Bridey, François: L’iconographie du décor peint de la céramique de Suse I. Les coupes des collections du musée du Louvre et du musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye. Collection "Mémoires de recherche de l’Ecole du Louvre". 296 pages, catalogue :726 ill. NB (1/8 p.), 92 fig. (1/6 p.) insérées ds texte; XVI planches couleur, 56 ill.
couleur. 21 x 29,7. ISBN Ecole: 978-2-9041-8729-4; ISBN RMN: 978-2-7118-5864-4, SZ 00 5864.
(Ecole du Louvre, Paris 2011)
 
Rezension von Virginia Verardi, Institut national du patrimoine
 
Anzahl Wörter : 2859 Wörter
Online publiziert am 2012-02-29
Zitat: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Link: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=1379
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          Prix de l’association de l’Ecole du Louvre en 2009, cet ouvrage est la publication d’un mémoire de maîtrise de l’Ecole. Doté d’un index extrêmement détaillé, il a pour but d’étudier de façon très précise toute l’iconographie de la céramique de Suse niveau I.

 

          Ce livre bénéficie de deux préfaces, la première, par Agnès Benoit, conservateur en chef au département des Antiquités orientales du Louvre, en charge des collections iraniennes anciennes et directrice de ce mémoire, et une autre par Christine Lorre, conservateur au Musée de Saint-Germain-en-Laye, qui a également suivi le mémoire. Agnès Benoit explique, à travers sa préface, le choix de François Bridey  dans l’attribution pour étude du corpus des coupes (plutôt que les boisseaux ou les formes fermées) : il s’agit de la forme qui s’adaptait le plus au développement de décors variés, d’où le grand nombre de figures, notamment animales, qui y sont représentées. Christine Lorre s’est plutôt penchée sur les techniques utilisées pour la réalisation de ces céramiques extraordinaires, ce sujet ayant attiré l’attention de nombreux chercheurs au Musée de Saint-Germain-en-Laye.

 

          L’ouvrage est enrichi d’un catalogue très fouillé (bien que pas totalement exhaustif, cf. infra), ainsi que de nombreuses annexes. L’Annexe 1 est une table de concordance entre le numéro d’inventaire AS (l’inventaire de fouilles), le numéro d’inventaire Sb (inventaire définitif) et celui du catalogue personnel de l’auteur. L’Annexe 2 est une liste indicative des coupes non remontées appartenant aux collections du musée du Louvre. L’Annexe 3 est une compilation des céramiques susiennes déposées dans des musées étrangers. Enfin l’Annexe 4 concerne la correspondance entre l’Ashmolean Museum d’Oxford et le musée du Louvre à propos du dépôt d’objets susiens de 1921.

 

          Le cœur du travail est l’étude iconographique des vases : chaque motif décoratif, qu’il soit géométrique, végétal, animalier ou, plus rarement, anthropomorphe a été répertorié et étudié dans son interaction avec les autres décors, et les décors eux-mêmes ont été replacés dans la koinè culturelle iranienne de la fin du Ve - début du IVe millénaire.

 

          Douze pages (p.16-28) sont consacrées à l’histoire des fouilles à Suse : depuis l’identification en 1810 de Suse comme étant l’ancienne Chuchan de la Bible par l’Anglais Robert Gordon, en passant par les fouilles de Kenneth Loftus en 1851, celles de Marcel Dieulafoy  en 1885-1886, pour arriver à celles de Jacques de Morgan à partir de 1897 (la nécropole ne sera fouillée qu’en 1906-1908), suivies par celles par Roland de Mecquenem (en 1927 puis en 1936-1937) et enfin les premières fouilles véritablement scientifiques, celles de Roman Ghirshman et Jean Perrot (entre 1946 et 1979).

 

          L’auteur, loin de se « contenter » des coupes conservées au Louvre, a étudié les corpus du musée de Saint-Germain-en-Laye ainsi que de nombreuses autres villes comme Oxford. Il a tenté de retracer toute l’histoire des vases susiens, qui se trouvent dans des endroits parfois très inattendus, comme le National Museum de New Delhi en Inde.

 

          Le travail a donc consisté, en un premier temps, en une recension du corpus par un récolement des collections du Louvre et au domaine national de Saint-Germain-en-Laye, par l’étude des rapports de fouilles et des archives, notamment les registres d’inventaire, ce qui a permis de dresser un panorama le plus complet possible des dépôts faits par le Louvre à différentes institutions. Outre les quatre musées cités plus haut, le Louvre a déposé des vases susiens dans les musées des villes de Cannes, Marseille, Montpellier, Rouen, Sèvres et Strasbourg ainsi qu’au Musée Guimet de Paris (actuellement ils ont quasiment tous réintégré les collections du Louvre, à l’exception des collections de Marseille et du Musée Guimet) ; il faut mentionner en outre un dépôt de vases susiens à l’Université de Paris I.

 

          A l’étranger, les vases de Suse ont fait l’objet de nombreux échanges : en premier lieu avec le musée d’Oxford (dès 1920), puis avec Cambridge et Londres au Royaume-Uni, Héraklion en Grèce, Rome et Florence en Italie, Leyde aux Pays-Bas, Marburg en Allemagne, Copenhague au Danemark, Buffalo, New York, Philadelphie aux Etats-Unis, Ottawa et Toronto au Canada, Alep en Syrie. Aux vases conservés dans ces musées s’ajoutent les collections restées en Iran, que l’on peut trouver à Suse ou à Téhéran (Musée Iran Bastan). Signalons au passage que la liste complète des dépôts ainsi que les années correspondantes se trouvent dans un tableau en Annexe 3, p. 270. Malgré cette recherche, l’auteur tient à préciser que le catalogue n’est pas exhaustif, bien que la grande majorité des pièces ait été rassemblée, car les pièces restées en Iran ou se trouvant dans des musées hors de France n’ont pas pu être examinées.

 

          La plupart des collections susiennes se trouve néanmoins au musée du Louvre, en vertu des conventions de 1895 et de 1900 relatives à la concession des antiquités de la Perse. Un certain nombre d’objets fut déposé à la demande de Jacques de Morgan dans différents musées parisiens : le Cabinet des Médailles de la Bibliothèque Nationale, reçut les collections monétaires, le Muséum d’histoire naturelle de Paris et l’Ecole des Mines reçurent les collections zoologiques et celles des vertébrés fossiles et des invertébrés fossiles. Le musée de Saint-Germain-en-Laye reçut des objets en céramique, mais aussi des coquillages et du métal ainsi qu’un abondant matériel lithique.

 

          Dans la partie typologique, l’auteur a remarqué en premier lieu qu’en dépit d’une apparente unicité et individualité des vases mis au jour dans la nécropole de Suse, il y a une série de « schémas-type » déclinés en différentes variantes par les peintres-céramistes susiens. Huit types ont donc été reconnus, divisés en trois « rythmes » : bipartite (type 1), tripartite (type 2), quadripartite (type 1 bis) (cf. le sommaire pour la liste complète des types et sous-types). L’auteur s’est attaché à étudier de façon systématique les décors et leur organisation : décors d’animaux, de végétaux ou géométriques ; placés en rondes ou en métopes ; compositions bipartites, tripartites ou quadripartites....

 

          D’un intérêt particulier est le chapitre dédié aux coupes de type 6, dans lequel l’auteur a proposé une nouvelle interprétation pour les décors ondulés, présents non seulement sur les coupes, mais aussi sur les boisseaux de l’époque de Suse I. L’auteur propose de voir une inspiration provenant de l’art de la vannerie [1]. Les récipients en vannerie sont probablement plus anciens que la céramique elle-même, bien que peu d’exemplaires ne soient arrivés jusqu’à nous. Les récipients en vannerie, de différentes sortes (« corbeille », « paniers » [2] sont cités dans la liste har.ra=hubullu dont les plus anciennes attestations pour les tablettes qui nous concernent datent de l’époque paléo-babylonienne) [3]. Bien que la représentation ne soit pas extrêmement parlante du point de vue de la reconnaissance des techniques de vannerie, des vases portant ce décor existent par ailleurs en Iran, comme le vase en chlorite Sb 2829 du Musée du Louvre [4]. Cette représentation, bien qu’un peu plus tardive, est très clairement celle d’une vannerie [5] qui révèle le même type de tressage que l’empreinte du calfatage en bitume d’une petite corbeille datant du IVe millénaire (Louvre, inv. Sb 11554) que l’auteur de l’ouvrage recensé ici mentionne p. 57. Il est donc bien vraisemblable que dans les vases en céramique de Suse I on ait tenté, sur certains exemplaires, de représenter en peinture ce type de récipients maintenant disparus.

 

          Ce convaincant essai d’interprétation nous fait regretter que l’auteur n’ait pas tenté de réinterpréter les « animaux-peignes » (p. 55 et p. 83-86), dont la classification dans la catégorie « animaux » me semble encore à justifier par des exemples parlants. En effet, à l’opposé des nombreux autres animaux figurant dans cette iconographie, comme les chiens, les échassiers, les scorpions, les tortues etc., qui sont tous de type plus ou moins réaliste, le nom même d’ « animaux-peignes » montre que l’on n’arrive toujours pas à identifier l’espèce animale représentée, dont la représentation serait très abstraite. L’interprétation comme étant un « animal » à cause de la présence de « cornes » ou des « têtes d’oiseaux » ne me semble pas certaine par le simple fait de l’absence de toute autre forme d’animal bicéphale ou hybride, autre que les « animaux-peignes », sur les vases de Suse I. Les « animaux-peignes seraient donc les seuls animaux apparaissant de façon abstraite et (souvent) bicéphales. Les formes de comparaison que l’auteur utilise, provenant de Tepe Sialk [6], nous semblent relativement éloignées des « animaux-peignes ».

 

          Le chapitre sur les techniques de fabrication des céramiques de Suse I, bien qu’il ne soit pas central dans l’étude, nous fournit néanmoins une information très intéressante sur les dernières recherches faites en ce sens par le C2RMF. Il nous donne des informations très précises sur la composition de la pâte, sur l’origine des argiles (montrant une fabrication locale de ces vases), sur la technique de façonnage au colombin. L’idée de Pottier [7] sur l’usage du tour rapide et celle de Le Breton [8] sur l’usage de la tournette (« slow wheel ») sont actuellement abandonnées. La cuisson est également examinée : on trouve une très intéressante mention de la découverte par de Mecquenem d’un four de potier sur l’acropole de Suse [9] (p. 67). Le fait qu’aucun autre four de potier n’ait été retrouvé par de Mecquenem fait supposer à l’auteur que les céramiques auraient pu être produites dans les sites voisins de Suse, comme Tépé Djaffarabad. Mais cette absence de fours n’est-elle pas en partie due à la technique « en tranchées » utilisée par de Morgan qui aurait pu faire disparaître d’autres vestiges de four moins bien conservés ?

 

          Enfin une partie de l’ouvrage est dédiée uniquement au répertoire des motifs décoratifs de la céramique de Suse I, où l’auteur s’essaie à une identification des espèces animales et végétales représentées, sur la base de comparaisons avec de la céramique d’autres sites (comme Tépé Djaffarabad, Tépé Bouhallan, Tépé Sialk, Tall-i Bakun) voire de la petite plastique (comme le mouflon de Suse I) ou de l’orfèvrerie (petit chien en or ou pendeloque en pierre rose tous deux de Suse II). Nous ne reviendrons pas ici sur le cas des « animaux-peignes » commentés plus haut, mais notons que l’auteur cite d’autres interprétations possibles, telle que celle de Toscanne [10] comme étant des objets de toilette féminine ; celle de Charvàt [11] qui y voit des coiffes de chef ; celle de Huot [12] qui propose d’y reconnaître des métiers à tisser ou Conteneau qui veut y voir des nuages déversant de la pluie. Signalons en passant deux petites erreurs dans la note 458 : d’une part, il s’agit bien de Georges Contenau, et non Contenaud comme écrit en bibliographie ;  d’autre part, l’ouvrage est paru en 1938 et non en 1939.

 

          Par opposition, nous apprécions la prudence avec laquelle l’auteur utilise le terme de « camélidés », auquel il préfère le terme générique de « petit herbivore » (p. 91), au vu du peu d’éléments permettant de reconnaître positivement un dromadaire, comme proposé par Pottier [13]. La même remarque vaut pour la réinterprétation des « carquois » suggérée en 1912 par Pottier [14], comme « roseau dans les marais » [15] ou « cigognes dans un nid » [16]. L’auteur préfère garder l’interprétation de carquois, par comparaison avec des représentations sur des sceaux susiens contemporains [17].

 

          La dernière partie de ce chapitre s’intéresse aux emblèmes divins et aux figures humaines. L’auteur a répertorié toutes les figures, entières ou fragmentaires, qu’il a pu identifier dans son corpus, portant des outils ou des armes, vêtus ou dévêtus, arborant des couvre-chefs ou non. Le rapprochement de certaines figures cornues avec le « génie cornu » dont la représentation est commune à la sphère culturelle s’étendant de Tépé Gawra à la plaine de Susiane et au Luristan nous semble particulièrement important, car il démontrerait une relation entre Suse et des régions fort éloignées, qu’elle soit directe ou indirecte.

 

          Un dernier point important à signaler est le commentaire du rapprochement des personnages portant une bêche et le dieu Marduk mésopotamien proposé par Hole [18], identifiant les personnages des coupes Sb14226 et Sb 3157 comme « des chefs des premiers temps personnifiant peut-être une divinité agraire ». L’auteur propose une intéressante comparaison avec la glyptique archaïque du Luristan, où les bêches triangulaires sont associées à des serpents entrelacés, qui pourraient identifier le personnage comme un homme au statut particulier, prêtre ou « sorcier » incarnant la divinité lors de certaines cérémonies (p.103). L’auteur propose, au vu de la rareté de telles représentations, qu’elles soient réservées à certains personnages au statut particulier dans la société. Les vases portant ce type de décor auraient donc été réalisés spécialement pour leurs tombes et marqueraient leur rang, au même titre que les rares objets de métal (haches plates ou miroirs).

 

          Dans sa conclusion l’auteur met en évidence le fait qu’une telle recherche iconographique devrait être étendue à la totalité des vases de Suse I (les boisseaux, les formes fermées) et qu’il faudrait également faire une étude stylistique permettant de reconnaître la main d’artisans particuliers. Il termine sur une mise en évidence de la place prépondérante de la figure du bouquetin, lié à la pratique de la chasse, tout comme la présence de carquois et de chiens saluki, en association avec les flots et les rameaux végétaux, qui semblent l’associer à la fertilité (p. 104).

 

          Dans la deuxième moitié de son ouvrage, l’auteur fournit une série de photos en couleurs (une sélection de coupes présentant les principaux thèmes commentés) ainsi que son catalogue complet (avec presque à chaque fois une photo noir et blanc) qui sont extrêmement utiles pour suivre le développement du discours par les renvois aux numéros de catalogue dans le texte. Le catalogue se présente sous forme d’un tableau mentionnant la caractéristique iconographique du vase, la pâte, les dimensions, le type de décor (selon la répartition présentée dans le texte), un bref commentaire, la localisation et (si elle existe) une brève bibliographie mentionnant l’objet en question.

 

          La bibliographie, très dense, présente un nombre d’ouvrages et d’articles allant des plus anciens (datant de l’époque des fouilles de Suse) aux publications les plus récentes. Malgré quelques (rares) oublis de titres mentionnés en note de bas de page, cette bibliographie me paraît extrêmement complète. Mentionnons ici qu’il manque le titre cité à la note 397 : il s’agit de Heidi G. Parker, L.V. Kim, N.B. Sutter, S. Carlson, T.D. Lorentzen, T.B. Malek, G.S. Johnson, H.B. DeFrance, E.A. Ostrander et L. Kruglyak, 2004, « Genetic Structure of the Purebred Domestic Dog », Science, 304, 5674, p. 1160-1164.

 

          En conclusion, nous considérons que cet ouvrage est un outil très important pour l’étude de la céramique de Suse I et nous ne pouvons que souhaiter une étude ultérieure du reste du corpus, tout en espérant que l’auteur se montre un peu plus intrépide dans certaines interprétations abstraites.

 

 

 

Notes

 

[1] Hole et al. 1969 : 220-222. 

[2] Joannès, Lyonnet 2001 : 904-905 

[3] Landsberger 1959 : 1-70 

[4] Fouilles J. de Morgan, R. de Mecquenem 

[5] Agnès Benoit, dans son manuel sur les civilisations du Proche-Orient ancien, parle de représentations de nattes. Benoit, 2003 : 243.

[6] Ghirshman 1938 : pl. XLIX et L-A. 

[7] Pottier 1912 : 27 et 29-30 

[8] Le Breton 1957 : 91 

[9] Mecquenem 1934 : fig. 42. 

[10] Toscanne 1916 : 202 

[11] Charvàt 2006 : 61-72, 85-86 et 105 

[12] Huot 2004 : 69 

[13] Pottier 1923 : pl. 9.3 

[14] Pottier 1912 : 27-103 

[15] Contenau 1943 : 177 

[16] Toscanne 1916 : 193-203 

[17] Amiet 1971 : fig. 59.7 

[18] Hole 1992 : 34 n°2 

 

 

 

Bibliographie

 

Amiet P., 1971, « La glyptique de l’Acropole (1969-1971), Tablettes lenticulaires de Suse », Cahiers de la Délégation Archéologique Française en Iran, I, p. 317-333.

Benoit A., 2003, Art et Archéologie : les civilisations du Proche-Orient ancien, Manuels de l’Ecole du Louvre, RMN, Paris

Charvàt P., 2006, Iconography of Pristine Statehood, Painted Pottery and Seal Impressions from Susa, southern Iran, Karolinum Press, Prague.

Contenau G., 1938, « The Early Ceramic Art » in Arthur A. Pope, A Survey of Persian Art, vol. I, p. 179, n.1.

Ghirshman R., 1938, Fouilles de Tepe Sialk, près de Kashan, 1933, 1934, 1937, vol. 1. Musée du Louvre, Département des Antiquités Orientales, Série Archéologique IV, Paris.

Hole F., Flannery K.V., Neely J.A, 1969, « matting, basketry and textiles », Prehistory and Human Ecology of the Deh Luran Plain. An Early Sequence from Khuzistan, Iran, Memoirs of the Museum of Anthropology, University of Michigan, 1, Ann Arbor, p. 220-222.

Hole F., « The Cemetary of Susa : An Interpretation » in Prudence H. Harper, Joan Aruz et Françoise Tallon (eds), The Royal City of Susa. Ancient Near Eastern Treasures in the Louvre, The Metropolitan Museum of Art, New York, p 26-31.

Huot J.L., 2004, Une archéologie des peuples du Proche-Orient I : des premiers villageois aux peuples des cités-Etats, Errance, Paris.

Joannès F., Lyonnet B., 2001, « vases et récipients », Dictionnaire de la civilisation mésopotamienne, Robert Laffont, Paris : p. 901-905.

Landsberger B., 1959, « The Series Har-ra=hubullu. Tablets VIII-XII », Material for Sumerian Lexikon, VII, Pontificium Institutum Biblicum, Rome : p. 1-70 (tablettes VIII-IX).

Le Breton L., 1957, « The Early Period at Susa, Mesopotamian Relations », Iraq, XIX, p. 79‑124.

Pottier E., 1912, « Etude historique et chronologique sur les vases peints de l’Acropole de Suse », Mémoires de la délégation en Perse, XIII, Leroux, Paris.

Pottier E., 1923, Corpus Vasorum Antiquorum, France, I, Paris : Musée du Louvre, 1, E. Champion, Paris.

Toscanne P. 1916, « Les vases à cigogne dans la céramique susienne », Revue d’Assyriologie et d’Archéologie, XIII, p. 193-203.