De Freitas Dutra, Eliana - Mollier, Jean-Yves (dir.): L’imprimé dans la construction de la vie politique. Brésil, Europe, Amériques, XVIIIe-XXe siècle, 16,5 x 24 cm, 502 p., ISBN : 978-2-7535-4199-3, 26 €
(Presses universitaires de Rennes, Rennes 2015)
 
Rezension von Jean-Christophe Dauphin, Université de Liège
 
Anzahl Wörter : 2827 Wörter
Online publiziert am 2017-02-14
Zitat: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Link: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=2785
Bestellen Sie dieses Buch
 
 

 

          Le présent ouvrage collectif issu de la série « Des Amériques » propose au lecteur une compilation de 28 contributions rédigées grâce au travail conjoint des équipes de recherches de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et de l’Universidade Federal Minas Gerais. Bien que structuré en dix parties, ce volume porte une exclusive attention sur le rôle des imprimés dans la construction des nations et dans leur autonomisation, tant dans les Amériques qu’en Europe.

 

         La première partie de l’ouvrage intitulée « La politique dans les bibliothèques » est consacrée à une analyse du rôle politico-culturel de plusieurs bibliothèques au Portugal et au Brésil, selon plusieurs échelles. La contribution de Moritz Schwarcz retrace l’histoire particulière de la bibliothèque de la couronne portugaise, depuis la politique de reconstruction à la suite de plusieurs catastrophes naturelles, jusqu’à son transfert au Brésil lors de l’invasion française de la péninsule ibérique au début du XIXe siècle et sa conservation définitive dans le Nouveau Monde, la plaçant d’emblée au premier rang sur le continent. Traitant d'une période plus tardive, l’article de Ferreira Furtado évoque le contenu de la bibliothèque privée de José Viera Couto, naturaliste engagé par la Reine du Portugal, devenu révolutionnaire à l’heure de l’indépendance de la colonie portugaise. Il avait pour mission de rédiger un rapport sur les potentialités d’une région diamantifère, mais il va y exposer une série de recommandations politiques, au sein desquels le poids prégnant des œuvres interdites, voire hérétiques, européennes, et particulièrement celle de l’abbé Raynal, n’est pas négligeable. La troisième contibution envisage la formation, le contenu et plusieurs pistes d’analyse de la collection du sociologue brésilien José de Oleivera Viana au XIXe siècle.

 

         La deuxième partie de l’ouvrage collectif propose, quant à elle, des pistes de réflexion sur la censure et la répression des imprimés et de leurs auteurs. Villata présente une étude de l’organe censeur et des douanes au Brésil entre 1769 et 1821. Grâce à la documentation produite par ces derniers, il est possible de comprendre les champs d’action, les moyens et limites de ceux-ci, mais également de prendre conscience de la circulation des livres, par de multiples exemples et une approche quantitative. Patto Sa Motta développe, pour sa part, les moyens, matériels et humains, utilisés par les autorités brésiliennes, dans les années 30, durant la dictature de Vargas, pour lutter contre la propagation des idées communistes, notamment afin de « sauver » la jeunesse de cette idéologie. Il y explique aussi l’importance des livres et des imprimés de manière générale dans la (dé)construction des imaginaires liés à l’URSS, ou encore le classement établi dans le tri effectué lors de la purge de la bibliothèque nationale. Enfin, Tucci Carneiro porte son attention sur les archives policières du début du XXe siècle : il s’agit de savoir comment l’organisation de celles-ci et le contenu des dossiers ont permis, a posteriori, de reconstituer des mémoires politiques et de saisir la nature politique de certains groupes et mouvements sociaux, grâce au croisement de ces archives avec les journaux brésiliens. Il y compare les figures du policier et de l’historien, qui, partant d’un indice, reconstituent un fait, distinguant trois types de discours (ordre, désordre, collaborationniste) émanant d’un fonctionnaire d’État dirigeant. Par ailleurs, il y traite des principaux supports de propagande (journaux, pamphlets, etc.), de leur poids, mais aussi de la difficulté de transmettre les documents aux lecteurs et démontre que l’imprimé avait valeur de preuve.

 

         La troisième partie attire l’attention du lecteur sur la culture du livre et des imprimés qui a pu influer sur la constitution des nations. Frédéric Barbier offre une analyse, après clarification géographique et rapide résumé historique, de l’Europe de l’Est, permettant d’évaluer les facteurs tels que la langue, la confession, ainsi que les milieux intellectuels ou de savoir. Suárez de la Torre explique avec justesse et précision le cas du Mexique du XIXe siècle, par l’examen de l’influence des imprimés locaux, mais également étrangers, sur la « création d’une culture nationale » (p. 169), dans un contexte où cette jeune nation se cherche une légitimité. L’auteur s’intéresse également à des lithographies représentant des natifs mexicains vus par des Italiens, puis au milieu du siècle par les locaux. La corrélation des deux exemples insiste sur l’importance de la transnationalité comme facteur constitutif d’une identité nationale. Enfin, Abreu propose une analyse dont le socle réside dans les récits de voyage qui rendent « lisibles » l’Amérique (p. 181), où il souligne les problèmes liés à la vie culturelle dans les différents groupes sociaux au Brésil. Néanmoins, afin de nuancer ce postulat, l’auteur a mené une enquête en se fondant sur des représentations iconographiques de l’époque pour marquer le contraste entre la conception culturelle européenne et celle sur du Brésil.

 

         Le quatrième bloc envisage les imprimés comme une arme révolutionnaire. Pires Ferreira commence son discours par une analyse de la guerre des Malouines opposant l’Argentine et l’Angleterre. Ainsi, l’auteur émet l’hypothèse de l’existence d’une conscience politique latino-américaine, en fondant son propos sur les brochures littéraires. Le second article de cette section, rédigé par Hesse, se concentre sur Les Rousseau dans la Révolution française. En effet, l’auteur actualise et remet en question la thèse de Moret et démontre la présence des écrits de Rousseau dans la période prérévolutionnaire.

 

         La cinquième partie intitulée « Projets éditoriaux et pédagogie de la nationalité » comporte trois articles. Dans le premier, De Freitas Dutra revient sur l’histoire de la Coleção Brasiliana (1931), une bibliothèque, mais aussi une encyclopédie ayant un projet pédagogique formateur à destination de la jeunesse et du personnel enseignant. Il y détaille la structure, l’organisation et le contenu, l’accueil par le public, tout en soulignant son évolution avec la conjoncture politique, c’est-à-dire la poussée du nationalisme brésilien dans les années 30, qui visait à créer un sentiment de « brésilianité » (p. 244). De Luca poursuit ce champ d’investigation, mais en portant son attention, non pas à une collection, mais à la Revista do Brasil. L’auteure insiste en premier lieu sur l’importance de la presse comme source de l’histoire et introduit les enjeux qui y sont liés. L’histoire et le contenu de la revue y sont explicités, mais l’intérêt de cet article réside dans le fait qu’il s’agit d’une analyse d’une publication culturelle en opposition avec l’Estado Novo, organisée par le monde intellectuel brésilien, en quête de réponse sur des phénomènes de société. Enfin, toujours dans ce contexte de réforme de l’éducation, Del Almeida Toledo examine pour sa part Atualidades Pedagógicas et le projet pédagogique qui est sous-jacent.

 

         « Lecture et édition d’images : “de soi” et “de l’autre” » est le titre donné à la sixième section. Zenha explique l’évolution et la manière dont les représentations iconographiques de paysages, ruraux comme la forêt vierge, et urbaine avec la ville de Rio de Janeiro, sur des lithographies et plus tard des photographies, ont pu être des facteurs de diffusion des identités nationales pour le Brésil, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières. Quant à Linhares Borges, elle établit un bref historique de la notion d’Atlas, de ses multiples enjeux et intérêts, avant de centrer son propos sur l’Atlas do Imperio do Brasil, dont elle précise les qualifications de l’auteur, la manière de concevoir ce livre, les sources utilisées, pour « emmener son public dans un voyage panoramique dans la nation brésilienne » (p. 310). Ainsi exprimée, l’hypothèse défendue démontre par de multiples exemples que les atlas historiques répondent avant tout à une nécessité sociale, proche de celle d’un lieu de mémoire et de ses pratiques sociales. Zárate Toscano a également recours à la notion de mémoire historique et de lieux de mémoire dans son article, mais se focalise sur le Mexique du XIXe siècle. Avec l’indépendance, l’ancienne vice-royauté connaît une vague de publications où le culte de la nation se développe intensément, notamment grâce à la mobilisation d’images. Par ce biais, l’auteur s’intéresse à l’utilisation d’illustrations incluant la figure d’Hidalgo, Benito Juárez, ainsi que d’autres ornements patriotiques et nationalistes sur différents supports comme les gravures ou des billets de banque.

 

         La septième section de cet ouvrage se centre sur la circulation des idées d’un côté à l’autre de l’Atlantique au moyen des périodiques. Lustosa ouvre cette partie avec le cas d’Hipólito da Costa, un Brésilien devenu franc-maçon à la suite de ses voyages aux États-Unis et à Londres. Rédacteur et éditeur du Correio Braziliense, il va développer un argumentaire critique à l’encontre des abus de pouvoir, favorable à la liberté de la presse et à l’indépendance. Il va surtout se prononcer en faveur de l’abolition de l’esclavage qu’il considère comme le mal principal de la société brésilienne du XIXe siècle, en prônant le modèle libéral anglais (p. 337). Un siècle plus tard, paraît la Revista Américana à Rio de Janeiro, au cœur de la contribution de Gerab Baggio qui explique comment cette publication a joué un rôle dans la diplomatie du Brésil avec les nations voisines, ou bien en tant qu’outil politique prônant le panaméricanisme, spécialement avec les États-Unis.

 

         L’antépénultième partie envisage la manière dont le monde du livre est devenu un facteur d’inclusion, de modélisation, d’inspiration ou de professionnalisation. Pour ce faire, Meyer récupère un de ses anciens articles, apporte de nouvelles interprétations et pose de nouvelles questions au sujet de « Saint Clair des îles ou les exilés à l’île de Barra ». França Pavia propose une étude sur les populations brésiliennes, notamment les esclaves, et leur intégration, ou non, dans le milieu des lettrés, comme facteur de développement national et politique aux XVIII-XXe siècles. Boschi poursuit en analysant et en remettant en question une partie de l’historiographie consacrée à la politique de la Casa Literária do Arco do Cego, qui aurait utilisé à son profit le talent de jeunes démunis.

 

         L’avant-dernière section contient plusieurs articles portant sur le monde éditorial ayant des objectifs éducatifs envers la jeunesse. Pelegrino Soares envisage l’édition pour un public scolaire entre 1920 et 1960 à São Paulo, au sein de la Companhia Melhoramentos, et plus particulièrement son organisation interne. Ainsi, des informations sont communiquées sur les membres de cette maison d’édition, notamment ceux des éducateurs ou des psychologues, qui préparèrent les différents projets et réformèrent le contenu de certains ouvrages édités par cette maison, tels que le Voyage de Gulliver, ou Robinson Crusoé, afin que les jeunes lecteurs apprennent à « préserver l’harmonie intérieure et sociale » (p. 417). Puis vient la contribution de Gomes Batista qui étudie, pour sa part, les livres de lecture destinés à la jeunesse au XIXe siècle. Cependant, celui-ci se centre sur un canon bien particulier, mais très répandu dans les écoles brésiliennes et portugaises jusqu’en 1960, à savoir celui « des livres paléographiques ou des livres de lecture manuscrite » (p. 421) dont l’objectif était de former les enfants en vue de leur insertion dans la société. Ces derniers contiennent des leçons d’éducation civique, une défense de l’indépendance et l’utilisation d’une « langue étrange » (p. 429). Pour clore cette section, Bragança initie son propos en retraçant les grandes lignes de l’histoire de l’écriture, ses conséquences sociales et met en lumière la marginalité des éditeurs de livres populaires et scolaires au sein de l’histoire du livre. L’auteur s’intéresse spécialement au rôle de cette figure et de l’encadrement que l’État — brésilien — lui réserve.

 

         La dernière partie de l’ouvrage envisage les éditions entre l’Ancien Régime et les Empires coloniaux. Lüsebrink porte son attention sur les almanachs, leurs histoires, fonctions et contenus en France, puis à Haïti après l’indépendance en 1804, et enfin au Québec, comme outils de description des institutions, mais aussi d’américanité et de métissage linguistique (p. 453). Bastos P. Neves traite ensuite de l’image de Napoléon dans les imprimés luso-brésiliens. En effet, si l’Aigle a été érigé en figure de héros en France, l’image que l’étranger s’est faite de Bonaparte participe à la « légende impériale » (p. 458), même s’il s’agit d’une autre vision, moins dorée. L’article développe donc son argumentaire par une analyse de pamphlets et de journaux au sein de l’espace géographique énoncé. Enfin, le dernier article, écrit par Caio César Basile, traite de l’apparition de la sphère publique à la chute de Pedro Ier, durant la période de Régence, et de la façon dont la presse de la cour a été un relais de la construction de la nouvelle nation brésilienne. De fait, les différentes tendances et points de vue politiques et raciaux sont exprimés entre les exaltés, les caramus ou encore les modérés. Y sont traitées également d’autres questions comme la citoyenneté, la xénophobie anti-lusitanienne, la souveraineté, la (dé)centralisation des institutions etc..

 

         Pour conclure, à la lecture de cet imposant volume, il convient de souligner la richesse de son contenu, la diversité et le renom de ses auteurs et la complémentarité des sujets abordés. L’ouvrage se lit avec aisance et clarté. Néanmoins, son principal défaut réside paradoxalement dans ce qui constitue sa plus grande force. En effet, si le titre mentionne explicitement « Brésil, Europe, Amérique », la majorité des contributions se centrent en réalité sur le Brésil et plus modérément sur les autres espaces géographiques. Cette organisation interne s’explique par le fait qu’il s’agit d’une traduction d’un précédent livre réunissant les actes d’un colloque ayant eu lieu au Brésil en 2005 : Política, nação e edição - o lugar dos impressos na construção da vida política: Brasil, Europa e Américas, séculos XVIII a XX. Néanmoins, ce travail demeure une œuvre de référence sur le sujet en langue française.

 

 

 

Table des matières

 

 

Eliana de Freitas Dutra et Jean-Yves Mollier, Introduction, 7

 

 

Première partie : La politique dans les bibliothèques

 

Lilia Moritz Schwarcz, À propos du long voyage de la bibliothèque des rois, 17

 

Júnia Ferreira Furtado, Sédition, hérésie et rébellion sous les tropiques :
la bibliothèque du naturaliste José Vieira Couto,
43

 

Giselle Martins Venancio, De l’écrit imprimé aux imprimés de bibliothèque : une analyse du parcours de lecture de Francisco José de Oliveira Vianna, 59

 

 

Deuxième partie : Répression et censure dans le monde des imprimés

 

Luiz Carlos Villalta, Censure littéraire et circulation
des imprimés entre le Portugal et le Brésil (1769-1821)
, 81

 

Rodrigo Patto Sá Motta, Le diable dans les bibliothèques communistes : répression et censure dans le Brésil des années 1930, 103

 

Maria Luiza Tucci Carneiro, La place de l’imprimé révolutionnaire : des caves aux archives policières, 119

 

 

Troisième partie : Images croisées : l’altérité dans l’écriture et dans les répertoires littéraires

 

Frédéric Barbier, La culture du livre en Hongrie et en Europe centrale à l’Époque moderne (xive-xixe siècle), 143

 

Laura Suárez de la Torre, Lecteurs-acteurs mexicains, lectures étrangères : influences sur la formation d’une culture nationale, 169

 

Márcia Abreu, Écrire et penser sur le Nouveau Monde : écrire et penser dans le Nouveau Monde, 181

 

 

Quatrième partie : Combats politiques et projets révolutionnaires : les imprimés comme arme

 

Jerusa Pires Ferreira, La conscience possible de l’Amérique latine dans les éditions populaires, 209

 

Carla Hesse, Les Rousseau de la Révolution française, 221

 

 

Cinquième partie : Projets éditoriaux et pédagogies de la nationalité

 

Eliana de Freitas Dutra, La nation dans les livres : la bibliothèque idéale dans la collection « Brasiliana », 233


Tania Regina de Luca, Revista do Brasil (1938-1943), un projet alternatif ?, 247


Maria Rita de Almeida Toledo, Le projet politico-culturel de la collection « Atualidades Pedagógicas »,  265

 

 

Sixième partie : Lecture et édition d’images : « de soi » et « de l’autre »

 

† Celeste Zenha, Le Brésil dans la production des images imprimées
au xixe siècle : le paysage comme symbole de la nation
, 281


Maria Eliza Linhares Borges, Atlas historiques : on y écrit aussi les mémoires nationales, 295

 

Verónica Zárate Toscano, Lecture et impression des images au xixe siècle à Mexico : ressources de la mémoire pour la construction de l’identité nationale, 313

 

 

Septième partie : Idées en circulation : les périodiques entre l’Europe et les Amériques

 

Isabel Lustosa : Correio Braziliense (1808-1822) : la presse brésilienne est née anglaise et libérale, 331


Kátia Gerab Baggio, La Revista Americana (1909-1919) et les relations entre les Amériques, 343

 

 

Huitième partie : Livres, lecteurs et auteurs : essais d’inclusion ; modèles d’inspiration et professionnalisation

 

† Marlyse Meyer, Sinclair des îles ou les exilés de l’île de Barra :
une traduction du français « en langue vernaculaire », publiée à Rio de Janeiro en 1825 par Silva Porto, un libraire libéral,
361


Eduardo França Paiva, Lectures (im)possibles : lecteurs noirs et métis dans l’Amérique portugaise, 373


Caio César Boschi, Politique et édition : les natifs du Brésil
dans les ateliers réformistes d’Arco do Cego,
385

 

 

Neuvième partie : Éducation pour le futur : éditions et lectures pour la jeunesse

 

Gabriela Pellegrino Soares, Coulisses des maisons d’édition de littérature pour enfants au Brésil entre 1920 et 1960 : l’action de Lourenço Filho auprès de la Companhia Melhoramentos,  401

 

Antônio Augusto Gomes Batista, La formation de l’enfant brésilien et la « plus terrible des instabilités » : un livre de lecture lusitanien du xixe siècle, 419


Aníbal Bragança, La transmission du savoir, l’éducation et l’édition de livres scolaires, 435

 

 

Dixième partie : Des éditions dans le sillage de l’Ancien Régime et des empires coloniaux

 

Hans-Jürgen Lüsebrink, De l’Almanach Royal à l’Almanach du Québec :
représentations du pouvoir, mises en scène de l’État, émergences de la Nation,
447


Lúcia Maria Bastos P. Neves, Images de Napoléon Bonaparte dans l’optique des imprimés luso-brésiliens, 457


Marcello Basile, Projets politiques et nations imaginées dans la presse de la Cour (1831-1837), 471
 

 

 


N.B : Jean-Christophe Dauphin prépare actuellement une thèse de doctorat traitant de la mémoire durant la guerre d’indépendance de la Nouvelle-Espagne, sous la co-direction du professeur Philippe Raxhon (Université de Liège) et du professeur Custodio Velasco Mesa (Université de Séville).