Legros, Rémi (dir.): Cinquante ans d’éternité - Jubilé de la Mission archéologique française de Saqqâra. Bibliothèque d’étude 162; 376 p., 28 x 2,3 x 21 cm, ISBN-13: 978-2724706581, 65 €
(IFAO, Le Caire 2015)
 
Compte rendu par Renaud Pietri, Université de Liège
 
Nombre de mots : 3315 mots
Publié en ligne le 2021-04-02
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=2724
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          La publication d’un nouveau volume dans la prestigieuse collection Bibliothèque d’étude de l’Institut français d’archéologie orientale est toujours un petit événement pour la communauté égyptologique. Ce recueil d’articles, publié il y a déjà quelques années pour célébrer les cinquante ans de la Mission archéologique française de Saqqâra (MafS)[1], n’échappe pas à la règle, d’autant plus qu’il rend admirablement hommage au travail de longue haleine mené par une équipe aux talents divers et dont les publications habituelles, aux presses de l’Ifao notamment, se distinguent par leur régularité et leur qualité.

 

          Édité par Rémi Legros, cet ouvrage regroupe 26 articles, pour la plupart en français, mais également en anglais. Il se divise en trois parties précédées de l’avant-propos et des remerciements d’usage, ainsi que d’une introduction historique présentant la MafS.

 

          Cette introduction est signée Audran Labrousse. Elle rappelle au lecteur que la MafS est « l’héritière de Mariette », égyptologue dont nous fêtons justement cette année le bicentenaire de la naissance. En suivant un plan chronologique, ces quelques pages reviennent sur les principales étapes des fouilles françaises à Saqqâra, incluant bien sûr la création de la MafS par Jean Leclant et Jean-Philippe Lauer, ainsi que  les cinquante ans de travaux qui ont suivi. Le fil rouge de ce résumé, comme annoncé par l’éditeur scientifique dans l’avant-propos, est l’étude des Textes des Pyramides.

 

          C’est d’ailleurs à ce corpus de textes funéraires intimement lié au site de Saqqâra qu’est consacrée la première partie de l’ouvrage, regroupant huit contributions.

 

          Le premier article de cette partie, écrit par Nathalie Beaux, est intitulé « Sopdou et le roi. Principe de la composition axiale dans la pyramide d’Ounas ». Cette étude analyse les textes inscrits au-dessus des passages les plus importants de la pyramide d’Ounas (chambre funéraire/antichambre et antichambre/couloir) et, partant, questionne la relation du roi avec le dieu Sopdou dans les Textes des Pyramides. C’est l’occasion pour l’autrice de rebondir sur une de ses précédentes études (p. 20, n. 26) et de mettre en évidence des jeux phonétiques et des réflexions théologiques – dont les Égyptiens étaient si friands – portant sur le radical spd et assimilant le roi renaissant à la divinité Sopdou (Spdw) et à l’étoile Sirius (spd).

 

          Signé par Élise Bène (EB) et Bernard Mathieu (BM), le second article de cette première partie s’intéresse à la question des « Traditions et innovations dans les Textes des Pyramides » en présentant un cas particulier, la paroi ouest de l’antichambre de Téti. Dans la première moitié de l’article, BM montre que les formules inscrites sur cette paroi reprennent des textes connus dans la pyramide d’Ounas tout en proposant aussi des séquences nouvelles, le tout de manière équilibrée : entre continuité et rupture, « l’impératif de surpassement » (p. 28, n. 11) caractéristique de la royauté égyptienne se trouve ainsi parfaitement illustré. Dans la seconde partie de l’article, EB poursuit la comparaison entre les parois ouest de l’antichambre d’Ounas et de Téti, en s’intéressant cette fois aux variations épigraphiques et paléographiques. Le système graphique utilisé chez Téti est en effet différent de celui d’Ounas pour la paroi étudiée ; il vise, selon l’auteur, à « améliorer l’efficacité des formules » (p. 39) par des procédés bien connus que sont les mutilations de signes[2], l’écriture phonétique, l’ajout ou la suppression de classificateurs, le remplacement du pronom par le cartouche royal, décrits ici de manière très détaillée.

 

          La contribution suivante est de Catherine Berger-el-Naggar et Marie-Noëlle Fraisse. Ces pages proposent une interprétation des textes inscrits sur la paroi est de la chambre funéraire de la reine Béhénou, dont un tableau récapitule le contenu. Les autrices suggèrent de lire les formules entières de manière rétrograde – les hiéroglyphes eux-mêmes étant inscrits normalement –, une solution astucieuse qui permet d’y lire « une description de l’ascension vers le ciel de la défunte jusqu’à sa résurrection et son installation auprès des dieux ». L’hypothèse est appuyée par la description succincte des différentes étapes de l’ascension de la défunte.

 

          La courte note qui suit, de la main de Serge Feneuille, adopte un ton plus personnel et lyrique qui contraste avec les autres contributions. Cet entracte littéraire constitue un hommage appuyé à la MafS et à ses membres.

 

          Dans les pages suivantes, Nadine Guilhou s’intéresse au linceul d’étoffe idémi. Elle en liste et étudie dans un premier temps les occurrences dans les Textes des Pyramides, puis prolonge son analyse en utilisant des sources plus tardives – le rituel du culte divin journalier décrit sur les parois du temple de Séthi Ier à Abydos et dans le pBerlin 3055. La couleur blanche de l’étoffe idémi renverrait, selon l’autrice, au devenir astral du défunt dans le ciel nocturne. Depuis la publication de cet article, N. Guilhou a consacré une autre étude à cette même étoffe[3].

 

          Vient ensuite un article de Bernard Mathieu et Isabelle Pierre-Croisiau, dans lequel une nouvelle formule des Textes des Pyramides (TP 1002) est traduite et commentée. Cette formule se retrouve dans les Textes des Sarcophage au Moyen Empire. Les auteurs constatent que « partout où l’état de la documentation permet de le vérifier, la formule TP1002 fait suite au TP374 » et forme ainsi une  « véritable séquence canonique ». Une traduction de la TP374 est donc donnée dans le même article, de même qu’une édition synoptique de la TP1002 (sept versions connues à l’Ancien Empire auquel il faut ajouter un exemple issu des Textes des Sarcophages).

 

          Isabelle Pierre-Croisiau signe également la contribution qui suit, une enquête paléographique sur « les signes en relations avec les vêtements et l’action de vêtir dans les Textes des Pyramides ». Après quelques remarques sur sa méthodologie, l’autrice présente un catalogue de 42 entrées correspondant à 42 signes (et variantes) que l’on retrouve dans 49 mots. Chaque entrée du catalogue comprend la description et le commentaire d’un signe, accompagnés d’une riche bibliographie. Viennent ensuite une trentaine de pages comprenant 32 figures, avec les exemples des signes étudiés relevés en facsimilés, ainsi que des annexes incluant la liste des signes et de leurs emplois selon les pyramides, enfin la liste des mots comprenant ces signes et de leur emplacement dans les pyramides concernées. On retrouve dans cette étude la racine spd liée à la brillance (p. 100) et l’étoffe idémi (p. 101) évoqués précédemment. L’article conclut la première partie consacrée aux Textes des Pyramides.

 

          La deuxième partie de l’ouvrage se concentre sur les fouilles de la nécropole de Pépy Ier : les contributions s’y diversifient, avec des sujets plus directement liés à l’archéologie et à la culture matérielle.

 

          Cette partie commence par une note de Gisèle Clerc sur les amulettes, parures et sceaux trouvés dans le complexe funéraire de Pépy Ier. Ces petits objets trouvés dans des sépultures largement postérieures à l’Ancien Empire, difficiles à dater, remontent seulement au Nouvel Empire et à la Basse Époque, voire jusqu’à l’époque hellénistique. Après quelques remarques générales sur son corpus, l’autrice insiste sur quelques cas notables, notamment les objets inscrits ; trois illustrations complètent ce panorama rapide mais nécessaire d’objets dont G. Clerc rappelle avec justesse qu’ils apportent un éclairage important sur la vie des anciens Égyptiens, même dissimulés dans l’ombre des pyramides de l’Ancien Empire.

 

          Philippe Collombert signe l’article suivant, dans lequel il présente une nouvelle version d’un texte bien connu des égyptologues, l’autobiographie d’Ouni, inscrite sur des blocs découverts en 2012 lors du dégagement d’un mur de clôture du complexe de la reine Béhénou. L’auteur présente cette nouvelle version du texte en la comparant à celle d’Abydos ; il propose de voir dans ces blocs les vestiges d’une seconde tombe d’Ouni, située à Saqqâra.

 

          Francis Janot et Sandrine Mathieu s’intéressent, pour leur part, à la momie de la prêtresse d’Hathor Ankhnespépy/Ânkhsen, découverte dans un sarcophage en calcaire, dans le dallage de l’enceinte du complexe funéraire de la reine Ânkhenespépy III. La description de la découverte est suivie d’un examen anthropologique détaillé d’une momie remontant à l’Ancien Empire – un cas plutôt rare –, l’article se concluant sur un plaidoyer en faveur de l’interdisciplinarité et des méthodes de reconstitution faciale qui ne sont que rapidement évoquées.

 

          Cette partie se poursuit avec une contribution d’Audran Labrousse, qui présente deux documents trouvés lors de la fouille du temple haut de Pépy Ier. L’auteur montre que les deux blocs, respectivement au nom de la reine Ânkhnespépy Ière et de la mère du roi, Ipout Ière, peuvent être replacés chacun grâce à des parallèles au sein d’une composition plus large.

 

          Puis Rémi Legros – par ailleurs éditeur scientifique de l’ouvrage – évoque un dépôt de petits objets en terre crue découvert par la MafS en 2002, sous le mur d’enceinte ouest du complexe de la reine Ânkhnespépy II. L’auteur donne une description détaillée de ce dépôt, constitué entre autres de deux figurines humaines, de sarcophages et de vases miniatures. L’argumentation qu’il développe, riche en comparaisons – notamment avec un dépôt très proche, celui de Kaâper –, lui permet de formuler deux hypothèses, chacune associée à une figurine humaine et à un petit ensemble d’objets : d’une part celle d’une inhumation factice, secondaire, d’autre part celle d’une statuette « à vocation rituelle ».

 

          Anne Minault-Gout s’intéresse à un type de vaisselle particulier, le « tamis-crible ẖnm.t-wr ». Le point de départ de cette étude est un groupe de trois coupes en albâtre égyptien découvert dans la nécropole de Pepy Ier, que l’autrice, après l’avoir présenté, rapproche des ẖnm.t-wr figurés sur les frises de sarcophages du Moyen Empire. S’ensuit un exposé résumant les autres sources relatives à ces objets et aux tamis en général : l’objectif est de montrer la singularité des objets trouvés dans la nécropole de Pépy Ier, dont la fonction reste difficile à préciser.

 

          Les périodes tardives sont à nouveau convoquées dans les pages suivantes, dans lesquelles Frédéric Payraudeau revient sur les reines ayant porté le titre de « vizir » (ṯȝty). L’auteur présente ses sources dans l’ordre chronologique, depuis la VIe dynastie (concernant la reine Inenek/Inty) jusqu’à l’époque gréco-romaine. Il remarque que toute une séquence protocolaire associée à ce titre féminin de ṯȝty est attestée aux hautes époques puis reprise tardivement, en plein mouvement archaïsant ; elle sert même alors à qualifier la déesse Isis.

 

          Pour terminer la deuxième partie de l’ouvrage, Pierrette Péro commente un objet singulier trouvé par la MafS en 2004, « remployé dans la maçonnerie du chef des scelles de Rêhérychefnakht ». Il s’agit d’un modèle réduit de maison ou de mastaba gravé sur deux faces et portant une inscription au nom d’un certain Mémy. Après une description détaillée de l’objet, l’autrice propose un catalogue des parallèles connus comportant sept entrées – en incluant le monument de Mémy –, auxquelles il faut ajouter des fragments et un exemplaire disparus. L’étude du corpus conduit l’autrice à proposer une datation pour ce type d’objets allant du règne de Pépy II à la Première Période intermédiaire. Enfin, la fonction et l’appellation « stèle-maison » – héritée de Gustave Jéquier – de ces monuments est discutée : P. Péro propose d’y voir plutôt des substituts miniatures de la tombe permettant de multiplier les lieux de culte du défunt et jouant « le rôle d’interface entre le caveau de la tombe véritable et la fausse-porte de la tombe factice ». En conséquence, elle propose une nouvelle appellation, celle de « stèle-tombeau ».

 

          Intitulée « Varia », la troisième et dernière partie regroupe des contributions qui portent sur des sujets un peu plus variés, mais qui restent relatifs à Saqqâra et à l’Ancien Empire.

 

          Le premier article, d’Hany el Tayeb, porte sur la fausse-porte d’un certain Rachepeses. Il s’agit pour l’auteur de réunir les différents fragments de ce monument, connu de longue date mais dont de nouveaux éléments furent découverts en 2010 lors d’une campagne de fouilles égyptienne à Saqqâra.

 

          Yannis Gourdon présente dans la contribution suivante un ensemble de textes de la VIe dynastie, qu’il nomme « inscriptions événementielles », souvent qualifiés de « récits autobiographiques » en égyptologie. Après avoir présenté en quelques pages son corpus, l’auteur montre que, lorsque ces inscriptions évoquent une action qui se déroule sous plusieurs règnes, le texte distingue souvent un « roi passif » (extérieur à l’action, roi le plus ancien/défunt) et un « roi actif » (impliqué dans l’action, roi le plus récent/vivant). Cette distinction repose sur des outils grammaticaux, syntaxiques, sémantiques et graphiques analysés en détail par l’auteur. Une attention particulière est accordée à l’épithète ʿnḫ ḏ.t, dont l’auteur met en évidence une double occurrence dans l’autobiographie d’Ibi à Deir el-Gebraoui, concernant les rois Mérenrê Ier et Pépy II : cette mention conduit à l’hypothèse d’une possible co-régence de ces deux souverains.

 

          Amal Hélal-Giret signe ensuite un nouvel entracte, cette fois-ci dédié à la figure de Sarwat Okacha, ministre égyptien de la culture resté dans l’histoire, et à sa relation avec Jean-Philippe Lauer, qu’il autorisa notamment à reprendre ses travaux à Saqqâra dans des circonstances très particulières. Ces quelques pages d’histoire illustrent à merveille les aléas de la recherche contemporaine, soumise aux mêmes  événements qu’elle prétend étudier pour des époques très lointaines.

 

          La céramologie n’est pas oubliée dans cet ouvrage puisque Eleonora Kormysheva et Svetlana Malykh présentent une longue analyse comparative de plusieurs ensembles trouvés à Giza et à Saqqâra, datés des Ve et VIe dynasties. Les autrices s’intéressent particulièrement à des problématiques de datation et proposent d’affiner les données fournies par l’épigraphie et l’iconographie grâce à de nouvelles formes céramiques qui apparaissent durant la période concernée.

 

          Laure Pantalacci consacre, pour sa part, quelques pages à une tablette de Balat mentionnant neuf personnes et leurs titres, dont une fille royale « Isoutka » ; c’est l’occasion pour l’autrice de discuter de l’importance des oasis – et particulièrement de Dakhla – à la fin de l’Ancien Empire. Le titre et le nom sont peu fréquents, y compris à Balat.

 

          Partant d’une scène de châtiment de la tombe d’Ibi à Deir el-Gebraoui, dont il réexamine l’inscription, Pascal Vernus propose dans son article d’y voir un nouvel exemple de la « stratégie d’appoggiature » qu’il a pu mettre en évidence dans d’autres publications. Il montre également que cette scène est de nature parodique et détourne la forme de l’autobiographie. D’autre exemples de ce détournement sont donnés, notamment à une époque plus tardive dans la tombe de Pétosiris.

 

          Dans la notule qui suit, Myriam Wissa indique que l’examen macroscopique et pétrographique de la pierre du parement du mur d’enceinte du complexe funéraire de Sekhemkhet révèle qu’il s’agit d’un calcaire d’Helwan et non de Toura, comme cela a longtemps été suggéré. L’autrice propose d’y voir la source du calcaire employé également par d’autres rois de la IIIe dynastie, voire par Snéfrou au début de la IVe dynastie.

 

          Dans la contribution suivante, Mohammad M. Youssef présente un rapport sur les fouilles menées à Saqqâra-Nord, au nord de la tombe de Nakhtmin – sur un site également appelé « Shaban Abu Attya », en décembre 2002-janvier 2003. Dans ce rapport, l’auteur décrit succinctement les neuf tombes creusées dans la roche qu’il a pu observer, apparemment toutes datées du début de l’époque dynastique.

 

          L’ultime article de l’ouvrage nous emmène à l’époque ramesside : Alain Zivie y discute en particulier une tombe décorée d’une vache en haut-relief, aujourd’hui inaccessible mais décrite par l’archéologue W. F. Petrie. D’après l’auteur, qui s’appuie sur le parallèle d’Horemheb et sur les vestiges de titres relevés par Petrie, il pourrait s’agir d’une première sépulture de Ramsès Ier, avant que celui-ci ne monte sur le trône d’Égypte.

 

          Sur la forme, l’ouvrage est abondamment illustré, la plupart des images étant de grande qualité. On pourra regretter l’absence d’index, en grande partie compensée néanmoins par des titres dans leur grande majorité suffisamment explicites, ainsi qu’une organisation thématique claire. Les résumés des articles – en français et en anglais – disponibles en fin d’ouvrage permettent également au lecteur de savoir à quoi s’attendre et de naviguer au mieux dans ce recueil.

 

          Depuis la publication de cet ouvrage en 2015, l’abondante bibliographie liée aux activités de la MafS a été enrichie de plusieurs titres, dont plusieurs monographies de référence[4]. Gageons que le dynamisme de la mission permettra de célébrer un jour ses 100 ans en publiant un nouveau recueil commémoratif.

 

 


[1] Devenue depuis la Mission archéologique franco-suisse de Saqqâra. La mission dispose d’un site internet à jour et très bien fait : https://mafssaqqara.wixsite.com/mafs [consulté le 12/02/2021].

[2] Sur ce point, on peut dorénavant ajouter à la bibliographie l’article de S. Thuault, « L’iconicité des hiéroglyphes égyptiens. La question de la mutilation », ZÄS 147, 2020, p. 106-114.

[3] N. Guilhou, « L’usage de l’étoffe idémi dans le rituel funéraire et le rituel de culte », dans F. Coppens, H. Vymazalová (éds.), 11. Ägyptologische Tempeltagung: the discourse between tomb and temple. Prague, May 24-27, 2017, Wiesbaden, 2020, p. 117-133.

[4] Liste non-exhaustive : Mathieu, Les textes de la pyramide de Pépy Ier : traduction, MAFS VIII, MIFAO 142, 2018 ; A. Labrousse, Le temple funéraire de Pépy Ier, MAFS VI, MIFAO 137, 2019 ; I. Pierre-Croisiau, Les textes de la pyramide de Mérenrê : édition, descriptions et analyse, 2 vol., MAFS IX, MIFAO 140, 2018 ; A. Minault-Gout, La vaisselle en pierre des reines de Pépy Ier, MAFS VII, MIFAO 141, 2019


 
 
 

 

Sommaire

 

M. Eldamaty

« Foreword » (p. IX)

 

R. Legros

« Remerciements » (p. XI-XII)

 

A. Labrousse

« Héritiers de Mariette » (p. 1-8)

 

PREMIERE PARTIE – LES TEXTES DES PYRAMIDES

 

N. Beaux

« Sopdou et le roi. Principe de composition axiale dans la pyramide d’Ounas » (p. 11-22)

 

E. Bène, B. Mathieu

« Tradition et innovation dans les Textes des Pyramides. La paroi ouest de l’antichambre de Téti (T/A/W) : un cas exemplaire » (p. 23-39)

 

C. Berger-el Naggar, M.-N. Fraisse

« La paroi est de la chambre funéraire de Béhénou : le dernier voyage de la reine » (p. 41-52)

 

S. Feneuille

« De la pyramide de Pépy Ier à Paroles d’éternité » (p. 53-55)

 

N. Guilhou

« Le linceul d’étoffe idem d’après le TP 453, le TS 608 et le rituel d’Abydos » (p. 57-68)

 

B. Mathieu

« La paroi est de la chambre funéraire de la reine Ânkhesenpépy II (AII/F/E). Contribution à l’étude de la spatialisation des Textes des Pyramides » (p. 69-76)

 

B. Mathieu, I. Pierre-Croisiau

« Une nouvelle formule des Textes des Pyramides : TP 1002. Edition synoptique et traduction commentée » (p. 77-95)

 

I. Pierre-Croisiau

« Les signes en relation avec les vêtements et l’action de vêtir dans les Textes des Pyramides. Enquête paléographique » (p. 97-136)

 

DEUXIEME PARTIE – LA NECROPOLE DE PEPY Ier

 

G. Clerc

« Amulettes, parures et sceaux recueillis dans le complexe funéraire de Pépy Ier » (p. 139-144)

 

Ph. Collombert

« Une nouvelle version de l’autobiographie d’Ouni » (p. 145-157)

 

Fr. Janot, S. Mathieu

« La momie d’Ânkhnespépy/Ânkhsen, prêtresse d’Hathor » (p. 159-165)

 

A. Labrousse

« Les reines de la salle aux offrandes de Papy Ier » (p. 167-179)

 

R. Legros

« Une inhumation factice au complexe d’Ânkhnespépy II ? » (p. 181-194)

 

A. Minault-Gout

« Les tamis Xnmt-wr des reines de la fin de la VIe dynastie » (p. 195-208)

Fr. Payraudeau

« Considérations sur quelques titres des reines de l’Ancien Empire à l’époque ptolémaïque » (p. 209-225)

 

P. Péro

« Une stèle-maison au nom de Mémy » (p. 227-235)

 

TROISIEME PARTIE – VARIA

 

H. El Tayeb

« The False-Door of Rashepses from Saqqara LS 16 (QS 902) » (p. 239-248)

 

Y. Gourdon

« Rois vivants et rois défunts dans les inscriptions événementielles de la fin de l’Ancien Empire » (p. 249-264)

 

A. Hélal-Giret

« Sarwat Okacha et Jean-Philippe Lauer : une rencontre » (p. 265-270)

 

E. Kormysheva, Sv. Malykh

« Analyse comparative de certains ensembles céramiques des nécropoles de Giza et de Saqqâra des Ve et VIe dynasties » (p. 271-300)

 

L. Pantalacci

« Famille royale et pouvoir osante. Une fille royale à Balat à la fin de l’Ancien Empire » (p. 301-307)

 

P. Vernus

« Autobiographie et scènes dites “de la vie quotidienne”. De la parodie à la fiction du paysan prototypique » (p. 309-321)

 

M. Wissa

« Tradition and Continuity. Sekhemkhet Search for Eternal Casing from Helwan » (p. 323-326)

 

M. Youssef

« Report on the Excavation to the North of the Tomb ok Nakht-Min (North Saqqara-Abusir). Dec. 10th 2002-January 31st 2003 » (p. 327-338)

 

A. Zivie

« A propos de la “tombe à la vache” de Saqqâra » (p. 339-344)

 

Résumés (p. 345-361)