’Auriac, Carcassonne, (Aude), p. 39

 

Gwenaëlle Le Bras-Goude, Estelle Herrscher et Jean Vaquer

Variabilité isotopique de populations chasséennes : implications paléoalimentaires, p.  57

 

Pierre-Yves Nicod, Régis Picavet, Jacqueline Argant, Jacques Léopold Brochier, Louis Chaix, Claire Delhon, Lucie Martin,

Bernard Moulin, Dominique Sordoillet et Stéphanie Thiébault

Une économie pastorale dans le Nord du Vercors : analyse pluridisciplinaire des niveaux néolithiques et protohistoriques de la Grande Rivoire (Sassenage, Isère), p. 69

 

Philippe Galant

Économie souterraine et guerre des gangs sur les Grands Causses à la fin du Néolithique, p. 87

 

Luc Jaccottey et Annabelle Milleville

Aux origines de la meule : premiers exemples de carrières de moulins de type « va-et-vient », massif de la Serre, Jura, p. 109

 

Romana Harfouche

Agriculture en terrasses à haute altitude au cours de l’Âge du Bronze dans les Pyrénées-Orientales (massif du Carlit), p. 125

 

Alain Beeching, Jacques Léopold Brochier, Sylvie Rimbault et Joël Vital

Les sites à fosses circulaires du Néolithique et de l’Âge du Bronze ancien en moyenne vallée du Rhône : approches typologiques et fonctionnelles, implications économiques et sociales, p. 147

 

Actualité en Rhône-Alpes

 

Raphaële Guilbert, Alain Beeching et Frédéric Cordier

L’industrie lithique du site castelnovien de plein air d’Espeluche-Lalo (Drôme) : spécificités techniques et culturelles, p. 173

 

Alain Beeching, Jacques Léopold Brochier, Frédéric Cordier, Dominique Baudais, Philippe Hénon, Frédéric Jallet,

Jean-Michel Treffort et Karine Raynaud

Montélimar – Le Gournier : historique des recherches et présentation d’un « grand site » chasséen en vallée du Rhône, p. 187

 

Jean-Michel Treffort et Philippe Alix, avec la collaboration d’Anne-Claire Mauger

Montélimar – Portes de Provence, zone 5 : des alignements de foyers à pierres chauffées néolithiques dans le secteur du Gournier, p.  207

 

Yaramila Tchérémissinoff, Philippe Alix, Vérane Brisotto, Frédérique Ferber et Sylvie Saintot

Une sépulture chasséenne et un dépôt symbolique annexe (?) à Montélimar (Drôme), Portes de Provence (zone 5), p. 223

 

Joël Vital

Les séquences céramiques de la Balme de Sollières-Sardières (Savoie) et de la grotte de la Chauve-Souris

à Donzère (Drôme) : implications sur le Néolithique final transalpin, le phasage et le concept de Remedello, p. 237

 

Thierry Argant, Catherine Latour-Argant et Stéphane Gaillot

Nouveaux indices d’occupation préhistorique en rive gauche de la Saône à Lyon 4e (Rhône), p. 255

 

Jacqueline Argant et Catherine Latour-Argant

Abris sous roche et taphonomie pollinique, p.  263

 

Actualité hors Rhône-Alpes

 

Jérôme Rousseau, Gisèle Allenet de Ribemont, Pascal Bertran, Séverine Braguier, Catherine Dupont, Pierrick Fouéré,

Philippe Forré, Michel Coutureau et Jean-Marie Jauneau

Les occupations néolithiques de la colline de Port-Punay à Châtelaillon-Plage (Charente-Maritime), p. 269

 

Maria A. Borello

Chassey-Cortaillod-Lagozza, p. 293

 

Carine Muller-Pelletier, avec la collaboration de David Pelletier

Les structures de combustion à pierres chauffées du Néolithique moyen du site 1 des Acilloux (Cournon-d’Auvergne, Puy-de-Dôme), p. 305

 

Michel Billard

évolution des pathocénoses du Néolithique moyen à la Tène sur des séries ostéo-archéologiques de Limagne d’Auvergne (Puy-de-Dôme), p. 317

 

Francesco Rubat Borel

Premières données à propos du mégalithisme dans les Alpes du Piémont, p. 327

 

Giorgio Chelidonio

Ateliers de taille de silex dans la Préhistoire récente des Monti Lessini (Verona, Italie), p. 339

 

Patrice Courtaud et Patrice Dumontier

La cavité sépulcrale de l’Homme de Pouey à Laruns (64) : les aménagements funéraires dans une grotte de l’Âge du Bronze, p. 347

 

Philippe Hameau

Nouveaux abris à peintures à Fontaine-de-Vaucluse (Vaucluse), p. 359