AA.VV.: Campanati, Raffaella Farioli - Rizzardi, Clementina - Porta, Paola - Augenti, Andrea - Baldini Lippo (ed.), Ideologia e cultura artistica tra Adriatico e Mediterraneo orientale (IV-X secolo). Il ruolo dell’autorità ecclesiastica alla luce di nuovi scavi e richerche : atti del convegno internazionale, Bologna-Ravenna, 26-29 novembre 2007, 462 p. ill. ; 30 cm, Collection "Studi e scavi", 19
(Ante Quem, Bologne 2009)
 
Rezension von Anne Michel, Université Michel de Montaigne-Bordeaux3
 
Anzahl Wörter : 2985 Wörter
Online publiziert am 2011-07-12
Zitat: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Link: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=1526
 
 


          Le colloque international organisé par l’université de Bologne à Ravenne et Bologne du 26 au 29 novembre 2007 sous la présidence scientifique de R. Farioli Campanati avait pour thématique l’autorité ecclésiastique et son rôle dans la société tardo-antique et haut médiévale en Méditerranée centrale et orientale. Les interventions publiées dans les actes, forts de 462 pages, s’attachent plus particulièrement à la « committenza » épiscopale, la construction ecclésiastique, l’évolution du langage artistique, la christianisation des campagnes, aux transformations du territoire et au rapport entre christianisme oriental et christianisme occidental, avec l’ambition affichée de proposer une mise à jour des connaissances dans ces domaines.

 

          Les contributions, de nature très diverse (articles de synthèse côtoyant les analyses d’exemples dans des domaines touchant à l’épigraphie, l’archéologie, l’histoire ou l’histoire de l’art), sont présentées selon un ordre géographique allant de la Grèce à l’Égypte, puis de l’Albanie à l’aire adriatique, une section de l’ouvrage étant plus spécifiquement dédiée à Ravenne, lieu où s’est tenu le colloque.

 

          L’ouvrage s’ouvre sur une réflexion de J.-P. Caillet autour de la notion d’évergétisme, qui s’interroge sur la pertinence de l’emploi du terme en milieu chrétien, pour cerner les modalités et les supports de ses manifestations à travers le temps (du IVe au VIIIe siècle) et l’espace (de l’Italie à la Méditerranée orientale).

 

          Dans la section dédiée aux régions grecques, P. Assimakopoulou-Atzaka et M. Parcharidou-Anagnostou s’attachent à l’apport des inscriptions épiscopales sur mosaïque de Grèce du IVe au VIIe. Ces inscriptions, souvent placées dans l’église épiscopale ou ses annexes, fournissent d’utiles précisions prosopographiques ainsi que sur l’histoire locale, et permettent de compléter les listes épiscopales. Elles témoignent de la spiritualité des évêques, de leur connaissance de la culture grecque antique et supposent leur participation à la conception des programmes iconographiques ornant les édifices. Deux contributions présentent un bilan des dernières recherches effectuées dans la basilique et la rotonde de Mitropolis  à Gortyne (Crète) (R. Farioli Campanati, M. Ricciardi). Ces deux articles ouvrent de nouvelles perspectives sur l’histoire de Gortyne à l’époque paléochrétienne. Ils sont complétés par une contribution d’I. Baldini Lippolis dédiée à l’attitude des Chrétiens envers la sculpture classique du IVe au VIIe siècle, comme révélateur d’une histoire des mentalités et de la religion à travers l’archéologie (étude du lieu de découverte des sculptures) et l’histoire de l’art (analyse stylistique pour les datations). La section dédiée à la Grèce se conclut par un article archéologique très technique d’A. Mentzos sur le premier état de l’église Sainte-Sophie de Thessalonique.

 

          La Turquie est illustrée par une contribution à deux voix qui donne un panorama général sur des recherches menées à Elaiussa Sebaste (Isaurie-Cilicie) par la mission archéologique italienne. En première partie, M. Morselli s’attache à suivre le développement topographique de la localité. M. Ricci donne ensuite une description détaillée  des vestiges cités, notamment des fours à amphores, des édifices d’habitat, principalement un grand complexe doté d’un portique circulaire qui pourrait être la résidence du comes per Isaurian signalé dans la Notitia Dignitatum, de la basilique chrétienne à double abside de l’agora et de ses dépendances. Il s’interroge ensuite sur les évidences liées à l’abandon de la ville et aux traces de fréquentation du site à l’époque médiévale.

 

          Quatre contributions sont dédiées aux travaux de la mission archéologique italienne à Bosra. R. Farioli Campanati rappelle rapidement le contexte historique et les données topographiques de la ville, en s’attardant sur l’historique des recherches effectuées à Saints-Serge-et-Bacchus de Bosra. R. Carrino présente un rapport sur les travaux menés dans l’église entre 1995 et 2005. Les sondages ont montré que l’église devait être entourée de portiques au nord, au sud et à l’ouest. Les contrôles effectués autour de l’abside orientale ont surtout porté sur les phases antérieures à l’église, révélant les vestiges d’un habitat des Ier-IIIe siècles dont la chronologie relative ne peut être établie avec précision. G. Bucci présente les fouilles menées en 2004-2005 dans la même ville dans le complexe de Bahira. Les relevés topographiques et architecturaux, l’analyse des techniques constructives et les sondages effectués ont permis de restituer une chronologie provisoire de la basilique Nord et des modifications qu’elle a connues de l’époque romaine à son abandon à partir du XIIIe siècle. S. Mingazzi présente un catalogue du mobilier liturgique provenant de Bosra, classé par catégorie de fragments qu’imposait une provenance très diverse, toujours hors contexte. Il s’avère que la plupart sont en marbre, probablement importés de l’aire gréco-constantinopolitaine ou syro-palestinienne, mais achevés sur place. Seuls les fragments d’un ambon en basalte peuvent être attribués à une provenance locale. La chronologie générale renvoie aux Ve-VIe siècles.

 

          A Cyrène, les travaux de relevé architectural présentés par R.M. Carra Boncasa et F. Scirè ont permis de distinguer deux phases de construction dans la basilique implantée sur une ancienne voie menant au cirque de la ville. Les auteurs procèdent à l’analyse modulaire de l’édifice, dont ils voient l’origine dans des modèles de basilique à abside flanquée de deux sacristies issus de Tripolitaine, à laquelle furent ensuite adjoints une abside opposée et des éléments de mobilier liturgique renvoyant davantage à l’aire byzantine.

 

          L’article de M. Piccirillo consacré à la mosaïque de l’église de Tayyibat al-Imam-Hama (Syrie) est classé par erreur dans la section dédiée à la Jordanie. L’auteur rappelle la nature de son intervention sur ce pavement restauré sous sa direction et présente une analyse de son iconographie exceptionnelle. La contribution de B. Brenk sur les travaux menés par son équipe entre 2003 et 2008 à Jerash, l’antique Gerasa, apporte des précisions sur l’histoire du groupe épiscopal présumé de la ville. Celui-ci s’est implanté sur un ancien temple dont la construction a pu être fixée aux IIe-Ier s. av. J.-C. Utilisé jusqu’au Ier s. ap. J.-C., il connut au IIe s. une réfection inachevée, puis un long abandon. L’édification de l’église au début du Ve siècle consacre donc, non pas la transformation directe d’un temple, mais la christianisation d’une ancienne zone religieuse païenne. L’église, après avoir été restaurée une première fois à la suite d’un incendie attribué au VIe siècle, vit sa nef raccourcie consécutivement à un séisme. Un second séisme entraîna l’abandon de l’édifice, qui fut réutilisé à des fins domestiques dont la nature demande à être précisée.

 

          Trois contributions s’attachent à l’Égypte. La première expose rapidement les résultats de fouilles menées par l’équipe grecque dirigée par M. Panayotidi et S. Kalopissi-Verti à la basilique justinienne au sommet du Jabal Musa sur le Mont Sinaï entre 1998 et 2008. La seconde, due à S. Pernigotti, s’attache aux textes magiques rédigés en copte – langue qu’il ne faut pas uniquement associer au christianisme – qui montrent la continuité des anciennes pratiques magiques égyptiennes. Dans un article assez généraliste, P. Buzzi s’attache à l’étude des établissements chrétiens non monastiques au Fayyum. Les données manquent encore pour préciser les modalités de la christianisation dans cette région et l’implantation du christianisme en contexte urbain et villageois.

 

          S. De Maria et M. Podini présentent un gros dossier archéologique étayé par une abondante bibliographie sur la reprise des travaux autour de la basilique de Phoinikè (Épire) par une équipe de l’université de Bologne et de l’Institut archéologique albanais de Tirana. Après un rappel des circonstances de découverte de l’édifice et des données connues à l’issue de premières fouilles de 1924-1925, l’article s’attache à la présentation de la nouvelle chronologie relative de l’église telle qu’elle a pu être déterminée à l’issue des recherches menées entre 2000 et 2006. Aux VIe-VIIe siècles, – exceptée la construction d’un baptistère – la restriction du nombre de structures autour de l’église des Ve-VIe siècles doit être mise en relation avec l’arrivée des Slaves en Épire. Du VIIe au XIIIe siècle, un phénomène de ruralisation du site précède l’écroulement et l’abandon de l’église, qui sera remplacée par une petite chapelle dans la seconde moitié du XVe siècle ou au début du XVIe siècle, qu’il faut associer, cette fois-ci, à la mise en place du régime ottoman.

 

          Les sept contributions dédiées à Ravenne et ses environs immédiats s’attachent à plusieurs aspects de l’œuvre des évêques. A. Augenti restitue l’histoire de la basilique S. Severo, accolée à S. Apollinaire de Classe jusqu’au XIXe siècle. La reprise des fouilles en 2006-2007 a permis de renouveler les connaissances issues des fouilles des années 1960, autorisant maintenant l’élaboration d’une vision diachronique de l’histoire de l’édifice. Dans une perspective différente, M. David et C. Casadei Parlanti reprennent, à l’aide d’outils issus des techniques de cartographie informatisée, l’étude du site de Ca’ Bianca (2 km au S. de Saint-Apollinaire-in-Classe). Ils s’attachent au cadre géomorphologique et aux modifications de cette zone humide pour comprendre l’histoire de l’origine de l’édifice et les modalités de la christianisation de la campagne ravennate au Ve siècle. R. Zanotto Galli se penche sur le rôle joué par les évêques dans le choix de l’utilisation de remplois au sein de l’architecture ravennate entre Antiquité Tardive et Haut Moyen Age, qui montre une évolution allant vers un repli sur elle-même de la communauté ravennate. Aux Ve et VIe siècles, les remplois proviennent surtout de Rome et sont plutôt liés aux commandes impériales, attestant la volonté de se placer dans la lignée de la romanité occidentale. A l’époque de Théodoric, les rois sont à l’origine des remplois dans les édifices ariens alors que ce rôle revient à l’évêque pour les édifices catholiques. Après le règne de Justinien, alors que l’autorité ecclésiastique reste le seul maître d’œuvre pour les constructions, Ravenne devient davantage une source de remploi pour le monde carolingien qu’une destination.

 

          C. Rizzardi reprend l’étude de la chaire de Maximien de Ravenne dans une perspective nouvelle. Les variations stylistiques entre les différentes plaques  sont expliquées par l’effet et la signification recherchés, dans le cadre d’un programme iconographique pré-ordonné, caractéristique de l’art de l’époque de Justinien. Les dimensions de la cathèdre en font davantage un support pour la présentation des Évangiles qu’un siège épiscopal. Cette œuvre, don de Justinien à l’évêque Maximien de Ravenne, montre l’utilisation de l’art comme outil de propagande de l’orthodoxie chrétienne. M.G. Maioli présente le trésor d’argent (sept cuillères et une coupe) découvert dans le quartier portuaire de Ravenne en 2005.

 

          Il faut y ajouter, un peu plus loin dans l’ouvrage, la contribution de C. Carletti sur l’épigraphie épiscopale à Ravenne aux Ve et VIe siècles, classée avec les articles dédiés à l’aire adriatique. On assiste au passage d’une épigraphie qui est le fait de la maison théodosio-valentienne et qui est conçue comme une célébration impériale où l’évêque n’a pas sa place, à une épigraphie où l’évêque s’affirme comme le principal commanditaire. Ces inscriptions monumentales d’apparat, dédicatoires, célébratives et votives, reflètent les tensions entre la société civile et ecclésiale : les seuls laïcs dont la mémoire soit conservée sont ceux ayant contribué au financement de l’édifice religieux.

 

          La contribution de B. Vernia sur l’influence de l’Église ravennate dans le territoire de Forlì complète ces articles dédiés à la ville de Ravenne. L’auteur s’attache à la recherche des éléments anciens des édifices des diocèses de Forlì et Forlimpopoli, qui révèlent pour beaucoup, aux VIe-VIIIe siècles, des parentés avec les édifices ravennates des Ve-VIe siècles, ce qu’il faut comprendre comme une forme d’adhésion culturelle et politique à l’église métropolitaine de Ravenne.

 

          L’ouvrage s’achève par une série d’articles sur l’aire adriatique. M. Jurkovic et I. Basic se penchent sur le rôle des élites ecclésiastiques et le renouveau tardo-antique aux VIIIe-IXe siècles en Istrie, montrant la diffusion progressive, sous les Carolingiens, de modèles venus des vallées alpines au détriment des traditions locales tardo-antique et byzantine. N. Jaksic livre une synthèse des connaissances sur le complexe épiscopal paléochrétien de Zadar dont les dispositions architecturales – hormis les aménagements liturgiques modifiés au Haut Moyen Age – révélées par les fouilles des années 1930 durent subsister sans modifications jusqu’au milieu du Xe siècle, avant que ne lui succède une église romane au XIIe siècle.

 

          Dans une contribution intitulée « Entre Aquilée et Spalato : phénomènes d’architecture chrétienne  comparée », F. Bisconti se livre à une relecture du groupe épiscopal primitif d’Apamée conçu comme un jalon dans la formation de l’architecture religieuse chrétienne entre la domus ecclesiae – incarnée par la « maison des Chrétiens » de Doura Europos – et la basilique paléochrétienne. L’auteur souligne l’importance de l’entourage ecclésiastique dans la construction des groupes épiscopaux et dans le processus évolutif de la création et du développement de l’édifice de culte chrétien, qui, d’un lieu de réunion, devient un écrin jalousé de dévotion. P.L. Dall’Aglio et C. Tassini présentent un état des recherches récentes à Colombarone (province des Marches) sous la forme d’une monographie résumant les transformations et l’évolution chronologique de la villa du IIIe siècle à sa transformation au Xe siècle en église paroissiale (pieve).

 

          Dans la contribution suivante, L. Kniffitz présente la banque de données en ligne sur les mosaïques romaines et byzantines de la Haute Adriatique constituée par le ministère des Biens Culturels italien, l’université de Bologne et l’école de restaurateurs de mosaïques de Ravenne.

 

          Lui succède une série d’articles plus directement consacrés à l’action épiscopale. G. Cuscito se penche sur les inscriptions épiscopales de l’Adriatique orientale. Celles de l’église théodorienne d’Aquilée consacrent l’expression d’une nouvelle visibilité collective acquise par la communauté chrétienne au IVe siècle. Les inscriptions épiscopales, absentes au Ve siècle, témoignent au siècle suivant de liens entre la hiérarchie ecclésiastique et les autorités politiques, grâce auxquels les empereurs pouvaient exercer un contrôle sur les églises des territoires passés aux mains des Lombards. G. Volpe essaie lui de cerner le rôle de l’évêque au VIe siècle et les processus mis en œuvre dans la transformation des territoires urbains et ruraux par l’étude de deux exemples des diocèses d’Apulie, Canusium et San Giusto. Outre les sources écrites et archéologiques, il s’appuie sur l’analyse des paysages et la micro-histoire. En milieu urbain, l’évêque est à l’origine de constructions qui marquent et christianisent l’espace, et qui génèrent de nouveaux pôles d’attraction devenant le noyau de futurs quartiers. En milieu rural, un édifice de culte s’implante parfois à proximité d’une ancienne villa, marquant le transfert de propriétés impériales vers le patrimoine ecclésiastique et étant à l’origine de la formation de diocèses ruraux. A l’époque lombarde, le transfert du corps de Sabinus de Canusium atteste de la volonté des Lombards de s’approprier la mémoire de l’évêque et de se présenter en héritiers. P. Porta s’interroge sur l’évergétisme ecclésiastique tel qu’il s’exprime à travers le langage ornemental sculpté de Haute et Moyenne Adriatique du VIe siècle au IXe siècle. L’analyse des objets présentés montre que ces œuvres constituent un pont entre deux époques, au cours de laquelle l’expression stylistique se modifie naturellement. L’ouvrage se conclut par une contribution de C. D’Angela sur les recherches archéologiques menées depuis 2002 dans la cathédrale de Tarente. Les sondages ouverts dans la nef ont permis une meilleure lecture des phases médiévales, mettant en lumière l’existence d’une église de la seconde moitié du Xe siècle sous la cathédrale normande du XIe, et un édifice de culte plus ancien dont la date reste difficile à préciser (VIIe ou VIIIe siècle).

 

          On saluera la parution des actes de ce colloque international apportant nombre de données nouvelles, malgré le caractère inégal des contributions. On peut toutefois regretter que certaines communications n’aient d’autre rapport avec la thématique annoncée que la période chronologique et le domaine religieux : l’idéologie, la culture et le rôle de l’évêque sont des thématiques qui ressortent davantage des études portant sur l’Adriatique. De même, en réponse aux ambitions annoncées, on aurait apprécié une conclusion tirant le bilan de l’apport du colloque.

 

 

Sommaire

 

R. Farioli Campanati, saluto del Presidente del Comitato scientifico-organizzatore del Convegno

 

J.-P. Caillet, L’evergetismo ecclesiastico, p. 13-24.

 

 

Grecia e Creta

P. Assimakopolou-Atzaka, M. Parcharidou-Anagnostou, Mosaici con iscrizioni vescovili in Grecia (dal IV al VII secolo), p. 25-43.

 

R. Farioli-Campanati, Creta, scavi della basilica scoperta a Gortina, località Mitropolis e la committenza episcopale in età giustinianea, p. 45-54.

 

M. Ricciardi, Le scoperte alla rotonda di Mitropolis a Gortina, Creta, p. 55-69.

 

I. Baldini-Lippolis, Statuaria pagana e cristianesimo a Gortina, p. 71-85.

 

A. Mentzos, Santa Sofia di Salonico : il problema della prima fase, p. 87-98.

 

 

Turchia

C. Morselli, M. Ricci, Nuove ricerche archeologiche a Elaiussa Sebaste, p. 99-112.

 

 

Siria

R. Farioli-Campanati, Gli scavi di Bosra (Siria) e la chiesa di SS. Sergio, Bacco e Leonzio, p. 113-120.

 

R. Carrino, Gli scavi di Bosra e la chiesa di SS. Sergio, Bacco e Leonzio (saggi 1995-2005), p. 121-132.

 

G. Bucci, Bosra, complesso di Bahira : Basilica Nord, campagne di scavo 2004 e 2005, p. 133-140.

 

S. Minguzzi, Arredi liturgici in marmo provenienti dagli scavi di Bosra (Siria), p. 141-152.

 

 

Cirenaica

R. M. Carra Bonacasa, F. Scirè, Le ricerche archeologiche a Cirene. A proposito della Basilica Orientale, p. 153-162.

 

 

Giordania

M. Piccirillo (+), Projetto di restauro, musealisazzione e conservazione del mosaico della Chiesa dei santi Martiri nel villaggio di Tayyibat al-Imam-Hama (Siria), 442 d. C., p. 163-172.

 

B. Brenk, The End of the Roman Temple and the End of the Cathedral Church of Jerash, p. 173-185.

 

 

Egitto

M. Panayotidi, S. Kalopissi-Verti, Excavation of the Justinianic Basilica on the Holy Summit (Jabal Musa) at Mount Sinai, p. 187-197.

 

S. Pernigotti, I testi magici in copto tra paganesimo e cristianesimo, p. 191-197.

 

P. Buzzi, Insediamenti cristiani non monastici nel Fayyum tra letteratura e archeologia: conoscenze acquisite e questioni aperte, p. 199-205.

 

Albania

S. De Maria, M. Podini, La basilica paleocristiana di Phoinike (Epiro): dagli scavi di Luigi M. Ugolini alle nuove ricerche, p. 207-228.

 

Ravenna

C. Rizzardi, Massimiano a Ravenna: la cattedra eburnea del Museo Arcivescovile alla luce di nuove ricerche, p. 229-243.

 

A. Augenti, Dalla villa romana al monastero medievale: il complesso di San Severo a Classe, P. 245-260.

 

M.G. Maioli, Un tesoretto di oggetti in argento da Classe (Ravenna), p. 261-268.

 

M. David, con la collaborazione di Ch. Casadei Parlanti, Il sito archologico di Ca’ Bianca e la cristianizzazione delle campagne ravennati, p. 269-281.

 

R. Zanotto Galli, Committenza e rimpiego nell’architettura ravennate tra Tardà Antichità e Alto Medioevo, p. 283-288.

 

Area Adriatica

M. Jurkovic, I. Basic, Elites ecclesiastiche e renovatio: tradizioni tardoantiche nell’arte di VIII e IX secolo in Istria, p. 289-302.

 

N. Jaksic, Il nucleo del complesso vescovile paleocristiano di Zara, p. 303-312.

 

F. Bisconti, Tra Aquileia e Spalato: fenomeni dell’architettura cristiana a confronto, p. 313-332.

 

C. Carletti, Epigrafia episcopale di Ravenna nei secoli V e VI. Note preliminari, p. 333-344.

 

B. Vernia, Influssi della chiesa di Ravenna nel territorio forlivese: edifici di culto e fortificazioni, p. 345-364.

 

P. L. Dall’Angelo, C. Tassinari, Nuove ricerche a Colombarone (PU), p. 365-376.

 

L. Kniffitz, Per una fruizione on line degli apparati musivi alto-adriatici dell’età romana e bizantina : la Banca Dati Mosaico del Cidm di Ravenna, p. 377-388.

 

G. Cuscito, Iscrizioni di commitenza ecclesiastica nell’Alto Adriatico orientale, p. 389-404.

 

G. Volpe, L’iniziativa vescovile nella trasformazione dei paesaggi urbani e rurali in Apulia : i casi di Canusium e san Giusto, p. 405-423.

 

P. Porta, Evergetismo ecclesiastico tra medio e alto Adriatico : sculture altomedievali del territorio ferrarese, p. 425-442.

 

C. D’Angela, La cattedrale di Taranto : nuove ricerche archeologiche, p. 443-448.