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Compte rendu par Fabienne Chevallier Nombre de mots : 3411 mots Publié en ligne le 2013-05-03 Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700). Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=1847 Lien pour commander ce livre Comment l’histoire de l’art de la période 1848-1914 a-t-elle évolué depuis la création du musée d’Orsay, et quelles sont les dettes croisées qu’entretiennent, d’un côté, le monde des musées et, de l’autre, les études dix-neuviémistes en histoire de l’art ? Telle a été l’idée maîtresse du colloque organisé du 13 au 15 septembre 2007 - les XXIe Rencontres de l’École du Louvre -, à l’occasion du vingtième anniversaire de l’ouverture du musée d’Orsay. Les deux premières sessions du colloque étaient consacrées aux travaux de jeunes chercheurs, rassemblés en deux thèmes (la définition des styles et des pratiques artistiques, et l’histoire des institutions et de la réception critique). Dix sessions ont suivi, mêlant nouvelles approches méthodologiques, questionnements historiographiques, études rassemblées par disciplines artistiques, et histoire des institutions de l’art au XIXe siècle : Histoire du goût et de la réception (introduction par Pascal Griener), Quels musées pour quelle histoire de l’art? (introduction par Thomas Gaehtgens), Peinture (introduction par Richard Thomson), Arts graphiques (introduction par Stephen Bann), Sculpture (introduction par Anne Pingeot), Arts décoratifs : le rayonnement de la France dans les arts décoratifs au XIXe siècle (introduction par Kathryn B. Hiesinger), Architecture (introduction par Barry Bergdoll), Photographie (introduction par Michel Frizot), Artiste, carrière, institutions (introduction par Pierre Vaisse), Nouveaux sujets, nouvelles approches (introduction par Michael F. Zimmermann).
Parmi les interventions du Forum des jeunes chercheurs, celle de Guillaume Peigné met en relief la méthodologie qu’il a suivie dans sa thèse (La sculpture néo-baroque en France de 1872 à 1914, dir. Bruno Foucart, 2005) pour dégager de la catégorie mouvante de l’éclectisme un mouvement néo-baroque à part entière, en utilisant des critères principalement plastiques. Une clarification importante s’ensuit ; des œuvres précédemment classées dans le symbolisme, comme le Fugit Amor de Rodin, sont rapatriées dans la famille néo-baroque. Guénola Stork s’attache aux scènes d’intérieur dans l’œuvre de l’artiste danoise Anna Ancher (1859-1935), en tentant de restituer l’horizon d’attente intime de cette femme artiste, dont les portraits mélancoliques - comme ceux de bon nombre de femmes artistes de l’époque, telle Helene Schjerfbeck - seraient la manifestation d’une projection de l’artiste, en fait des « autoportraits détournés ». On relève aussi l’intérêt des jeunes chercheurs pour un territoire encore largement à défricher, celui des études régionales, présent dans l’intervention sur les expositions des Beaux-Arts dans le Nord de la France (Nicolas Buchaniec), et dans celle sur les conservateurs de musées sous la Troisième République (Géraldine Masson).
La session consacrée à l’histoire du goût et de la réception fait place à un texte de Roland Recht consacré à la réception du romantisme allemand par les Français : après l’attitude de David d’Angers, qui voit dans les paysages de Caspar David Friedrich, en 1834, un « art philosophique », et les riches interprétations françaises de l’art allemand (chez Théophile Gautier et Baudelaire), l’horizon d’attente nationaliste - déjà présent en 1844 chez Louis Viardot - envahit de manière péremptoire et simplificatrice le jugement porté par Focillon sur l’art allemand, juste avant la Première Guerre mondiale et pendant l’entre-deux-guerres. Utilisant la méthodologie de la réception dans un autre axe tout aussi fertile, Cathleen Hoeninger livre une enquête sur le destin de deux peintures religieuses de Raphaël : la Madone de Foligno et la Transfiguration, confisquées par la France en 1797. Les restaurations dont elles font l’objet, et les critiques faites à celles-ci, s’entremêlent avec une histoire du goût : dans les années 30, Oskar Fischel critique les restaurations faites en France, qui dénotent selon lui un goût baroque étranger à l’art de Raphaël. En étudiant les expositions organisées par des particuliers à Paris, entre 1859 et 1863, Linda Whiteley apporte quant à elle une contribution à l’histoire des « politiques de la vision » chères à Pascal Griener. Dominique Jarassé se livre enfin à une étude de la réception des arts exotiques, en explorant les mécanismes d’exclusion et de méconnaissance dont ils sont l’objet.
Quels musées pour quelle histoire du goût ? Cette session enregistre le point de vue de cinq professionnels des musées, dont quatre étrangers, sur la présentation de l’art du XIXe siècle au musée d’Orsay. James Cuno rappelle qu’à l’époque de la fondation d’Orsay, deux visions s’affrontent. L’historienne Madeleine Rebérioux veut « injecter de la sociologie » dans l’art. Dans cette mouvance de l’histoire sociale, certains pensent à l’époque qu’il faut transformer la muséographie, en y intégrant les « contextes » des œuvres. Françoise Cachin tranche, en estimant qu’un musée « n’est pas un livre », et procède à des regroupements par familles stylistiques. À cette question de la mise en contexte des œuvres au musée d’Orsay, Werner Hofmann apporte un éclairage intéressant, avec l’exemple de L’Atelier de Courbet. Mettre cette œuvre en contexte supposerait de reconstituer le pavillon du Réalisme où elle était présentée et, en contrepoint, la section des Beaux-Arts à l’Exposition universelle de 1855 : présentation difficilement praticable dans les espaces du musée d’Orsay et qui, en fait, dépasse le propos d’un accrochage permanent. Les interventions de Michael Conforti, d’Uwe Fleckner et de Sylvie Ramond - qui livre un passionnant témoignage sur la manière dont elle a revu les présentations des musées d’Unterlinden et de Lyon - complètent les points de vue stimulants apportés par cette session.
La session sur la peinture apporte, notamment, une étude historique importante et documentée d’Andrea Callen. Celle-ci met au jour les doctrines et les débats théoriques du XIXe siècle sur la facture des peintures, qui privilégie les petites touches et l’exécution rapide. Linda Nochlin s’attaque au sujet des femmes au travail dans la peinture du XIXe siècle. Enfin, grâce à une recherche sur l’imagerie liée au général Boulanger dans la peinture et dans les médias, et en montrant comment ces images s’inspirent mutuellement, Richard Thomson ouvre un champ d’études consacré à la culture visuelle de la Troisième République.
La session sur les arts graphiques fait place à une étude de Jon Whiteley sur l’importance du dessin, considéré comme la pierre angulaire de tous les arts en raison de sa dimension de « faculté intellectuelle ». Henri Zerner montre comment cette primauté du dessin, héritée de la Renaissance, s’observe dans la pratique d’artiste d’Ingres. Cette session fait place aussi à des études sur la « révolution des images » provoquée par l’industrialisation de leur production. Pierre-Lin Renié traite, chiffres à l’appui, des stratégies techniques et commerciales de la Maison Goupil (lorsqu’elle fonde une succursale à New York, en 1848, son catalogue comprend 3000 références !). Cette révolution transforme en profondeur les hiérarchies héritées du XVIIIe siècle; la couleur se libère de son rôle d’auxiliaire du dessin, avec l’essor de la lithographie coloriste (Sophie Bobet-Mezzasalma). Marc Gotlieb souligne, à travers des aquarelles de Delacroix (L’exécution du Doge Marino Faliero) et de Gustave Moreau (Apparition), comment cette technique leur permet de faire de la couleur un medium noble, dans des scènes violentes où la représentation du sang acquiert une valeur quasi-métaphorique.
La session consacrée à la sculpture fait le point des recherches réalisées dans cette discipline depuis l’ouverture du musée d’Orsay (ouverture précédée par l’exposition La sculpture française au XIXe siècle), époque où les monographies de sculpteurs étaient fort rares. Antoinette Le Normand-Romain fait le bilan des travaux monographiques réalisés depuis 1986 (notamment le catalogue Emmanuel Fremiet 1824-1910 : la main et le multiple, réalisé par Catherine Chevillot à l’occasion des expositions organisées au musée de Grenoble et au musée de Lyon), et constate l’essor des recherches liées aux travaux de restauration. La session dénote ensuite une intention comparatiste, qui se traduit dans les articles consacrés à l’Allemagne (Bernhard Maaz), à l’Angleterre (Penelope Curtis et Martina Droth), et aussi dans celui de June Hargrove sur les monuments publics. Une étude est consacrée à la réception de l’œuvre de Rodin par les artistes italiens (Flavio Fergonzi).
La France a-t-elle mené le monde dans le domaine des arts décoratifs pendant le XIXe siècle ? À cette question, la session concernée apporte des réponses contrastées. Anne Dion-Tenenbaum retrace l’histoire des expositions des produits de l’industrie nationale, et leur rôle volontariste de diffusion à l’étranger, tandis que Hans Ottomeyer s’attache à la succession des styles historicistes en Allemagne, en montrant que le style néo-baroque et rococo s’y nourrit de modèles français. Martin Eidelberg montre les limites de la diffusion des arts décoratifs français aux États-Unis : le goût pour les produits français, très prononcé dans la haute société américaine à la fin du siècle, s’atténue pour faire place aux créations nationales (Tiffany) et aux créations britanniques. Enfin, Simon Jervis fait la démonstration de la montée en puissance, à partir de 1860, des arts décoratifs anglais.
La session sur l’architecture s’ouvre avec une étude historiographique menée par Barry Bergdoll, suivie par un article de Stefan Muthesius sur le style rococo, un autre d’Eve Blau sur la Grossstadt d’Otto Wagner, et enfin un essai de Jean-Michel Leniaud sur les perspectives à donner à l’histoire de l’architecture. Le point de vue historiographique tracé par Bergdoll est orienté sur les travaux américains. La session sur la photographie retrace l’historiographie des études qui lui sont consacrées, fort récentes en France (Michel Frizot) et l’évolution des expositions dans ce domaine (Sylvie Aubenas). Plusieurs articles fournissent des enquêtes documentées sur des œuvres : celle d’Alfred Stieglitz pendant les années 1890, et ses liens avec la peinture allemande du XIXe siècle (Sarah Greenough), les jeunes années de Lartigue (Kevin Moore), l’histoire du nu féminin, érotique ou pornographique, dans la photographie de la seconde moitié du XIXe siècle (Elizabeth Anne McCauley).
De l’avant-dernière session, consacrée aux institutions de l’art, on retient surtout l’essai de Nathalie Heinich sur le statut de l’artiste, et l’utile mise au point sur l’historiographie de l’orientalisme, par Christine Peltre. La dernière session, « Nouveaux sujets, nouvelles approches », se distingue par plusieurs textes d’un grand intérêt. L’introduction, par Michael Zimmerman, place ces nouveaux sujets dans l’orbite de la construction, au XIXe siècle, d’un « système de médias » dans lequel l’art s’intègre. L’un des traits de ce système - qui rejoint la notion de culture visuelle présente dans l’article de Richard Thomson - est la migration des images d’une technique à une autre, et de la culture populaire à la culture élitaire. Ségolène Le Men illustre ces phénomènes en montrant comment les dessins faits par Gustave Courbet lors de son voyage en Normandie, en 1841, sont inspirés par plusieurs registres : le pittoresque, les premières icônes monumentales de la région normande, le sublime, l’interprétation populaire du goût de l’époque pour le médiéval, le sacré. Hubertus Kohle, quant à lui, s’attache à l’œuvre mythologique d’Arnold Böcklin et montre qu’elle est imprégnée par la culture de la psychologie scientifique. Maria Grazia Messina analyse les assemblages disparates auxquels procède Gauguin (la composition du bas-relief Soyez amoureuses, vous serez heureuses, rappelle une page de L’Illustration qui annonce l’ouverture de l’exposition ethnographique au Trocadéro) et en démontre la profonde modernité.
Comme dans toute publication d’actes, l’intérêt des articles de cet ouvrage n’est pas toujours d’une égale ampleur. La question de la limite de la période d’Orsay, fixée à 1914, donne lieu à un point de vue exprimé par Pierre Georgel, mais la limite de 1848 ne fait pas l’objet d’un point de vue symétrique. Dans la session sur l’architecture, on peut regretter l’absence d’études de fond sur le style « Beaux-Arts ». L’attirance pour le vernaculaire, qui expliquerait les styles nationaux dans les expositions universelles, (Wolf Tegethoff) ne rend pas compte de l’ensemble des démarches dont les pavillons nationaux sont les résultats (pour seul exemple, le pavillon des principautés roumaines à l’exposition de 1867 réinterprète un édifice princeps). L’organisation des sessions par disciplines artistiques comporte parfois certaines limites dues à l’apparition de nouveaux enjeux de recherche qui transcendent les clivages, mais il était sans doute difficile de s’en départir puisqu’il était prévu de présenter un bilan de l’historiographie dans chaque discipline. Plusieurs points forts se dégagent de ce colloque. La session consacrée aux présentations de l’art dans les musées apporte une riche palette de points de vue et de témoignages. Le dépassement du clivage académisme / modernité, illustré dans l’article de Peigné et dans ses travaux ultérieurs, invite à aller au-delà des recherches purement historiographiques pour explorer de nouveaux territoires comme l’héritage du rubénisme. Les études régionales représentées dans ce colloque (Buchaniec, Masson), ancrées dans une histoire institutionnelle de l’art, sont susceptibles de rejaillir aussi sur l’histoire du goût, grâce à une meilleure connaissance des enjeux attachés localement à la modernité. Plusieurs communications brillamment documentées illustrent l’importance de l’histoire matérielle des œuvres et des techniques (Zerner, Hoeninger, Callen, Druick, Gotlieb), tout en montrant que cette histoire matérielle est intrinsèquement liée à une histoire du goût et de la réception des grands styles. Historiographie, étude de la réception et histoire des techniques et des pratiques artistiques sont ici mobilisées pour un enjeu de recherche commun.
Ce colloque met enfin au jour des recherches sur la « culture visuelle » propre au XIXe siècle, envisagée dans une approche d’histoire sociale ou d’histoire des pratiques artistiques (Thomson, Le Men, Peltre, Kohle, Greenough, Messina, Bloom), ou sous un angle plus théorique (Gamboni). Les textes de Richard Thomson (en introduction à la session sur la peinture) et de Michael Zimmermann (en introduction à la dernière session), celui de Ségolène Le Men sur Courbet contribuent à préciser les contours à donner à cette notion dans le contexte du XIXe siècle français. Les travaux de Dominique Jarassé (dans la session sur la réception) ouvrent cet axe, en retraçant l’histoire des enjeux assignés à la culture visuelle des arts exotiques.
Sommaire
Avant-propos / Philippe Durey – p. 7 Introduction / Claire Barbillon, Catherine Chevillot, François-René Martin – p. 9 Liste des intervenants – p. 21 Forum des Jeunes chercheurs – p. 29
Définition
des styles et des pratiques artistiques -- p. 29
Guillaume Peigné. Le néo-baroque : une clef de lecture pour l’art de la fin du
XIXe siècle ? – p. 31
Guénola Storck. La scène d’intérieur revisitée chez Anna Ancher (1859-1935) –
p. 39
Saskia Ooms. Les peintres post-impressionnistes et le Kodak : Maurice Denis et
son contexte – p. 53
Histoire des institutions et de la réception critique – p. 61
Nicolas Buchaniec. Les Expositions des Beaux-Arts dans le Nord de la France
dans la seconde moitié du XIXe siècle (1870-1914) – p. 63
Géraldine Masson. Les conservateurs de musées sous la Ille République
(1870-1940) – p. 69
Claire Garcia. Les monuments publics de l’entre-deux-guerres en France : le
poids du XIXe siècle? – p. 75
Barbara Musetti. Praticiens italiens en France au tournant du siècle.
Phénomène artistique, phénomène social – p. 83
Cécile Thézelais. Enjeux de l’étude de la critique d’art à travers l’exemple
du poète Charles Morice (1860-1919) – p. 93
Colloque - p. 99
Session
1. Histoire du goût et de la réception – p. 99
Pascal Griener. Introduction. La réception de l’oeuvre d’art les limites d’un
champ nouveau – p. 101
Roland Recht. La réception du romantisme allemand de David d’Angers à
Focillon – p. 105
Cathleen Hoeninger. The Fate of Two Altarpieces by Raphael during the
Nineteenth Century in Europe – p. 119
Linda Whiteley. Salons intimes, expositions permanentes – p. 137
Dianne Sachko Macleod. Enchanted Lives, Enchanted Objects : How Art Empowered
American Women Collectors – p. 143
Dominique Jarassé. D’autres XIXe siècles. Invention des arts exotiques et
apories taxinomiques de l’histoire de l’art – p. 155
Session 2. Quels musées pour quelle histoire de l’art ? – p. 169
Thomas Gaethgens. Introduction – p. 171
James Cuno. When Opening a Museum Mattered : the musée d’Orsay Then and Now –
p. 173
Werner Hofmann. Un tableau et un musée qui se cherchent. Quelques réflexions
sur le musée comme lieu de beautés hétéroclites – p. 181
Michael Conforti. Museums and Art History : installation and ideology – p. 187
Uwe Fleckner. Histoires de musées. Auto-réflexion muséologique comparée :
le musée d’Art moderne de la Ville de Paris le musée du Louvre le musée d’Orsay
– p. 199
Sylvie Ramond. Marges du XIXe siècle. Orsay
loin de Paris – p. 209
Session 3. Peinture – p. 223
Richard Thomson. Introduction – p. 225
Anthea Callen. The Matter of Painting : La Matière de la peinture – p. 229
Pierre Georgel. Sur la périodisation de l’art moderne : Orsay, Beaubourg,
l’Orangerie – p. 243
Linda Nochlin. Against the grain : Representing the Working Woman in
Nineteenth-Century Painting – p. 253
Richard Thomson. Painting, Politics and Visual Culture : representing le brav’
général Boulanger – p. 257
Éric Darragon. Le livre, le musée, l’expérience – p. 265
Douglas Druick. Material Perspectives : The Art Object, the Art Museum, and the
History of Art – p. 273
Session 4. Arts graphiques – p. 283
Stephen Bann. Introduction – p. 285
Henri Zerner. Usages de la reproduction : l’exemple d’Ingres – p. 289
Jon Whiteley. La primauté du dessin – p. 295
Pierre-Lin Renié. Originaux et reproductions, produits de luxe et imagerie :
l’estampe face à l’industrialisation de la production des images – p. 301
Marc Gotlieb. Bloody Color : Episodes in the Metaphorics of Medium, from
Delacroix to Moreau – p. 315
Sophie Bobet-Mezzasalma. L’apogée de la lithographie coloriste : une
expression de la modernité des peintres – p. 329
Stephen Bann. Un Saint Sébastien de la gravure : Ferdinand Gaillard et les fins de la reproduction – p. 335 Session 5. Sculpture – p. 349 Anne Pingeot. Introduction – p. 351
Bernhard Maaz. News of nineteenth-Century Sculpture research in Germany – p. 365 Flavio Fergonzi. Les sculpteurs italiens et la leçon de Rodin – p. 377 June Hargrove. Beyond identity : International perspectives on the public monument - p. 389 Penelope Curtis, Martina Droth. Sculpture : vision of England Exhibinting nineteenth Century Sculpture (p. Curtis) – p. 403 Publishing nineteenth Century Sculpture (M. Droth) – p. 409 Session 6. Arts décoratifs : le rayonnement de la France dans les arts décoratifs au XIXe siècle – p. 419 Kathryn B. Hiesinger. Introduction - p. 421 Anne Dion-Tenenbaum. Les expositions des produits de l’industrie nationale en France : un instrument de rayonnement à l’étranger – p. 429 Hans Ottomeyer. La France et l’Allemagne: styles nationaux ou discours international – p. 437 Maria Paola Maino. Relations entre Paris et l’Italie. Carlo Bugatti, Ernesto Basile et Vittorio Ducrot à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle – p. 449 Martin Eidelberg. In Matters of Fashion, Follow the French Taste and American Decorative Arts, 1875-1910 – p. 463 Simon Swynfen Jervis. Contrasts and connections : reception and rejection – p. 475 Session 7. Architecture – p. 483 Barry Bergdoll. The Historiography of French and German Nineteenth-Century Architecture Since the Post-Modern Turn – p. 485 Eve Blau. Supranational Principle as Urban Model : Otto Wagner’s Grossstadt and City Making in Central Europe – p. 501 Jean-Michel Leniaud. L’histoire de l’architecture, une discipline englobante ? - p. 515 Session 8. Photographie – p. 525 Michel Frizot. Introduction : formes de l’histoire (de la photographie) – p. 527 Sarah Greenough. Rewriting History : Alfred Stieglitz’s Sun Prints, 1895 – p. 533 Mattie Boom. Street scene and plein air : a new category in late nineteenth-century (amateur) photography – p. 543 Bodo von Dewitz. Silver and Salt/The First twenty years of photography in the german speaking countries – p. 555 Kevin Moore. « Lartigue entre amateurs » - p. 565 Elizabeth Ann McCauley. Secret Seraglios : Tracking the Female Nude in the History of Nineteenth-Century Photography – p. 575 Sylvie Aubenas. Les expositions de photographies anciennes à la BnF : évolution depuis cinquante ans – p. 591 Session 9. Artiste, carrière, institutions – p. 601 Pierre Vaisse. Introduction – p. 603 David Van Zanten. Architecture, museums and the mediation of drawings – p. 607 Wolf Tegethoff. Universal Exposition Architecture and the Quest for National Style – p. 621 Michel Poivert. Un art comme les autres ? La photographie et le musée au tournant du XXe et du XXIe siècle – p. 629 Nathalie Heinich. Statut d’artiste : le réel, l’imaginaire, le symbolique – p. 639 Christine Peltre. Les carrières du peintre orientaliste – p. 649 Session 10. Nouveaux sujets, nouvelles approches – p. 657 Michael F. Zimmermann. Introduction. Nouveaux sujets – nouvelles approches : le système des arts et des médias à l’époque de l’image reproduite – p. 659 Ségolène Le Men. Courbet en touriste : le voyage en Normandie de 1841 – p. 663 Hubertus Kohle. Les hallucinations d’Arnold Böcklin. L’art à l’époque de la psychologie scientifique – p. 679 Maria Grazia Messina. De la statue au collage. Figures et pratiques de la modernité – p. 691 Ulrich Pohlmann. Natura Metafisica ? Anmerkungen zu den Wechselbeziehungen von Landschaftsfotografie und malerei um 1900 – p. 705 Dario Gamboni. L’époque d’Orsay, âge d’or des images potentielles ? – p. 713 Index – p. 723
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Éditeurs : Lorenz E. Baumer, Université de Genève ; Jan Blanc, Université de Genève ; Christian Heck, Université Lille III ; François Queyrel, École pratique des Hautes Études, Paris |