AA.VV. : (Bordreuil, P. - Ernst-Pradal, F. - Masetti-Rouault, M. G. - Rouillard-Bonraisin, H. - Zink, M.) Les écritures mises au jour sur le site d’Ougarit (Syrie) et leur déchiffrement − 1930-2010. 368 pages, 193 illustrations, ISBN : 9782877543002, 40 €
(Académie des Inscriptions et Belles Lettres, Paris 2014)
 
Recensione di Johanne Garny, Université Catholique de Louvain, Belgique
 
Numero di parole: 2723 parole
Pubblicato on line il 2014-12-10
Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Link: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=2133
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          Cet ouvrage, publié sous la direction de Pierre Bordreuil, Françoise Ernst-Pradal, Maria Grazia Masetti-Rouault, Hedwige Rouillard-Bonraisin et Michel Zink réunit les actes du colloque consacré aux écritures mises au jour sur le site d’Ougarit et leur déchiffrement, qui s’est tenu le 2 décembre 2010 au Collège de France et le 3 décembre 2010 à l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres. Ce colloque a commémoré le quatre-vingtième anniversaire du déchiffrement de l’alphabet cunéiforme de Ras Shamra-Ougarit (1930-2010) et rend également hommage à Pierre Bordreuil, décédé lors du travail d’édition de ces actes.

 

         L’objectif de ce colloque était d’évoquer la richesse de la documentation écrite trouvée à Ougarit et de discuter la variété des langues et écritures en usage sur ce site. L’ouvrage propose dix-neuf articles touchant à des domaines aussi variés que la religion, le commerce, l’art, l’organisation urbaine ou encore l’épigraphie. Une courte bibliographie clôture chacun d’entre eux et la plupart sont illustrés de photographies et cartes de qualité. On pourrait relever l’absence d’un réel fil conducteur entre tous les articles de ces actes, ainsi que le manque de pertinence de certains sujets par rapport au thème central du colloque, ce qui fait perdre un peu de cohérence à l’ensemble.

 

         Dans le cadre de ce compte rendu, il a été décidé de développer tous les articles qui concernent les écritures et les langues, car ils se rapportent à des sujets variés. Quant à ceux qui s’éloignent de la thématique générale, ils seront plus brièvement évoqués. Les différents articles ne seront pas abordés ici dans l’ordre de leur apparition dans l’ouvrage (se référer au sommaire ci-dessous pour cela), mais plutôt regroupés en trois sections, afin de donner davantage de structure pour le lecteur.

 

         I. Une première série d’articles concerne directement le déchiffrement d’écritures présentes sur le site de Ras Shamra, ainsi que les interactions et liens qui peuvent exister entre une langue et un ou plusieurs systèmes d’écriture.

 

         Wilfred H. van Soldt propose d’analyser la contribution des textes syllabiques, en akkadien et sumérien, au déchiffrement de l’écriture alphabétique ougaritique. L’étude des textes syllabiques a permis en effet de faire de grands progrès notamment dans le domaine de la phonologie (sept signes alphabétiques n’avaient pas encore de prononciation claire) et dans le domaine de la morphologie (l’absence de voyelles dans l’alphabet ougaritique posait quelques problèmes de lecture, que les textes syllabiques purent résoudre en grande partie).

 

         John David Hawkins s’intéresse quant à lui aux sceaux digraphiques d’Ougarit et au déchiffrement des hiéroglyphes louvites par Emmanuel Laroche. Il s’agit de sceaux sur lesquels le nom du propriétaire est inscrit en cunéiformes et en hiéroglyphes. Ces sceaux ont permis de confirmer les valeurs de certains signes déjà proposées par les spécialistes auparavant mais ont également apporté de nouvelles lectures pour d’autres signes. La découverte de ces sceaux constitue donc une étape importante dans le déchiffrement de cette écriture complexe.

 

         Markus Egetmeyer centre son propos sur les inscriptions écrites en syllabaire chypro-minoen. Il liste les inscriptions découvertes à Ougarit et tente de déterminer un ou plusieurs sous-types d’écriture selon des critères non pas géographiques mais paléographiques. L’auteur réfute les catégories établies par Emilia Masson et l’hypothèse selon laquelle le chypro-minoen utilisé à Ougarit servait à noter la langue ougaritique. Selon lui, malgré quelques différences graphiques par rapport à l’écriture utilisée à Chypre, le chypro-minoen d’Ougarit reflète sans doute la même langue indigène chypriote. Il conclut en disant qu’une différence graphique ne signifie pas obligatoirement une différence linguistique.

 

         Juan-Pablo Vita explore la langue hourrite et tente de déterminer ses interactions avec l’alphabet ougaritique. Seize textes en langue hourrite furent mis au jour à Ougarit, écrits au moyen de l’alphabet cunéiforme (vingt-trois signes utilisés sur les trente). Bien que cette écriture s’avère pratique pour noter cette langue, elle efface néanmoins le vocalisme propre à l’hourrite. L’auteur s’interroge ensuite sur le rapport de filiation et penche en faveur d’un développement et d’une adaptation de l’alphabet simultanément pour l’ougaritique et pour le hourrite. Il suggère également que les textes hourrites auraient été rédigés en étroite collaboration par des scribes ougaritophones et hourritophones.

 

         Pierre Bordreuil, Robert Hawley et Dennis Pardee s’associent afin de rédiger un article à propos de deux personnalités méconnues. L’une d’elle est un savant qui joua un rôle déterminant dans le déchiffrement de l’alphabet ougaritique, le linguiste Marcel Cohen, mais qui fut quelque peu oublié dans les mémoires. Le second personnage est un scribe du XIIIsiècle av. J.-C., Tab’ilu, qui semble avoir écrit plusieurs œuvres littéraires à caractère mythologique à Ougarit. Il fut en activité durant la période de l’élaboration de l’alphabet, à laquelle il prit certainement une part importante.

 

         Le travail d’Étienne Bordreuil concerne les listes métrologiques en cunéiformes syllabiques. Ces listes étant entièrement écrites en logogrammes, l’auteur s’interroge donc sur la langue utilisée par les scribes pour lire ces idéogrammes. Il analyse également comment ces logogrammes sont utilisés pour désigner les nombres et les unités de mesure, deux notions qui ont tendance à être confondues. La graphie des nombres diffère selon l’unité de mesure qui est utilisée (différentes unités de mesure pour les systèmes de poids, surfaces, capacités,…). Il conclut en disant que ces listes sont davantage des textes scolaires pour l’apprentissage des mathématiques plutôt que des « tableaux de poids et mesures » comme proposé précédemment, notamment par Jean Nougayrol. En effet, de très grands nombres sont associés avec de très hautes unités de mesure, ce qui ne peut refléter une réalité matérielle.

 

         L’article de Mauro Giorgieri a pour sujet la diffusion de la culture écrite hourrite à travers le Proche-Orient. Au Bronze récent, on retrouve des textes en langue hourrite aussi bien en Egypte qu’en Anatolie, au Levant et en Mésopotamie. Les textes retrouvés à Ougarit sont rédigés en écriture cunéiforme, soit alphabétique soit syllabique. La première catégorie regroupe essentiellement des textes religieux et cultuels, dont le contenu peut être rapproché des textes hourrites d’Hattusha. La seconde catégorie comporte des textes variés comme des lettres, un texte sapiential, des vocabulaires polyglottes et même des textes musicaux. On remarque donc une différence de genres en fonction de l’écriture utilisée. L’auteur s’interroge dans sa conclusion : le hourrite était-il réellement parlé à Ougarit ?

 

         II. Une seconde thématique dégagée à la lecture de l’ouvrage est celle de l’apport des textes d’Ougarit à notre connaissance des relations commerciales, culturelles et diplomatiques qu’elle entretenait avec les autres civilisations du bassin méditerranéen.

 

         L’article de Florence Malbran-Labat concerne les nouveaux apports de textes akkadiens trouvés dans la « Maison d’Ourtenou ». Elle y présente des inédits qui améliorent notre connaissance de la gestion interne du royaume et des relations internationales vers la fin du XIIIe siècle av. J.-C. Deux nouveaux points sont particulièrement développés dans sa présentation. Elle évoque tout d’abord le commerce de la laine, révélé par les lettres diplomatiques, ainsi que la technique de teinture qui faisait l’objet d’un grand intérêt du Grand Roi hittite. En second lieu, elle s’intéresse à l’élevage et à la vente des chevaux. La suite de son article mentionne la fonction de cette « Maison », avant tout un scriptorium et un lieu de formation au domaine de l’écrit. L’auteur termine en évoquant quelques documents mettant en lumière les relations entre Ougarit et les autres royaumes syriens, et entre Ougarit et son suzerain anatolien. Elle remarque une présence accrue des notables dans les lettres échangées entre les deux cours. Elle revient enfin sur la fin d’Ougarit et sur quelques sources qui pourraient refléter des tensions en cette fin de siècle.

 

         Thomas Römer évoque les liens potentiels entre le Baal d’Ougarit et le Yahvé biblique. Il rappelle l’importance des textes d’Ougarit pour appréhender certaines facettes de la religion israélite. Toutes deux divinités de l’orage et de la guerre, elles partagent une sphère d’action et des traits communs. Des thématiques similaires se retrouvent dans la Bible (en particulier les Psaumes) et dans les textes mythologiques ougaritiques, comme par exemple le combat du dieu contre les éléments aquatiques, qui lui permet l’accès à la royauté. Par certains aspects, Yahvé peut également être rapproché du dieu El, selon le contexte sociologique (association Yahvé-El reflétant une théologie davantage universaliste, qui remplacera la conception archaïque qui prévalait jusqu’alors et qui faisait ressembler Yahvé davantage à Baal).

 

         Dans son article intitulé « Ougarit, porte méditerranéenne de l’Asie », Valérie Matoïan expose les nouveaux résultats obtenus par la mission franco-syrienne sur le site d’Ougarit. Le premier point concerne le développement urbain depuis la fondation de la cité au 3e millénaire av. J.-C. Des recherches ont été menées dans la zone dite de l’acropole afin de comprendre l’évolution de l’espace sacré, qui ont confirmé l’existence de sanctuaires dès l’époque du Bronze ancien. Une seconde étude concernait la zone palatiale, son époque de fondation et son emplacement initial. En effet, on sait qu’Ougarit était une cité marchande prospère au Bronze récent mais il semblerait, malgré la pauvreté des sources textuelles et archéologiques, que c’était déjà le cas dès la première moitié du second millénaire, et que les ports (notamment celui de Ras Ibn Hani) jouaient un rôle fondamental dans ce commerce de longue distance. La mission a également entrepris un réexamen des demeures à archives pour mieux cerner la notion d’habitat « privé » et le rôle de ces centres administratifs périphériques. Le second point traite des liens entre Ougarit et d’autres civilisations dans les domaines artistiques et religieux. L’auteure analyse les représentations de divinités étrangères, principalement celles de Bès et de Thouéris. Divinités protectrices de la royauté, elles jouaient un rôle important dans la culture palatiale d’Ougarit.

 

         Nicolas Grimal se penche dans son article sur les inscriptions égyptiennes retrouvées dans la cité levantine. Selon lui, l’étude de ces inscriptions permet de cerner l’influence égyptienne sur l’élite ougaritaine, surtout dans le domaine politique. Il compare Ougarit avec Byblos, plus au sud, où l’influence égyptienne se marque plus nettement. Par l’analyse des objets inscrits en hiéroglyphes, il est possible de conclure que les Ougaritains, bien que maîtrisant les techniques d’écriture égyptienne, n’ont pas subi d’acculturation forte, au contraire de leurs voisins giblites.

 

         Bérénice Lagarce s’intéresse également aux inscriptions égyptiennes et analyse l’image du pouvoir égyptien dans les documents d’Ougarit. Par l’étude des lettres échangées entre les deux cours, l’auteur parvient à déceler l’idéologie pharaonique sous-jacente. Dans le protocole employé en début de missive, surtout dans la correspondance en provenance d’Egypte, on retrouve le dogme égyptien de la royauté à caractère solaire, ce qui montre une volonté de propagande royale dans la ville d’Ougarit. Un changement s’opère durant la 18e dynastie et culminera à la 19e dynastie : l’apparition d’une terminologie davantage guerrière définissant le pharaon comme un roi combattant et conquérant, en phase avec l’idéologie des premiers souverains de cette dynastie. En effet, ceux-ci opèrent une politique impérialiste au Levant, qui est également décelable dans les représentations royales d’Ougarit, sur les sceaux-cylindres par exemple. Ce type du roi guerrier sera adopté dans la culture ougaritaine, non pas dans le domaine royal mais dans le domaine religieux. Ce sont les dieux qui seront représentés comme victorieux et combattants, dans un style proche de l’iconographie égyptienne (smiting god).

 

         Enfin, Françoise Ernst-Pradal et Carole Roche-Hawley travaillent ensemble pour tenter de déterminer, dans une série de textes d’Ougarit, lesquels sont rédigés de la même main, par une analyse paléographique mais également philologique et historique. Elles nous livrent dans leur article quelques résultats sur certains documents particuliers et montrent en quoi leur étude permet notamment de réviser la chronologie interne de certains « dossiers » de textes.

 

         III. Une troisième section comprend deux articles qui s’attachent à montrer en quoi l’invention d’un nouveau système d’écriture propre à Ougarit va de pair avec une vision du monde locale.

 

         Hedwige Rouillard-Bonraisin s’intéresse au lien entre l’invention du système alphabétique et le développement d’une vision particulière du monde. Les mythes spécifiques de cette région sont en effet tous rédigés en langue locale et en écriture alphabétique, et ne sont pas traduits en akkadien, à une exception. Ces textes mythologiques reflètent une identité locale forte qui prend ses distances avec la culture littéraire mésopotamienne, dominante à l’époque. En écrivant leurs mythes dans leur langue, reflétant leur vision du monde personnelle avec des divinités particulières ayant des relations et des univers qui leur sont propres, les scribes ougaritains désiraient affirmer leur identité face au reste du monde.

 

         Maria Grazia Masetti-Rouault poursuit dans la même thématique en abordant la « globalisation » des savoirs et le rôle central d’Ougarit dans l’aire méditerranéenne orientale. Ougarit fut non seulement un lieu de rencontre et d’échange mais également un lieu où les scribes élaborèrent une culture locale spécifique afin de contrecarrer les tendances internationales et de pouvoir ainsi affirmer leur manière de se représenter le monde. L’auteur reprend l’exemple des textes mythologiques qui sont le reflet d’un milieu géographique et d’un système politique et économique propres à Ougarit au XIIIe siècle av. J.-C. La mythologie développée autour du dieu de l’orage est à mettre en relation avec le milieu géographique méditerranéen qui est fondé sur une agriculture sèche dépendante des pluies saisonnières. Elle puise certains de ses éléments dans les deux grandes traditions qui l’ont précédée : celle de la Mésopotamie et celle de l’Anatolie. Malgré cela, les mythes sont réinterprétés pour correspondre à l’épistémè ougaritique. La création d’un nouveau système d’écriture va de pair avec l’apparition d’une nouvelle version du mythe, centré autour du dieu de l’orage.

 

         IV. Comme déjà évoqué ci-dessus, certains articles ne traitent pas véritablement du sujet principal, ce qui fait perdre un peu de cohérence à l’ouvrage, sans ôter la grande qualité des différents sujets développés. C’est le cas notamment de l’article de Michel Al-Maqdissi concernant la sculpture syrienne du second millénaire av. J.-C., qui n’a pas de référence directe avec les écritures. C’est également le cas de l’article de Jean Margueron qui tente de démontrer que la ville d’Ougarit n’est pas organisée selon le hasard mais est bien le fruit d’une réflexion afin d’en faire un tout cohérent où environnement, espace sacré et grands lieux de pouvoir sont en harmonie. Il parvient à discerner une évolution dans l’axialité de la ville qui correspond, selon lui, à une évolution religieuse. L’article de Marguerite Yon, bien que mentionnant quelques sources textuelles, se concentre sur la divinité Khotar, en analysant en quoi ses fonctions (architecte et forgeron) sont bien représentées dans la ville d’Ougarit. Enfin, le dernier article, celui de Paolo Matthiae examine plutôt la culture figurative palatiale en Syrie. L’ouvrage se clôture par un index très utile regroupant les anthroponymes, toponymes, théonymes et dénomination des textes cités, suivi d’une liste d’abréviations bibliographiques.

 

         Ces actes de colloque sont donc riches en informations diverses et variées et permettent au lecteur d’avoir un panorama assez large des différentes écritures et langues en usage sur le site de l’antique Ougarit. Ils permettent également de se rendre compte de l’importance du travail de déchiffrement effectué, sans lequel les sources textuelles n’auraient pu nous livrer leur contenu, essentiel à une meilleure connaissance de l’histoire de la Méditerranée orientale.

 

 

Sommaire

 

Michel Zink, Hommage à Pierre Bordreuil (1937-2013) (p. vii-viii)

Christian Julien Robin, Préface (p. ix-xii)

Florence Malbran-Labat, « Déchiffrer l’histoire d’Ougarit. Nouveaux apports des textes akkadiens de la Maison d’Urtenu » (p. 1-9)

Hedwige Rouillard-Bonraisin, « L’invention du système alphabétique ougaritique exprime-t-elle une vision spécifique du monde ? » (p. 11-18)

Maria Grazia Masetti-Rouault, « Écritures, cultures et mythes : “globalisation” des savoirs et construction d’une identité locale à Ougarit » (p. 19-31)

Thomas Römer, « Le Baal d’Ougarit et le Yahvé biblique » (p. 33-44)

Wilfred H. van Soldt, « La contribution des textes syllabiques au déchiffrement de l’écriture alphabétique » (p. 45-54)

Étienne Bordreuil, « Le déchiffrement des listes métrologiques en cunéiforme suméro-akkadien de Ras Shamra-Ougarit » (p. 55-71)

John David Hawkins, « The Digraphic Seals of Ugarit : Emmanuel Laroche and the Decipherment of Hieroglyphic Luwian » (p. 73-91)

Valérie Matoïan, « Ougarit, porte méditerranéenne de l’Asie » (p. 93-132)

Markus Egetmeyer, « Ougarit et le déchiffrement de ses inscriptions en syllabaire chypro-minoen » (p. 133-155)

Mauro Giorgieri, « Diffusion et caractéristiques de la culture écrite d’origine hourrite dans le Proche-Orient asiatique et à Ougarit » (p. 157-185)

Nicolas Grimal, « Diplomatie et écriture : à propos des inscriptions égyptiennes d’Ougarit » (p. 187-202)

Juan-Pablo Vita, « Alphabet ougaritique et langue hourrite : interactions et adaptations » (p. 203-217)

Françoise Ernst-Pradal et Carole Roche-Hawley, « Des signes et des mots » (p. 219-233)

Michel Al-Maqdissi, « Notes d’Archéologie Levantine XLIV. Ras Shamra-Ougarit et la sculpture syrienne du deuxième millénaire av. J.-C. » (p. 235-247)

Marguerite Yon, « Kothar, dieu architecte et forgeron, et les Ougaritiens à la fin de l’âge du Bronze » (p. 249-268)

Bérénice Lagarce, « L’image du pouvoir égyptien dans les documents d’Ougarit » (p. 269-296)

Jean-Claude Margueron, « Dagan, Ba’al et le mont Ṣapanou » (p. 297-318)

Pierre Bordreuil, Robert Hawley et Dennis Pardee, « Données nouvelles sur le déchiffrement de l’alphabet et sur les scribes d’Ougarit » (p. 319-332)

Paolo Matthiae, « La culture figurative médio-syrienne du Palais royal d’Ougarit : un essai d’évaluation » (p. 333-352)