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Compte rendu par Catherine Cousin Nombre de mots : 550 mots Publié en ligne le 2014-12-17 Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700). Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=1919 Lien pour commander ce livre
Le livre de Danilo Nati, publié à Rome en 2012, est le vingtième volume d’une collection qui, sous la direction de Mario Torelli, a entrepris la recension des objets du Musée archéologique national de Tarquinia sis au Palais Vitelleschi. Comme son titre l’indique, le recueil s’attache à l’étude des vases attiques à figures noires conservés au musée et issus de la collection Bruschi Falgari, une famille noble de Tarquinia. La collection, formée lors de la seconde moitié du XIXe siècle, a été acquise par l’Etat italien en 1913 et transférée au Palais Vitelleschi. Danilo Nati présente des objets qui n’ont pas encore été recensés. En effet, trois tomes ont déjà été consacrés à une partie de la céramique à figures noires du musée : dans le volume II, Ceramica attica a figure nere. Piccoli vasi e vasi plastici (1981), L. Campus a étudié les formes fermées de petites dimensions ; dans le volume V, Ceramica attica a figure nere (1983), C. Tronchetti s’est occupé des grandes formes ; enfin, dans le volume VI, Ceramica « ionica » non figurata e coppe attiche a figure nere (1983), E. Pierro a analysé les kylikes.
L’étude de Danilo Nati s’inscrit dans la lignée des livres de Sir John D. Beazley, notamment Attic Black Figured Vase Painters, Oxford, 1956 : les cinquante vases étudiés y sont présentés, quand ils ont pu être attribués, par peintre, groupe ou classe. Une courte introduction (deux pages) présente clairement la démarche et la méthode adoptées. Suit un bref historique de la collection (quatre pages), sur la constitution de laquelle on aurait aimé en savoir un peu plus, en particulier sur les fouilles de la Comtesse Giustina Bruschi Falgari entre 1864 et 1874. Cependant, des notes précises fournissent des références bibliographiques pour qui voudrait satisfaire sa curiosité. L’auteur n’a malheureusement pas entrepris de dépouillement systématique des archives de la famille qui auraient éventuellement pu préciser les circonstances et le contexte de découverte des vases à figures noires concernés.
Le catalogue des vases se divise en deux parties, les formes fermées (quarante-six amphores, péliké et olpé, avec quelques couvercles qui leur ont jadis été associés) et les formes ouvertes (quatre coupes, skyphos et kylix). Les vases y sont groupés en fonction de leurs attributions respectives, attributions qui font, dans la mesure du possible, l’objet d’une synthèse. Pour chaque vase sont précisés le lieu de conservation, le numéro d’inventaire et les dimensions, l’état de conservation des figures et du vernis, l’usage éventuel d’incisions ou de rehauts colorés. Après l’étude des figures principales et secondaires sont indiquées l’attribution proposée, une comparaison avec d’autres vases, la chronologie et la bibliographie relative au vase quand elle existe. À tous les vases correspondent une ou plusieurs planches sur lesquelles apparaissent la silhouette de l’objet avec la configuration des anses et plusieurs reproductions photographiques qui permettent d’avoir accès à l’entière décoration, y compris les décorations secondaires. Des planches sont également consacrées aux couvercles et aux pieds des vases lorsqu’ils comportent une marque de fabrique ou autre.
L’ensemble est complété par des tables de concordance et une bibliographie générale. Il est dommage que l’auteur n’ait pas pensé à ajouter un index des sujets figurés qui aurait permis d’appréhender les vases par leurs représentations. Néanmoins, cette étude constitue un complément indispensable à la connaissance de la céramique attique à figures noires et un outil de recherche très utile.
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Éditeurs : Lorenz E. Baumer, Université de Genève ; Jan Blanc, Université de Genève ; Christian Heck, Université Lille III ; François Queyrel, École pratique des Hautes Études, Paris |
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