Dessy, Clément - Stiénon, Valérie (dir.): (Bé)vues du futur. Les imaginaires visuels de la dystopie (1840-1940). (Littératures), 306 p., ISBN-10 : 2757408879, 30 €
(Septentrion, Villeneuve d’Ascq 2015)
 
Reviewed by Orlane Glises de la Rivière, Université de Strasbourg
 
Number of words : 2811 words
Published online 2018-10-01
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Link: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=2659
Link to order this book
 
 

          Cet ouvrage se propose de traiter de la littérature dystopique à cheval entre le XIXe et le XXe siècle, et notamment de la dimension visuelle qui l’accompagne. Dès l’introduction, Clément Dessy et Valérie Stiénon nous rappellent que la dystopie est un terme qui laisse à entendre de nombreuses interprétations renvoyant à un imaginaire multiple et varié. L’objectif de l’ouvrage sera ainsi de recenser diverses dystopies et de s’interroger sur l’intervention du visuel au sein des représentations textuelles. Quel est l’impact du visuel sur le récit mais également du récit sur le visuel ? Pour ce faire, il sera question tout au long de l’ouvrage des limites du genre, de son rapport avec l’Histoire et le temps mais également de ses principaux archétypes iconographiques ancrés dans l’imaginaire.

 

         Le premier article est d’Olivier Ghuzel, intitulé « Le Monde tel qu’il sera : de la satire d’actualité à la dystopie ». Il met en relation le roman d’Émile Souvestre avec ses multiples représentations, allant de la satire picturale au théâtre de boulevard, en passant par les almanachs du XIXe. L’auteur démontre les liens étroits entre le texte et les vignettes du dessinateur de presse Bertall. Ce dernier nourrit le travail de Souvestre de son dessin satirique, reliant toujours un peu plus l’actualité à l’univers dystopique qu’il dépeint. Mais le roman a également des accointances avec le théâtre de boulevard, les personnages du roman ressemblant étrangement à ceux de certaines comédies bourgeoises. Olivier Ghuzel montre à quel point Souvestre est un précurseur de la dystopie moderne grâce au message humaniste du roman qui se cache derrière cette satire toute journalistique.

 

         L’article qui suit prolonge la réflexion sur le roman d’Émile Souvestre en élargissant le corpus de textes avec notamment L’An 5865, ou Paris dans 4000 ans d’Hyppolite Mettais, Le Vingtième siècle d’Albert Robida ainsi que Paris en l’an 3000 d’Henriot. Chapman Wing choisit pour son article un titre qui reflète toute l’ambivalence de son sujet « La dystopie, c’est l’histoire ». Il analyse la tension permanente entre l’illustration et la description textuelle qui l’accompagne : l’un et l’autre composent un hiatus, un décalage finement analysé au cours de deux parties distinctes. D’une part, l’auteur étudie l’impossible interprétation du passé du point de vue d’un futur dystopique ; d’autre part il pousse la réflexion sur notre propre conscience de l’historicité moderne. En effet, en s’appuyant sur les romans cités, il montre à quel point les récits lancent un memento mori ironique au lecteur et les poussent à s’interroger sur ce qu’ils laisseront comme traces aux générations futures.

 

         Cette réflexion sur le temps et l’histoire se prolonge à travers l’article de Xavier Fontaine intitulé « Les Futures ruines de Paris chez Méry, Dumas et Franklin. » S’appuyant sur leurs écrits dystopiques, l’auteur analyse ce qu’il nomme l’archéologie rétro-anticipative. En d’autres termes, il développe les perpétuelles tensions entre le réel et sa représentation dans l’avenir, représentation qui vise à mélanger à la fois l’iconographie et le verbe. Celle-ci reflète la subjectivité de l’auteur du récit tout autant que la vision de l’époque sur elle-même. Ce faisant, sa réflexion s’ouvre sur le perpétuel relativisme historique au sein de romans dont l’espace-temps est fluctuant.

 

         L’article de Françoise Sylvos met en perspective différents récits dystopiques à visées anti-communistes. Chacun d’eux dénonce des idées socialistes à travers plusieurs médias. Du bestiaire aux parodies de grands textes tels que la Bible, en passant par la mise en exergue de lieux communs par les récits et les gravures, l’article décrit les différents médias critiques qui tournent en dérision les idéaux communistes. Cependant, la démonstration ne s’arrête pas là puisque les bourgeois semblent tout aussi maltraités que les prolétaires. Françoise Sylvos montre les ficelles parfois grossières mais souvent justes, de ces critiques. Grâce au rire, et parfois un peu de mauvaise foi, ces récits laissent entrevoir ce que pourraient devenir certains de ces idéaux politiques s’ils étaient mis en pratique.

 

         Les deux articles suivants traitent de l’auteur Albert Robida. Sandrine Doré analyse son œuvre « Paris au Vingtième siècle » sous différents angles, tout à la fois journalistique, littéraire et iconographique. Elle met principalement en avant l’évolution des rapports entre la création artistique et le pouvoir politique, le tout agrémenté de multiples dessins faits par Robida lui-même afin d’illustrer son récit. Elle souligne ainsi la vision pessimiste de l’auteur qui dénonce un appauvrissement culturel et un essor technologique bouleversant les rapports à l’art.

 

         Or, cet essor technologique va de pair avec la naissance de l’électricité dont traite l’article de Philippe Kaenel intitulé « Un imaginaire électrique et sexuel : autour d’Albert Robida ». Celui-ci analyse l’imaginaire électrique autour de l’œuvre d’Albert Robida en le mettant en parallèle avec l’évolution des mœurs féminines. En effet, il démontre à quel point l’allégorie de ce que l’on appelle « la fée électricité » est à la fois perçue comme un progrès et une menace. Les gravures et les affiches renforcent cette impression d’ambivalence qui allient la femme avec un progrès technologique toujours grandissant et de moins en moins maîtrisable. De là, il n’y a qu’un pas pour que ces images renvoient à une angoisse sociale sur l’émancipation de la femme elle-même, intensifiée par le récit dystopique de Robida La Vie électrique. L’article met en parallèle un contexte historique qui connait une frénésie technologique avec les peurs qui l’accompagnent, ce qui n’est pas sans faire écho à nos propres problématiques sociales.

 

         Julie Fäcker analyse un auteur qui a également beaucoup de points communs avec Albert Robida, bien qu’il s’en distingue par son ironie mordante. L’article porte sur le roman d’Henriot Paris en l’an 3000. Julie Fäcker prend le temps de nous résumer l’œuvre pour ensuite analyser toute sa dimension satirique, là encore nourrie par de nombreuses images réalisées par Henriot lui-même. Ce dernier pose dans son récit une violente critique à l’encontre de la responsabilité de la science dans la décadence du monde. Mais il vise par son récit moins la science que son usage, révélant ainsi ce que les Grecs nommaient déjà le sentiment d’hybris ou en d’autres termes, de démesure. Ce n’est donc pas un hasard si la principale cible vise Paris qu’Henriot tourne en ridicule tout au long de son récit. Mais Julie Fäcker n’oublie pas de nuancer son propos tout au long de son analyse en démontrant que la cible est peut-être aussi et surtout Henriot lui-même.

 

         Mais la Première Guerre mondiale approchant, l’ironie laisse place à un pessimisme noir. Clément Dessy traite dans son article de la réception de l’ouvrage de Verhaeren Les Villes tentaculaires au Royaume-Uni à travers les illustrations de Brangwyn. L’auteur analyse les liens entre les deux artistes, Verhaeren vient de Flandres, Brangwyn de Londres, et chacun trouve son inspiration dans le pays de l’autre. Les illustrations de Brangwyn dénoncent la noirceur de l’œuvre de Verhaeren qui, si elle laisse filtrer un peu d’espoir, pourrait, elle aussi, être considérée comme une œuvre dystopique. Comme l’explique Clément Dessy, la dystopie se révèle moins par le texte que par les gravures qui l’accompagnent, participant à l’imaginaire dystopique. L’auteur ouvre son sujet sur le contexte historique qui traverse l’ouvrage du poète qui a œuvré pour la paix dans un monde qui connait son premier conflit mondial.

 

         L’article de Natacha Vas-Deyres touche un autre aspect de la dystopie, celle issue de ce qui est appelé la proto-science-fiction. À travers des romans tels que Micromégas de Régis Messac, L’Homme-fourmi de Han Ryner ou encore Formiciens de Raymond de Rienzi, Natach Van-Deyres explore l’univers dystopique à travers les insectes et, plus précisément, les fourmis. Si le modèle de la fourmilière paraît au premier abord comme un modèle de stabilité sociale, cela peut conduire à une dystopie dans laquelle l’homme n'a plus sa place. Face à une société dans laquelle l’individu est entièrement sacrifié au profit de la collectivité, ce modèle parfait risque d’être un danger pour l’humanité jusqu’à son éradication complète. À travers une vision de monde inversé, Natacha Vas-Deyres nous propose la réinterprétation d’une littérature à cheval entre le XIXe et le XXe siècle, dont l’impression d’inquiétante étrangeté fascine et interpelle le lecteur.

 

         Ce monde dominé entièrement par les insectes offre une image apocalyptique aux romans dystopiques, image que développe Thibault Gardereau dans son article L’espace américain : du texte à l’image, de la genèse à l’apocalypse. Par le biais d’un large corpus qui gravite autour des États-Unis, Thibault Gardereau montre les deux faces qu’engendre la découverte d’un Nouveau monde : celui d’une nouvelle civilisation qui sous-entend nécessairement, et même tragiquement, son futur déclin. Au gré des inspirations qui puisent dans l’Antiquité ainsi que dans la Bible, les récits ouvrent une réflexion sur les origines tout autant que sur un avenir eschatologique qui se révèlera en réalité apocalyptique. Confrontant les différents récits, Thibault Gardereau démontre qu’ils sont encore d’une redoutable actualité et réutilisés encore aujourd’hui, notamment au sein de l’univers cinématographique.

 

         C’est d’ailleurs de cinéma dont il est question dans l’article suivant, qui traite d’un court-métrage de Bertold Bartosch intitulé L’Idée. Court-métrage peu connu, Dick Tomasovic lui rend ses lettres de noblesses avec une analyse fine et précise de son adaptation cinématographique tirée du roman illustré de Frans Masereel. L’article décrit le processus de création de Bartosch pour tenter de s’approprier l’œuvre afin de mieux l’adapter. Comment parvenir à représenter une idée sans la trahir ? À travers un travail sur l’image, la lumière et la mise en scène, le tout servant un message politique, Dick Tomavic retrace le cheminement d’un réalisateur engagé.

 

         Le Canada n’est lui non plus pas en reste avec la littérature dystopique, comme le montre l’article de Jean-François Chassay « La pureté du martyr. La Cité dans les fers d’Ubald Paquin (1926), une dystopie hyperbolique. » Ce récit brouille les pistes entre l’utopie et la dystopie en mettant en scène le personnage d’André Bertrand, révolutionnaire et leader charismatique. L’ambivalence de ce protagoniste se mue dans un contexte de revendication politique. Sous des aspects manichéens, le livre dévoile, peut-être malgré lui, un fascisme malheureusement prémonitoire. Avec force de détails, Jean-François Chassay analyse un roman plus complexe qu’il n’y paraît en le mettant en lien avec les illustrations qui l’accompagnent ainsi que le contexte historique des États-Unis, pays pétri de contradictions.

 

         Laurent Bazin traite quant à lui d’un sujet peu reconnu et pourtant assez complexe, là encore. Son article intitulé « Figurations, défigurations : aspect de la représentation dystopique » analyse les textes d’anticipation pour la jeunesse dans l’entre-deux-guerres. Les récits dystopiques qui en émergent sont particulièrement représentatifs d’une société emplie de paradoxes. En effet, ils reflètent les incertitudes de ce temps qui nourrit une peur pour l’avenir tout autant qu’une foi envers le progrès. Or Laurent Bazin montre à quel point l’iconographie qui accompagne le texte, entre autres L’Ether-alpha de Jacques Touchet ou Futuropolis de René Pellos, renforce l’ambivalence du récit. L’auteur souligne comme un hiatus entre texte et images qui se combinent, offrant une interprétation nouvelle des récits d’anticipation mais également l’image d’un monde en perpétuelle mutation.

 

         L’article qui suit ne va pas traiter des illustrations accompagnant le texte mais de la question des images au sein même du texte. L’article de Jérôme Dutel questionne la dimension visuelle au sein du roman de René Daumal La Grande Beuverie. Après une contextualisation de l’œuvre, l’auteur analyse la critique de la société occidentale à travers une Jérusalem contre-céleste. Il pose la question de l’impossibilité de la représentation graphique entre la langue et l’art visuel face à un monde éclaté et chaotique, mais décrit par Daumal avec beaucoup de dérision. Son article relève les images archétypales propres à l’univers dystopique, que l’on peut par exemple retrouver dans le roman de George Orwell 1984, et permet de poser une réflexion sur les limites de la représentation, qu’elles soient langagières ou picturales.

 

         La dystopie qui suit prend l’apparence d’une termitière au sein de l’œuvre de Stéphane Hautem intitulée Le Retour au silence. Derrière ce pseudonyme se cache en réalité le psychiatre De Greef, qui met en scène dans ce court roman un univers totalitaire écrit sous la forme d’un journal, ce qui n’est pas sans rappeler l’ouvrage de Zamiatine Nous Autres. Ses connaissances en psychanalyse peuvent avoir orienté son récit qui, paru avant celui d’Orwell, traite déjà des thématiques identiques, celles du contrôle et de l’absence de libre arbitre. L’article traite à la fois du contrôle de la pensée puis du contrôle des activités au sein de la société. Là aussi, l’univers est essentiellement visuel, ce qui tendrait à dire qu’il est nécessaire pour la compréhension dystopique, comme l’explique les auteurs Dominique Warfa et Björn-Olav Dozo. Tous deux détaillent avec précisions les mécanismes de l’aliénation au sein d’une gigantesque termitière où tout est visible tout le temps, insérant ce roman dans la lignée des grands textes dystopiques.

 

         Katarzyna Cytlak traite du roman Nous Autres d’Eugène Zamiatine sous une perspective architecturale. En effet, le roman se place dans une tradition d’architecture translucide en verre, dans la lignée d’une pensée révolutionnaire qui considère les secrets comme aristocratiques et petit-bourgeois. Zamiatine pose une réflexion critique sur la suprématie de l’architecture entièrement lisse et carrée, Katarzyna Cytlak n’hésitant pas à faire d’ailleurs un parallèle audacieux avec le peintre Malévitch ici parodié. Cependant, la tendance des bâtisses en verre n’est pas seulement russe, elle est aussi mondiale et c’est bien là ce qui pourrait être inquiétant quant à la conservation de la vie privée. Mais sans doute s’agit-il d’une critique de l’idéologie communiste qui en pointe les dangers. Il est peut-être dommage, à ce propos, de ne pas avoir mentionné Les Carnets du sous-sol de Fiodor Dostoïevski, dans lequel le narrateur lance cette phrase prophétique qui a sans doute inspiré Zamiatine : « Vous avez foi en un palais de cristal à jamais indestructible, c’est-à-dire quelque chose à quoi on ne pourra pas tirer la langue en douce ni dire « merde ». Et moi, peut-être, c’est pour cela que j’en ai peur, de cette construction. » (Les Carnets du sous-sol, Arles, Babel Actes Sud, 1992, p. 50)

 

         Enfin, Francesco Muzzioli propose un panorama des différentes dystopies qui existent. Que cela soit des utopies qui ont mal tourné, des états totalitaires ou des catastrophes naturelles, il s’agit de parvenir à correctement définir la dystopie. Car il n’existe pas une, mais plusieurs dystopies disparates, analysées ici de manière transversale et quasi exhaustive. Mais Francesco Muzzioli rappelle surtout qu’il s’agit de provoquer une réaction chez le lecteur. Ce dernier est face à un récit qui ne laisse que peu de place à l’espoir, le remplaçant par une ironie mordante en guise de signal d’alarme. Par le biais d’une description précise de différents schémas narratifs, cet article clôt un ouvrage aussi riche et diversifié que la littérature qu’il présente.

 

 

Table des matières

 

L’Étude des imaginaires visuels de la dystopie : une introduction prospective – Clément Dessy et Valérie Stiénon, p. 11.

 

Le Monde tel qu’il sera : de la satire d’actualité à la dystopie – Olivier Ghuzel, p. 35.

 

La dystopie c’est l’histoire. Les (bé)vues du passé dans la dystopie française – Chapman Wing, p. 55.

 

Les futures ruines de Paris chez Méry, Dumas et Franklin. Modalités de l’archéologie rétro-anticipative – Xavier Fontaine, p. 73.

 

Rire des Rouges entre 1842 et 1848. Une approche transgénérique et plurimédiatique - Françoise Sylvos, p. 93.

 

Une vision de la fin des arts : Robida et le futur de l’image - Sandrine Doré, p. 107.

 

Un imaginaire électrique et sexuel : autour d’Albert Robida – Philippe Kaenel, p. 127.

 

Henriot, Paris en l’an 3000 : l’utopie dytopie – Julie Fäcker, p. 143.

 

Les Villes tentaculaires, d’Emile Verhaeren vues de Londres. Les éditions illustrées de Franck Brangwyn – Clément Dessy, p. 157.

 

Le monde des fourmis dans l’imaginaire de la science-fiction, entre l’utopie exogène et la dystopie phobique – Natacha Vas-Deyres, p. 175.

 

L’espace américain : du texte à l’image, de la genèse à l’apocalypse – Thibault Gardereau, p. 189.

 

Dissensions de l’image animée. L’Idée, de Berthold Bartosch ou le trauma comme mode de représentation dystopique – Dick Tomasovic, p. 199.

 

La pureté du martyr. La Cité dans les fers d’Ubald Paquin (1926), une dystopie hyperbolique – Jean-François Chassay, p. 211.

 

Figurations, défigurations : aspects de la représentation dystopique dans la littérature pour la jeunesse de l’entre-deux-guerres – Laurent bazin, p. 227.

 

Les vertiges visuels et rituels de La Grande Beuverie (1938) de René Daumal – Jérôme Dutel, p ; 241.

 

Allégorie d’une termitière déshumanisée, ou Le retour au silence. Journal d’un homo cistroënsis K. 228.bis de Stéphane Hautem – Dominique Warfa et Björn-Olav Dozo, p. 255.

 

Les visions noires d’un Etat socialiste : l’architecture comme langage critique dans Nous Autres d’Evguéni Zamiatine – Katarzyna Cytlak, p. 269.

 

Postface : Fins du monde. Configurations et perspectives du genre dystopique – Francesco Muzzioli, p. 283.

 

Index p. 297.

Crédits d’illustrations, p. 303.

Remerciements, p. 305.

 


N.B. : Mme Orlane Glises de la Rivière prépare actuellement une thèse de doctorat intitulée "La construction du discours totalitaire au sein des romans dystopiques" sous la direction de M. Th. Revol (Université de Strasbourg).