|
||
Reseña de Stéphane Bourdin, Ecole française de Rome Número de palabras : 3658 palabras Publicado en línea el 2016-03-31 Citación: Reseñas HISTARA. Enlace: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=2344 Enlace para pedir este libro
Les actes du 27e colloque des Studi etruschi e italici consacré aux Ombriens antiques, qui s’est réuni en 2009 à Pérouse, Gubbio et Urbino, ont été publiés en 2014. Le retard à la publication tendrait depuis à se réduire peu à peu, les actes du 28e colloque, consacré à la Corse et à la Sardaigne (2011) étant parus chez le même éditeur en 2015. Malheureusement, ces colloques, qui se tenaient tous les deux ans et fournissaient une très riche mise au point sur divers aspects de l’Italie préromaine, marquent le pas désormais et aucune rencontre n’a été organisée depuis 2011.
Le colloque de 2009 a donc présenté l’Ombrie et les Ombriens, sous différents aspects : historiques, archéologiques, épigraphiques et linguistiques. Les actes offrent une grande quantité de documents et de contributions, dont la bibliographie est certes antérieure à 20091 (l’un des contributeurs, Brian B. Shefton ayant par exemple disparu en 2012), qui viennent utilement compléter la synthèse publiée l’année même du colloque par Simone Sisani2. On regrettera d’autant plus que le temps écoulé depuis la tenue du colloque n’ait pas été employé à transformer les actes en véritable synthèse, regrouper les textes en sections thématiques (et non les proposer dans l’ordre des communications), harmoniser parfois les présentations et supprimer certaines traces d’oralité, comme dans les articles de R. Macellari (p. 97 : « …di cui ci parlerà la dottoressa Miari… ») ou de M.P. Marchese (p. 485 : « La giornata iguvina in cui si colloca il mio intervento mi ha indotto a trattare... »). Au prix absolument prohibitif où est vendu ce volume (1295 € pour le volume broché, 1895 € pour la reliure rigide !), on aurait pu espérer que le travail éditorial soit un peu plus soigné. En outre, la qualité du papier ne rend pas du tout justice aux illustrations, toutes en noir et blanc, qui sont parfois difficilement lisibles (p. 211, 229, p. 301 pour n’en citer que quelques-unes).
Si l’on tente de rétablir un ordre logique des communications, on identifie plusieurs grands thèmes : des synthèses historiques visant à situer la place des Ombriens dans le peuplement de l’Italie préromaine, des articles présentant de nouvelles découvertes archéologiques, qu’il s’agisse de fouilles, de prospections, d’études de collections anciennes ou d’analyse d’un type d’objets, et enfin des contributions à la connaissance de la langue et des inscriptions ombriennes.
On trouve ensuite une série d’études de la documentation archéologique, visant soit à dresser un cadre régional, soit à présenter des fouilles récentes ou inédites, soit à étudier plus en détail une catégorie de matériel. La présence ombrienne en Cisalpine est évoquée par R. Macellari (p. 95-108), qui tente de retrouver des traces de présence ombrienne en Émilie, notamment à travers les objets découverts à Brescello, Novilara, Monterenzio Vecchio ou Castenaso, qui offrent des similitudes avec d’autres connus en Romagne ou dans le Picénum et sont interprétés, de façon un peu mécanique, comme des indices de la présence de petites communautés d’Ombriens. M. Miari (p. 215-229) présente quant à elle la situation de la Romagne, avec les nouvelles acquisitions dans les nécropoles des VIIIe-VIIe s. de Sarsina, l’habitat de Faenza-via Bisaura (VIe-Ve s.), les sites de S. Cristoforo di Cesena ou Covignano, qui tous documentent le peuplement rural diffus de la plaine romagnole à l’époque archaïque, et qui s’accompagne d’une bonification intensive des terrains, au moyen de canaux et fossés.
L. Bonomi Ponzi (p. 189-213) propose une lecture générale de l’organisation territoriale des Ombriens et du peuplement de la région du Paléolithique à la conquête romaine, à partir d’une description détaillée de la géographie de cette région montagneuse, où s’alternent chaînes calcaires et conques fertiles ; la situation de Terni, qui émerge comme centre proto-urbain à partir du IXe s., puis celle du haut-plateau de Colfiorito, avec ses nécropoles et habitats allant du Bronze final au VIIe s., est présentée plus en détail ; les habitats de Riosecco de Città di Castello et Foligno-via Trasimeno correspondent à de petites agglomérations d’époque orientalisante, alors qu’on assiste, à partir du VIIe s., à la structuration de l’habitat sur tous les sites qui seront par la suite le siège des municipes romains (Amelia, Narni, Assise, etc.). Les deux principaux centres proto-urbains, Monte Orve et Colle Mori, ont cependant été abandonnés à partir de la création de la via Flaminia, au profit des centres de plaine. Cette communauté des Plestini est également évoquée par C. Chiaramonte Trerè (p. 579-588), qui compare la documentation funéraire de Colfiorito avec celle de Campovalano, chez les « Prétutiens » et met en lumière les nombreux points communs (tombes à cercle de pierre, importations de céramique falisco-capénate ou de vaisselle de bronze volsinienne…).
E. Mangani (p. 283-295) présente le cas de Norcia et en particulier les fouilles de 1998-1999 qui ont mis au jour, au lieu-dit Campo Boario, un habitat des IXe-VIe s. et une nécropole des VIIe-VIe s. Enfin, les fouilles conduites en 2008-2009 dans le secteur de la piazza d’Armi à Spolète sont décrites par N. Bruni, L. Costamagna et F. Giorgi (p. 297-317), notamment 11 tombes à fosse, dans certains cas entourées d’un fossé et recouvertes d’un tumulus, de la 2e moitié VIIe-début VIe s..
Parmi les études consacrées au matériel, on trouve un essai de B.B. Shefton (p. 63-92) sur les oinochoai de bronze découvertes à Testrina, qui proviendraient soit d’un dépôt métallique, soit de la destruction de tombes. F. Roncalli (p. 109-121) traque dans les sources iconographiques, notamment des représentations de bergers, des informations sur l’importance de l’élevage dans l’économie ombrienne. A. Cherici (p. 243-265) revient quant à lui sur divers problèmes (les tombes doubles, les armes) et signale la présence d’un bloc antique représentant des animaux affrontés près de l’église de San Pietro in Messa. G. Giontella (p. 319-326) analyse la diffusion (très limitée) de la céramique étrusco-corinthienne en Ombrie et M. Micozzi (p. 327-356) étudie le matériel des tombes fouillées dans les années 1920 à Gualdo Tadino, exposé à la Villa Giulia (tombes 11 et 12 de la nécropole de Malpasso et tombes 113, 124 et 152 de la nécropole de Le Cartiere) ; les assemblages composites d’armes, de même que les tonnelets de bois à appliques de bronze (fréquents dans les Marches), illustrent les intenses circulations en Italie centrale au IVe s. L. Ambrosini (p. 359-388) propose une étude des petites flasques hellénistiques à décor au repoussé (une cinquantaine d’exemplaires connus), à partir de l’exemple de la tombe 10 de Portonaccio (début IIe s.), qui contenaient probablement des onguents et étaient produites à Chiusi. Enfin, N. Frapiccini (p. 589-608) s’intéresse aux relations entre Ombrie et Picénum et plus particulièrement à la distribution des petits bronzes de type ombrien et étrusque septentrional dans les Marches.
Dans toutes ces enquêtes fondées sur la documentation archéologique, les différents contributeurs rappellent les grandes phases de l’évolution socio-politique que connaît l’Ombrie (l’émergence d’aristocraties orientalisantes avec des tombes sous tumulus, la structuration de centres urbains, munis de sanctuaires et de nécropoles monumentales, etc.) et les divers phénomènes (mobilité des personnes et des biens, mercenariat, commerce) que les archéologues s’attachent généralement à mettre en lumière. Ainsi à Todi, l’urne bisome du Maître d’Œnomaos (au Musée du Vatican) est identifiée par S. Bruni (p. 269-281) comme une production volterrane et rapprochée des 11 cratères en calice achromes conservés au Museo Comunale (fin IIIe-1ère moitié IIe s.), qui témoigneraient de la présence d’Étrusques volterrans à Todi. Il serait toutefois plus prudent de discuter, comme nous y invitent les premières présentations du volume, portant sur les sources littéraires, les catégories d’identification ethnique, plutôt que d’appliquer de façon peu critique des étiquettes comme « ombrien » ou « picénien » à des sites archéologiques, à des catégories d’objets ou aux restes de défunts dans les tombes. La prudence est particulièrement de mise quand on manipule les données soi-disant « expérimentales » et « objectives » issues de la paléogénétique, en particulier les analyses sur les mitochondries, ici illustrées par la contribution de H. Lancioni et al. (p. 179-186). L’étude se fonde sur une analyse sur 200 sujets, dont la grand-mère est « ombrienne », et à partir de laquelle 126 aplotypes et 35 lignées mitochondriales ont été distinguées. Ces lignées révèleraient une proximité des « Ombriens » avec les populations de la Péninsule ibérique, alors que les « Étrusques » dériveraient plutôt de populations orientales. L’explication proposée est simple (voire simpliste) : l’origine des Ombriens doit être recherchée parmi les groupes de chasseurs-cueilleurs réfugiés de la péninsule Ibérique. Au-delà du topos historiographique qui identifie les zones de montagne comme des « refuges » pour les populations arriérées (ici « chasseurs-cueilleurs »), la validité de ce type de raisonnement, qui n’est pas sans évoquer les pires écueils des théories raciales de sinistre mémoire, se heurte évidemment à un problème fondamental : à aucun moment, la continuité entre des populations antiques et contemporaines n’est remise en cause, pas plus que la signification des noms ethniques, pensés ici comme des catégories raciales. La notion d’« Ombriens » n’est pas entendue dans le sens de « l’ensemble des populations ou des communautés politiques qui à un moment de leur histoire adhèrent à cette identité ethnique », mais comme une espèce de donnée essentielle et invariable. Avant de parler de « variabilità mitocondriale della popolazione umbra », encore faut-il s’entendre sur ce qu’est la « population ombrienne », de nos jours comme dans l’Antiquité et, d’une façon générale, il n’est pas de bonne méthode de plaquer des données biologiques sur une notion culturelle et relationnelle comme l’identité ethnique. Les vieux démons qu’agitait le comte de Gobineau au milieu du XIXe s. reviennent sous les traits d’un discours technique, prétendument expérimental, qui fait peu de cas de la lecture historique de l’évolution des sociétés. Les brèves considérations de G. De Marinis (p. 575-577) à propos des mécanismes de recouvrement, de mélange et de contacts entre population « indigènes » et « envahisseurs » dans les Marches auraient d’ailleurs suffit à rappeler les auteurs à la prudence quand il s’agit de reconstruire la trame des événements historiques à partir d’une documentation aussi discutable.
La dernière grande section dans ce volume d’actes est constituée par une série de communications portant sur les inscriptions et la langue ombrienne. A. Maggiani et A. Nardo (p. 319-411) reviennent sur les faits d’écriture, en relation avec l’urbanisation des centres urbains et l’apparition de la monnaie, pour distinguer deux grandes traditions d’écriture, méridionale et septentrionale, diversement inspirées des expériences étrusques. L’urbanisation s’étale en Ombrie du milieu du Ve s. (Todi) à l’époque hellénistique (milieu IIIe-début IIe s. pour l’enceinte d’Amelia) et à chaque phase d’évolution urbaine correspondent des traditions d’écriture : alphabet ombrien princeps (v. 450-400), dérivant de l’écriture volsinienne, à Todi ; alphabet de Gubbio (v. 300-250), dérivant d’un modèle étrusque septentrional ; écritures plus récentes (v. 250-200) sur les monnaies de Todi, à Amelia, à Spello ; écriture récente (IIe s. av. J.-C.) à Gubbio et Bevagna. P. Amann (p. 413-422) propose une vue globale du corpus des inscriptions ombriennes (45 inscriptions brèves et un long texte de 4365 mots – les Tables Eugubines –), s’étalant de la fin du Ve au Ie s. av. J.-C., en insistant sur la variété de cet ensemble (5-7 inscriptions publiques, 7 bornes, 2-3 légendes monétaires, 9 inscriptions de nature religieuse, 8-9 marques de propriété, 7 inscriptions funéraires). Il semble que l’écriture soit utilisée, de façon préférentielle, en contexte public, à la différence de l’étrusque, mis par écrit en majorité dans la sphère privée. L. Agostiniani (p. 423-452) s’attache à un ensemble particulier : les inscriptions ombriennes sur des objets de métal (Tables Eugubines, lamelles de bronze, statuettes de bronze…) et rend compte d’un programme d’analyses métallographiques conduites sur les Tables de Gubbio, qui permettent de les classer en trois groupes et d’assurer qu’elles ont été réalisées à la cire perdue (et non par une incision à froid du texte). Il propose ensuite une nouvelle lecture de plusieurs inscriptions ombriennes « mineures » (ST Um 38 ; 7 ; Sp RI 1).
Plusieurs interventions visent enfin à analyser des aspects morphologiques et syntaxiques de la langue ombrienne ancienne. A. Ancillotti (p. 453-481) tente de reconstituer les principaux traits phonétiques de l’ombrien par rapport à l’indo-européen. M.P. Marchese (p. 485-489) se consacre à l’exégèse du mot ombrien *fesna, de même racine que lat. fanum et osq. fίίsnú, qui signifie le « temple ». E. Triantafillis reprend le dossier des termes enom et enem et déduit d’une analyse des passages des Tables Eugubines où ces termes sont employés qu’enom introduit une idée de conditionnalité (« alors »), tandis qu’enem donne l’idée d’une succession spatiale (cf. lat. inde). Cette exégèse lui permet de revenir sur le sens d’einom, dans l’inscription de Duenos (CIL, I², 4), qui pourrait correspondre à « et donc ». Suivent deux études sur le neutre pluriel en ombrien (L. Rigobianco, p. 539-552) et sur les participes en –to (D. Bertocci, p. 553-564).
Cet épais volume apporte donc une abondante moisson de données, malheureusement très dispersées et mélangées. Si les premières communications, fondées sur les sources littéraires, présentent de louables synthèses, les textes qui suivent, aussi bien en archéologie qu’en linguistique, ne sont le plus souvent que des études de cas, sans qu’aucune communication ne produise de véritable synthèse ; il s’agit donc d’une très riche collection de « documents pour l’histoire », qui complète mais ne bouleverse pas radicalement les connaissances sur les Ombriens antiques.
1Pour ne prendre qu’un seul exemple, l’étude d’E. Triantafillis sur les connecteurs logiques ombriens ne tient pas compte de travaux importants sur la question, qui sont parus entre la date du colloque et celle de la publication effective des actes, en particulier deux articles de P. Poccetti (Et latino, et umbro, dans R. Ajello, P. Berrettoni, F. Fanciullo, G. Marotta, F. Motta (dir.), Quae omnia bella devoratis. Studi in memorio di Edoardo Vineis, Pise, 2010, p. 483-518 et Notes de linguistique italique (N.S.). Héritage commun ou résultat de latinisation ? La particule coordonnante et dans les inscriptions des langues sabelliques, REL, 89, 2011 [2012], p. 20-36). 2S. Sisani, Umbrorum gens antiquissima Italiae. Studi sulla società e le istituzioni dell’Umbria preromana, Pérouse, 2009.
Sommaire
Prima giornata di lavori. Seduta pomeridiana del 27 ottobre 2009 G. Camporeale, Il XXVII Convegno di Studi etruschi e italici : Gli Umbri in età preromana, p. 13-15. G. Maddoli, Gli Umbri nella storiografia greca, p. 17-27. D. Briquel, Un grande popolo nella storia della primitiva Italia : osservazioni sull’immagine degli Umbri nella letteratura antica, p. 29-44.
S. Sisani, Gli Umbri di Nicola Damasceno : (pan)umbricità e (pan)salinità nella prospettiva etnografica antica, p. 45-61.
B.B. Shefton, Bronze oinochoai from Trestina (Umbria) : « Rhodian », Laconian and Italic. Reflections on their importance, p. 63-92. Seconda giornata di lavori. Seduta antemeridiana del 28 ottobre 2009
R. Macellari, Gli Umbri a nord degli Appennini, p. 95-108.
F. Roncalli, Argo in Umbria, p. 109-121. D. Manconi, Gubbio, Todi, Spoleto, Spello : realtà umbre a confronto, p. 123-155.
F. Chilleri, S. Mainardi, D. Manconi, Lo studio antropologico e paleopatologico degli scheletri provenienti dalla necropoli di San Biagio – via Ubaldi – in Gubbio (PG), p. 157-164.
E. Pacciani, I. Baldi, S. Gori, D. Manconi, Una famiglia di immigrati ? I resti umani dallo scavo di Todi, via Orvietana, p. 165-177. H. Lancioni, G. Peruzzi, N. Babudri, L. Bonomi Ponzi, F. Panara, A. Achilli, La storia e le radici genetiche del cuore dell’Italia : la prospettiva fornita dalla prima analisi mitocondriale delle popolazioni umbre, p. 179-186. Seduta pomeridiana del 28 ottobre 2009 L. Bonomi Ponzi, L’evoluzione del sistema insediativi umbro dalle origini alla conquista romana, p. 189-213. M. Miari, Nuovi rinvenimenti riguardo alla presenza umbra in Romagna, p. 215-229. G. Tagliamonte, Gli Umbri e la guerra, p. 231-241. A. Cherici, Spigolature umbre, p. 243-265.
Terza giornata di lavori. Seduta antimeridiana del 29 ottobre 2009 S. Bruni, Un gruppo volterrano a Todi ?, p. 269-281.
E. Mangani, Norcia nella prima età del Ferro, p. 283-295. N. Bruni, L. Costamagna, F. Giorgi, La necropoli umbra di Spoleto : nuovi rinvenimenti 2008-2009, p. 297-317.
C. Giontella, Le occorrenze di ceramica etrusco-corinzia nel distretto ternano ed in altri dell’Umbria preromana, p. 319-326.
M. Micozzi, I corredi di Gualdo Tadino nel Museo di Villa Giulia, p. 327-356.
L. Ambrosini, Le fiaschette ellenistiche in lamina di bronzo con decorazione a sbalzo : l’esemplare con iscrizione umbra dalla tomba 10 di Portonaccio a Spello, p. 359-388. Seduta pomeridiana del 29 ottobre 2009 A. Maggiani, A. Nardo, Le città umbre e la scrittura, p. 391-411.
P. Amann, Il corpus delle iscrizioni minori in lingua umbra a confronto con le restanti zone centro-italiche, p. 413-422. L. Agostiniani, Iscrizioni umbre su metallo. Aspetti tecnici e altri, p. 423-452.
A. Ancillotti, Alcuni tratti del paleoumbro, p. 453-481.
Quarta giornata di lavori. Seduta antimeridiana del 30 ottobre 2009
M.P. Marchese, Umbro *fesna, osco *fίίsnú e il campo lessicale correlato, p. 485-489. L. Cenciaioli, Gubbio. Il sepolcreto di via dei Consoli, p. 491-517.
Seduta pomeridiana del 30 ottobre 2009
E. Triantafillis, Su alcuni connettivi nelle Tavole Iguvine, p. 521-537. L. Rigobianco, Il neutro plurale nella varietà delle Tavole Iguvine tra femminile singolare e maschile plurale, p. 539-552.
D. Bertocci, Per una grammatica dell’umbro delle Tavole di Gubbio : tra testo e grammatica. Riflessioni di metodo e un caso di studio nella morfologia del verbo, p. 553-564.
S. Stoddart, A. Stevenson, L. Burn, Nuova luce sul Gubbio Project, p. 565-571. Quinta giornata di lavori. Seduta antimeridiana del 31 ottobre 2009 G. De Marinis, Le Marche interne fra il V secolo a.C. e la romanizzazione, p. 575-577.
C. Chiaramonte Trerè, Umbri di Plestia e Piceni di Campovalano : « costumi » funerari a confronto, p. 579-588. N. Frapiccini, Bronzetti di produzione umbra nelle Marche, p. 589-608.
|
||
Editores: Lorenz E. Baumer, Université de Genève ; Jan Blanc, Université de Genève ; Christian Heck, Université Lille III ; François Queyrel, École pratique des Hautes Études, Paris |