AA.VV.: Les Étrusques - Civilisation de l’Italie ancienne. Catalogue de l’exposition présentée du 23 juin au 25 novembre 2012 par Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal. 160 p., $44.95
(Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal 2012)
 
Recensione di Martin Perron, Université Lumière Lyon 2
 
Numero di parole: 3013 parole
Pubblicato on line il 2013-12-19
Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Link: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=1765
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          Édité dans le cadre des festivités entourant le vingtième anniversaire de la fondation du Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal Pointe-à-Callière (PAC), ce livre accompagne l’exposition éponyme Les Étrusques - Civilisation de l’Italie ancienne présentée à la salle de la Maison-des-Marins du 23 juin au 25 novembre 2012. L’ouvrage rassemble 195 des principaux objets présentés dans le cadre de l’exposition, parmi lesquels figurent de nombreux inédits. Les pièces proviennent de vingt-trois musées nationaux et internationaux dont le musée des Beaux-Arts de Montréal, le musée du Vatican, le musée de Florence, le musée du Louvre et le British Museum. À ces pièces, s’ajoutent de nombreuses photographies d’objets, de lieux et de monuments non exposés. Les objets illustrés servent de supports didactiques et visuels à une série de textes thématiques rédigés par le comité scientifique du musée et par sept étruscologues de renoms placés sous la supervision scientifique de Filippo Delpino, directeur de recherche honoraire à l’Istituto di Studi sulle Civilità Italiche e del Mediterraneo Antico de Rome.

 

          L’ouvrage s’ouvre sur deux préfaces. La première, de la directrice du musée PAC, souligne l’historique et les conditions d’organisation de l’exposition. On y retrouve la liste des auteurs et des collaborateurs ainsi que les divers remerciements d’usage. La seconde, de Filippo Delpino, évoque l’historiographie de la discipline et les objectifs didactiques visés par l’exposition. Le corps de l’ouvrage est formé des cinq chapitres principaux subdivisés en vingt-huit sous-chapitres qui examinent chacun un grand thème de la civilisation étrusque. L’ouvrage se termine par la présentation de quarante-six petits objets (bronzes, verres, céramiques) présentés lors de l’exposition et faisant référence à l’une ou l’autre des thématiques abordées par les textes.

 

          Le premier chapitre, « À la rencontre des étrusques », propose une mise en contexte du cadre géographique et temporel des mille ans d’histoire de la civilisation étrusque. L’horizon chronologique y est décliné en trois grandes phases, soit 1) la naissance (xie-ixe siècles), abordée d’après les premiers témoignages archéologiques mis au jour près du village de Villanova (hameau de cabanes, céramiques impasto, artisanat métallurgique); 2) l’âge d’or (viiie-vie siècles), caractérisé par la rencontre avec les Grecs et les Phéniciens, l’adoption de l’écriture, l’essor du commerce et la formation des cités-états; et 3) le déclin (ve-ier siècles) exposé par une série d’événements troubles tels que la défaite de Cumes face aux Grecs de Syracuse (en 474) et la chute de Volsinies aux mains de Rome (en 264). Une table chronologique indiquant les moments clés de cette histoire riche et mouvementée complémente le texte.

 

          Le texte suivant présente l’historiographie de la recherche (de l’Antiquité au xxe siècle) et les grandes découvertes qui ont permis l’essor de l’étruscologie moderne (la chimère d’Arezzo, l’Arringatore, etc.). Vincenzo Bellelli réalise ensuite une courte synthèse des différents débats scientifiques qui alimentent l’épineuse question de l’origine de la langue et de la civilisation étrusques. Il présente un amalgame de données issues des sources littéraires (Hérodote, Denys d’Halicarnasse), de la linguistique (stèle dite de Lemnos), de l’archéologie et des recherches en laboratoire (analyses de l’ADN mitochondrial). Le croisement de ces données suggère – avec un certain degré de prudence – un rapprochement entre la civilisation étrusque et des peuples ayant jadis vécu dans l’Est méditerranéen (Anatolie). D’après Bellelli, les mécanismes ayant facilité l’éventuelle mobilité de ces peuples vers l’Italie à la fin de l’âge du bronze demeurent toutefois un mystère. L’hypothèse d’un développement autochtone est aussi, selon lui, à envisager.

 

           Enfin, Cornelia Weber-Lehmann poursuit avec un texte sur la découverte de la tombe François. Elle évoque les travaux des premiers dessinateurs envoyés à Vulci pour en reproduire les fresques ainsi que la signification attribuée à ces dernières. Ces fresques, qui mettent en scène une série de récits mythologiques et héroïsants, sont fortement inspirées de l’art et de la mythologie grecs. Certains récits partagent aussi de nombreux points communs avec la mythologie romaine. D’après l’auteur, ces fresques représentent un témoignage privilégié des traditions culturelles partagées par l’ensemble du bassin méditerranéen au ive siècle av. J.-C. Trois fac similés des dessins originaux font partie des pièces maîtresses exposées au musée PAC.

 

          Le second chapitre, « Un riche territoire », porte sur les ressources naturelles qui ont permis l’éclosion, le développement et le maintient de la civilisation étrusque sur plus de dix siècles. Il s’intéresse à l’agriculture et à l’exploitation des métaux ainsi qu’à la transformation et au commerce des ressources exploitées. Les auteurs mettent l’accent sur le savoir-faire artisanal des Étrusques – et en particulier le travail du bronze - et sur leur longue tradition de navigateurs et de commerçants. Pour ces thématiques, le catalogue est doté d’une abondante série de clichés d’armes, d’outils, de bijoux et de miniatures de bateaux (objets 007-021) qui illustrent le savoir-faire et les connaissances techniques de cette ingénieuse civilisation.

 

          « Les Étrusques en Méditerranée » (signé par F. Delpino) retrace les contacts entretenus avec les civilisations de l’Égée et du Levant. Delpino évoque le commerce mycénien, la fondation des colonies grecques et des comptoirs phéniciens en marge du littoral tyrrhénien et met en valeur la participation des Étrusques au commerce méditerranéen de long cours. Les interactions séculaires entretenues avec leurs différents partenaires commerciaux favoriseront l’émergence d’une classe aristocratique ainsi que l’adoption de coutumes et de traditions artisanales dont plusieurs sont empruntées à la Grèce égéenne et au Proche-Orient. Le cratère d’Aristonothos (objet 030) et la pyxide de Chiusi – deux réalisations étrusques du viie siècle – corroborent cette dynamique d’emprunts et de rejets culturels qui a forgé l’identité étrusque dès le haut archaïsme.

 

          Le troisième chapitre, « Dans la cité », jette un regard sur la vie communale, le bâti et l’organisation spatiale des cités étrusques. Il est divisé en quatre sous-parties portant sur 1) l’évolution urbanistique des villages et des établissements ; 2) l’organisation de la vie politique dans le cadre de la cité-état ; 3) l’organisation de la vie religieuse ; 4) l’organisation des nécropoles et des rituels funèbres. L’auteur y évoque les grands changements architecturaux et urbanistiques qui ont transformé le paysage étrusque entre la fin de l’âge du bronze et la période romaine. Il cite notamment le passage de la vie communale en petits hameaux agricoles (composés de huttes fabriquées de matériaux périssables) à la vie structurée autour de la cité-état (dotée d’îlots d’habitation, de rues pavées, de remparts et de nécropoles). Cette évolution architecturale est illustrée dans le catalogue par des exemples d’urnes funéraires et de maquettes en terres cuites découvertes en différents points de l’Étrurie (objets 032-037).

 

          Le texte suivant, consacré à la religion et aux lieux de culte, renvoie aux rites, aux divinités et à la mythologie de la civilisation étrusque. Il s’intéresse également aux principales caractéristiques architecturales du temple étrusque établies d’après les maquettes, les antéfixes et les autres pièces architectoniques découvertes en fouilles. Quelques fragments de simae, de frontons et d’antéfixes polychromes enrichissent le catalogue (objets 039-042).

 

          Giusseppina Carlotta Cianferoni offre ensuite un voyage « dans les nécropoles ». Il y est question d’architecture et de pratiques funéraires. L’auteur évoque le passage de l’incinération en urne (aux xe et ixe siècles) à l’inhumation en terre (à partir du viiie siècle). Cette transition provoque, souligne-t-elle, des changements structurels dans le paysage et l’organisation spatiale des nécropoles qui s’organisent désormais autour de tombes à chambres dont certaines, monumentales, reproduisent de véritables demeures aristocratiques. Les fresques peintes et les bas-reliefs qui ornent leurs murs sont abordés en tant que sources pour la compréhension de la vie sociale, des coutumes funéraires et des croyances étrusques. Le mobilier et les accessoires qui y sont représentés fournissent des indications inédites sur la culture matérielle et le degré de raffinement de la civilisation étrusque dans la vie comme dans la mort.

 

           Le quatrième chapitre est consacré à l’élite et à la « joie de vivre » étrusques. Dans sa contribution intitulée « Carlo Ruspi et la tombe du triclinium », Cornelia Weber-Lehmann effectue une description exhaustive de la tombe et de ses fresques. Elle retrace en outre le travail du peintre italien Carlo Ruspi qui, en 1831 et 1832, reproduit l’ensemble des scènes. Le catalogue fait honneur au travail de l’artiste en présentant quelques calques et dessins d’une très grande qualité (046-047).

 

          Avec « Un somptueux banquet se prépare », le lecteur est guidé vers les pratiques sympotiques et les accessoires utilisés dans le cadre du banquet. Les prêts consentis par les différents musées partenaires de l’exposition matérialisent parfaitement les pratiques alimentaires et les gestes de commensalité associés à cette coutume très répandue chez l’aristocratie étrusque. Le catalogue comprend plusieurs exemples de petits objets (broches à rôtir, louches, couteaux, candélabres), de vases de service et de vase à boire destinés aux repas communaux et à la consommation du vin (objets 064-066, 070, 079, 080, 083, 085, 086). Le chariot en bronze orné d’oiseaux aquatiques et servant de brûle-parfums (objet 082) représente ici l’une des pièces phares de l’exposition. Les fresques peintes et les bas-reliefs de plusieurs tombes, dont ceux de la tombe « des Reliefs », figurent également parmi les sources retenues par les auteurs pour aborder la thématique du symposium.

 

          Elisabetta Mangani offre ensuite une contribution éclairée sur l’artisanat de luxe destiné aux banquets en signant un texte sur « la coupe de Capena ». Maurizio Sannibale s’intéresse quant à lui aux vases bucchero – productions emblématiques de la civilisation étrusque – dont plusieurs exemplaires furent mis au jour en contextes funéraires et sympotiques. L’auteur évoque les traditions artisanales entrant dans la fabrication des vases et les influences ayant régi l’évolution typo-stylistique de la production au cours de la période archaïque. Le catalogue présente quatre magnifiques pièces (objets 091-094) en guise de complément au texte.

 

          Le lecteur est ensuite transporté dans l’univers de « la maîtresse de maison ». La place de la femme et son rôle dans la société étrusque y sont abordés par le biais de l’iconographie et des découvertes archéologiques provenant des riches nécropoles de Tarquinia et de Vulci. Le catalogue propose quelques objets de la vie courante (peigne en ivoire – 098) ainsi que de nombreux objets de luxe (œuf d’autruche décoré - 103) et importés (vases à parfums 099-101) caractérisant la place privilégiée de certaines femmes dans la société étrusque. Les bijoux et les pièces d’orfèvrerie font l’objet d’une section distincte signée par Maurizio Sannibale qui entreprend une description détaillée des techniques d’assemblage et de fabrication des parures féminines. Le texte est copieusement appuyé par des exemplaires de bracelets, de colliers, de fibules et d’épingles en or (objets 106-117) qui représentent à la fois l’ostentation des femmes étrusques et le savoir-faire artisanal des maîtres orfèvres.

 

          L’écriture étrusque, réservée à la noblesse et aux scribes, fait ensuite l’objet de quelques lignes. Une table à écrire (objet 118) et un abécédaire gravé sur un vase de la seconde moitié du viie siècle (objet 119) sont parmi les vestiges mettant en évidence l’opulence des hommes de lettres. La pièce maîtresse de cette collection consiste en une lamelle d’or bilingue (phénicien-étrusque) du ve siècle av. J.-C. mise au jour à Pyrgi sur le littoral tyrrhénien (objet 121-123). Filippo Delpino conclut ce long chapitre en signant un papier consacré à Massimo Pallottino, « père de l’étruscologie moderne ». L’auteur relève la vie, les réalisations et les défis auxquels a dû faire face le savant italien au cours de sa longue carrière.

 

          Le dernier chapitre « Déclin et survivance » aborde la lente déchéance de la civilisation étrusque : du désastre de Cumes aux premiers empereurs romains. Antonella Magagnini met d’abord en lumière les alliances politiques et les réaménagements territoriaux effectués par les cités-états dans le but de contrer l’ennemi romain. Elle évoque ensuite la latinisation graduelle de la langue et de l’écriture étrusque puis les transformations observées dans l’artisanat funèbre. Les scènes heureuses de banquets, fréquentes aux vie et ve siècles, sont graduellement remplacées par des fresques à thématiques plus sombres dans le cours des siècles suivants. En dépit de ces changements, Magagnini souligne le dynamisme de l’artisanat étrusque dans les domaines de la poterie, de la métallurgie et des terres cuites architecturales. Au lendemain de la conquête romaine, la culture étrusque survit, intégrant et influençant même plusieurs aspects de la vie culturelle, politique et religieuse des vainqueurs. Leur riche passé survit également dans la propagande des premiers empereurs, et notamment de Claude, grand admirateur de cette civilisation. La section consacrée aux devins rappelle, quant à elle, la place fondamentale occupée par les haruspices dans le monde et l’art de la divination étrusco-romaine. L’exposition nous informe sur la vie et le travail de ces hommes au moyen de quelques bronzes parmi lesquels le foie de Plaisance (objet 124) et le miroir de Calchas (objet 129) sont les pièces les plus saisissantes.

 

          « Une mémoire éternelle » s’intéresse enfin à la statuaire et aux terres cuites étrusques. L’auteur y présente une collection de statuettes, de protomés et de vases canopes datés du vie au ier siècle pour lesquels les portraits des défunts sont empreints d’un idéalisme et/ou d’un réalisme saisissant (objets 131-137). Cette expression du réalisme et la perpétuation de l’image dans l’au-delà représente, d’après l’auteur, l’un des legs les plus caractéristiques de la civilisation étrusque au patrimoine de l’humanité. Le chapitre se termine avec « l’histoire fascinante du sarcophage Penelli », un sarcophage en terre cuite monumental représentant un couple de banqueteurs uni dans la mort. Cette œuvre spectaculaire, réalisée par un faussaire dans la seconde moitié du xixe siècle, est inspirée du sarcophage « des époux » de Cerveteri exposé au musée du Louvre.

 

 

Appréciation

 

          La publication Les Étrusques - Civilisation de l’Italie ancienne impressionne par la richesse et l’abondance de la matière abordée. Elle couvre l’histoire millénaire d’une région et d’une civilisation sur de nombreux aspects primordiaux. Le catalogue présente un inventaire considérable d’objets témoins de la culture, de l’artisanat, de la vie quotidienne, des pratiques funéraires et de l’architecture étrusques. Les clichés photographiques sont abondants et de très bonne qualité, ce qui rend l’ouvrage des plus agréables à consulter. L’abondance des objets et la générosité des prêts consentis par les gouvernements italien et étrangers reflètent aussi un travail de collaboration et de diplomatie bien orchestré qui est tout à l’honneur du musée PAC.

 

          Le choix des objets illustrés dans le catalogue est judicieux et reflète merveilleusement la richesse et l’organisation de l’exposition. La description des pièces et les notices explicatives – précises et concises – soulignent en outre le souci de pédagogie qui caractérise la totalité de l’ouvrage. Les textes sont aérés et l’information – pointue, mais vulgarisée –  fait de ce catalogue un excellent ouvrage de référence pour le grand public et les étudiants. Il demeure toutefois d’une portée limitée pour la recherche scientifique notamment en raison de l’absence de références bibliographiques associées aux objets et aux thématiques abordées. 

 

          En dépit de la grande qualité de la publication, quelques faiblesses peuvent néanmoins être citées. En premier lieu, il y a l’organisation parfois discutable des sous-chapitres. À titre d’exemple, la section portant sur « Massimo Pallottino, Père de l’étruscologie moderne » (chapitre 4) aurait été bien vue en guise d’introduction. De même, la multiplication des thèmes, à certains endroits, a pour conséquence de disperser des objets de catégories identiques à l’intérieur de plusieurs chapitres, et ce en fonction des angles sous lesquels ils sont abordés. Ainsi, pour ne citer qu’un exemple, le catalogue traite de l’artisanat des sarcophages et des vases canopes dans la toute dernière section du chapitre 5 alors que la thématique portant sur les nécropoles et les pratiques funéraires est abordée au troisième chapitre. Les textes et les thématiques considérées auraient gagné en cohésion s’ils avaient été davantage regroupés. Enfin, on remarque ici et là quelques omissions au niveau de l’information citée dans les notices accompagnant les objets. Les entrées 010, 012, 014-016, 019, 070, 076, 104, 114-116 et 120, pour ne citer que celles-là, n’ont aucune indication chronologique.

 

          Avec le catalogue et l’exposition « Les Étrusques - Civilisation de l’Italie ancienne », le musée d’archéologie et d’histoire de Montréal Pointe-à-Callière a une fois de plus réussi à émerveiller les passionnés d’archéologie méditerranéenne avec deux réalisations de grande qualité. Le musée, qui fait figure de leader nord-américain en tant qu’institution de savoir et de diffusion des connaissances des civilisations anciennes, est brillamment parvenu à perpétuer la tradition d’excellence à laquelle il a habitué son public au cours des vingt dernières années. Il mérite à cet égard toute notre reconnaissance.

 

 

Sommaire

 

Mot d’ouverture (5);

 

Avant-propos (6);

 

Table des matières (8);

 

Chapitre 1 : À la rencontre des Étrusques

- Mille ans d’histoire (12);

- La redécouverte (14);

- Les origines des Étrusques – Vincenzo Bellelli (16);

- Entre mythe et réalité (18);

- Première mémoire de la tombe François – Cornelia Weber-Lehmann (23);

 

Chapitre 2 : Un riche territoire

- Des minerais convoités (28);

- Des terres généreuses à souhait (34);

- Sur la mer avec les marchands étrusques (40);

- Les Étrusques en Méditerranée – Filippo Delpino (44);

 

Chapitre 3 : Dans la cité

- Des villages aux cités (52);

- Les douze cités (57);

- Les plus religieux des hommes (60);

- Dans les nécropoles – Giuseppina Carlotta Cianferoni (68);

 

Chapitre 4 : Chez l’élite

- Au banquet de la vie (72);

- Carlo Ruspi et la tombe du triclinium – Cornelia Weber-Lehmann (74);

- Un somptueux banquet se prépare (88);

- La coupe de Capena – Elisabetta Mangani (97);

- Merveilleux bucchero – Maurizio Sannibale (104);

- Chez la maîtresse de maison (112);

- Des maîtres orfèvres – Maurizio Sannibale (116);

- Une écriture de mieux en mieux comprise (124);

- Quand les objets prennent la parole (128);

- Massimo Pallottino, Père de l’étruscologie moderne – Filippo Delpino (130);

 

Chapitre 5 : Déclin et survivance

- L’Étrurie n’est plus (134);

- la romanisation de l’Étrurie – Antonella Magagnini (138);

- Ces fabuleux devins étrusques (141);

- Une mémoire éternelle (144);

- L’histoire fascinante du sarcophage Penelli (152);

 

Annexe

- Les autres objets exposés (156)