Lemerle, Frédérique - Pauwels, Yves (dir.) : Philibert De l’Orme. Un architecte dans l’histoire. Arts - Sciences - Techniques. Études Renaissantes (ER 17), 336 p., 114 b/w ill. + 49 colour ill., 210 x 270 mm, ISBN: 978-2-503-56560-6, 75 €
(Brepols, Turnhout 2016)
 
Compte rendu par Aurélien Davrius, ENSA Paris-Malaquais
 
Nombre de mots : 2790 mots
Publié en ligne le 2018-11-29
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=2834
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          Cet ouvrage, publié par Brépols dans la collection « Études Renaissantes », présente au lecteur les actes du LVIIe colloque international d’études humanistes, organisé par le Centre d’Études Supérieures de la Renaissance (Université François-Rabelais de Tours) du 30 juin au 4 juillet 2014, dont le thème était « Philibert De l’Orme, un architecte dans l’histoire ». Ce colloque, organisé par Frédérique Lemerle et Yves Pauwels, marque le 500e anniversaire de la naissance de cet artiste incontournable de la Renaissance française.

 

         Réunissant vingt-quatre intervenants, l’ouvrage est d’une grande clarté et d’une grande richesse : 336 pages, 114 illustrations noir et blanc et 49 couleurs, un avant-propos de Frédérique Lemerle et Yves Pauwels, une bibliographie générale et un index.

 

         Après un avant-propos (p. 7-10) qui retrace le destin « vif-argent » de l’architecte, ses silences, sa postérité mais aussi les vicissitudes de sa vie, Mireille Huchon offre la première contribution à propos de « Philibert De l’Orme en architecte rhétoricien » (p. 11-24). L’architecte rappelle les propos de Vitruve, qui « désire que l’Architecte soit Rhetoricien, Philosophe, Arithmeticien, Geometrien, Astrologue, Musicien, Peintre, Jurisconsulte et Medecin », mais lui-même récuse la nécessité des deux dernières disciplines, pour en conserver sept, « ces sept arts et disciplines qui rendent l’Architecture parfaite, et l’architecture admirable ». L’auteur démontre comment dans les publications de l’architecte, on va retrouver ces qualités recommandées par Vitruve. En avertissement, les figures du mauvais et du bon architecte gravées dans le Premier tome de l’architecture (1567) indiquent la conduite que chacun doit tenir. Surtout, à travers ses traités, c’est l’usage que fit l’artiste de la langue française qui est ici souligné, pour que ces ouvrages puissent s’adresser tant aux ouvriers qu’aux maîtres.

 

         Dans son « Philbert De l’Orme, le compas et Mercure dans le Premier tome de l’architecture » (p. 25-36), Luisa Capodieci traite du double miroitement instauré par De l’Orme, entre l’architecture et le cosmos d’une part, et entre ce dernier et le royaume de l’autre. Pour lui, l’architecte doit réunir la dualité en unité et incarner la parfaite synthèse entre la théorie et la pratique, en maîtrisant aussi bien les arts libéraux que les arts mécaniques. L’auteur insiste sur la présence « obsédante » de Mercure : un livre appuyé au caducée Mercure et à la trompette de la renommée réapparaît dans la partie supérieure du frontispice du Premier tome. Le compas, attribut de la Géométrie et de l’Architecture, constitue aussi, comme l’explique l’auteur, une variante du caducée. Uni au serpent, attribut traditionnel de la Prudence, le compas devient le symbole par excellence de cette vertu cardinale. D’où l’on retrouve les figures du bon et du mauvais architecte.

 

         Pour rattacher l’architecte avec son temps, Loris Petris évoque les liens qui unirent « Philibert De l’Orme et Jean Du Bellay » (p. 37-47). Protégé du cardinal, ce dernier confiera à Philibert la construction du château de Saint-Maur. Une relecture attentive de la correspondance du prélat permet ici d’en retracer la genèse, mais aussi de réévaluer les liens entre l’architecte et le commanditaire qui, sans être trop étroits, ne furent pas « lâches » pour autant, contrairement à ce que croyait Anthony Blunt.

 

         Afin de compléter cette première approche de la collaboration entre les deux hommes, Cédric Michon poursuit la réflexion avec un article intitulé « J’ay veu vostre lectre du XXVIe du passé et n’y parlez poinct d’argent : le cardinal Jean Du Bellay et le financement des commandes de Philibert De l’Orme » (p. 49-54). Naturellement, il sera question d’histoire financière de l’architecture, territoire encore mal balisé comme le souligne l’auteur. Jean Du Bellay, avec sept diocèses, n’est pas loin d’égaler le pouvoir de Jean de Lorraine avec ses onze diocèses. Un inventaire détaillé, qu’a permis l’édition de la correspondance du cardinal, offre aujourd’hui aux lecteurs et aux chercheurs des connaissances affinées sur les possessions matérielles et les réserves financières du cardinal, ainsi que de sa famille. Certes, les chiffres avancés restent des estimations qui attendent d’être nuancées voire corrigées, mais ils ont le mérite de proposer un ordre de grandeur assez crédible. Sans reconstituer avec précision le livre de comptes du cardinal, on peut noter à la fois son manque d’argent permanent et sa richesse considérable.

 

         Paradoxe pour Philibert De l’Orme, architecte, il vécut en un siècle qui ravagea tant l’architecture avec les Guerres de Religion. C’est le sujet que traite Carmelo Occhipinti, « La storia dell’architettura e le guerre di religione nella Francia del Cinquecento » (p. 55-65). Le Discours sur le saccagement des eglises catholiques, par les heretiques anciens et nouveaux calvinistes en l’an 1562, publié par Claude de Sainctes, s’il n’est pas un traité d’histoire de l’architecture, n’en décrit pas moins les édifices sacrés avec précision, et constitue une première histoire du vandalisme, des premiers siècles de la chrétienté jusqu’au xvie siècle. Il en va de même pour la publication de Gilles Corrozet intitulée Les antiquitez, chroniques et singularitez de Paris (1568), qui permet pour les contemporains une réévaluation « historique », avec spécificité de style, des édifices parisiens. Cette approche joua un rôle déterminant dans les affaires du royaume, comme le montre l’auteur avec l’affaire de Poissy, au moment même où le concile de Trente délibérait, mais aussi avec la venue en France du cardinal Hyppolite d’Este, légat.

 

         Dans son article « The Destruction and Renewal of the Via Triumphalis, 1533-1536 » (p. 67-78), David Karmon revient sur le séjour romain de De l’Orme et son rapport avec les ruines antiques. L’auteur insiste sur le fait que ce séjour se déroula dans le contexte particulier de l’après-sac de Rome (1527) et avant le triomphe de l’empereur (1536). C’est à ce moment que l’architecte se confronta aux démolitions des ruines, regrettant les pertes archéologiques irréparables que ces destructions engendraient. On remarque également, dans les planches figurant l’arc de Gavii ou l’amphithéâtre de Vérone, la sensibilité nouvelle de De l’Orme pour le contexte urbain des ruines antiques, formant une unité de la cité.

 

         Le séjour romain de De l’Orme lui apporta un fonds culturel et architectural indéniable. C’est le thème qu’aborde Maria Beltramini dans « Qualche aggiunta alle fonti della cultura architettonica e del linguaggio artistico di Philibert De l’Orme » (p. 79-86). C’est également le thème abordé par Yves Pauwels dans sa contribution « Philibert De l’Orme, les antiques et la Contre-Réforme » (p. 87-96). Fasciné par l’Antiquité romaine, l’architecte fouilla et mesura les vestiges de cet « univers aussi indispensable que chaotique, aussi nécessaire qu’illisible ». Le dorique du théâtre de Marcellus ou le ionique du « temple de la Fortune Virile » se retrouvent, trente ans plus tard, dans son Premier tome… On va retrouver, dans l’œuvre construit de l’architecte, les traces de son passage à Rome, comme pour le dorique de l’hôtel Bullioud à Lyon, plus tard la composition de l’entablement de l’arc de Titus au troisième niveau de l’avant-corps du château d’Anet, ou encore la corniche du temple de la Fortune Virile au tombeau de François Ier à Saint-Denis et aux Tuileries. L’antiquité chrétienne n’est pas absente, comme en attestent les chapiteaux antiques de Santa Pudenziana.

 

         Concernant les modèles, les sources d’inspiration romaines, Richard A. Eltin évoque « Philibert De l’Orme : l’architecte-mage de l’hôtel Bullioud » (p. 97-108). Il revient sur la thèse de Dominique Bonnet Saint-Georges selon laquelle le manque de symétrie que l’on voit aujourd’hui dans la façade de l’hôtel Bullioud est le résultat de la modification postérieure d’une architecture originellement symétrique, thèse contre laquelle il avance une hypothèse tout à fait contraire, rappelant l’aspect « fragmentaire, hybride et inachevé » que pouvait revêtir l’architecture renaissante avant la « symétrie » défendue par Wölfflin. L’auteur détail, dissèque tous les aspects gallicans cachés dans cette architecture, tel le couvercle d’un puits en forme de coquille Saint-Jacques déformée par une anamorphose, référence directe à l’ordre de Saint-Michel, créé par Louis XI en 1469.

 

         De Lyon, Guy-Michel Leproux nous emmène à Paris, avec « Philibert De l’Orme et l’architecture privée parisienne » (p. 109-120). La première difficulté consiste à établir un corpus « qui est loin d’être assuré » ; puis, le système de charpente développé par l’architecte est mis en relation avec l’architecture privée. Laurent Paya traite, quant à lui, des « jardins des châteaux de Philibert » (p. 121-136). On retrouve les exemples, fort bien documentés, d’Anet, de Saint-Germain-en-Laye et des Tuileries. « Faut-il voir dans ces jardins l’expression d’un gallicanisme artistique », demande l’auteur ? Pour lui, ils sont le prolongement d’un mouvement d’ordonnancement architectural et d’inscription paysagère, dont les premières manifestations s’observent en Italie à la fin du xve et au début du xvie siècle.

 

         « La nature admirable des pierres sous diverses couleurs et qualitez : De l’emploi du marbre dans l’architecture de Philibert De l’Orme » (p. 137-150), tel est le titre de la communication de Sophie Mouquin. Si s’intéresser à l’emploi du marbre dans l’architecture de Philibert De l’Orme peut surprendre, l’auteur démontre la présence « d’une pensée du marbre » chez notre architecte. Même si cet essai ne constitue qu’une esquisse de travail, qui mériterait d’être poursuivie, Sophie Mouquin relève deux domaines pour étayer son propos : les considérations de « politique » marbrière qui traversent l’œuvre théorique de De l’Orme et les préconisations quant à l’emploi du marbre qui, annoncées dans ses écrits, se vérifient dans certaines réalisations. Pour l’architecte, l’emploi du marbre doit être réservé à quelques incrustations, comme le montrent les fig. 4 et 5, qui représentent la façade de l’avant-corps du corps de logis du château d’Anet, avec une proposition de restitution chromatique : au premier niveau, du marbre de Sarrancolin et de la brèche violette de Serravezza ; au second niveau, du marbre noir de Dinant ; au troisième, du marbre noir de Mazy. On retrouvera ce type d’incrustations chez Bullant à Écouen par exemple, ou aux Tuileries, aujourd’hui château de La Punta.

 

         Des pierres, la communication suivante nous mène au travail du vitrail, avec « Primatice et le Maître de la Tenture de Diane (Charles Carmoy ?), auteurs des dessins pour les vitraux profanes du château d’Anet » (p. 151-166). Dominique Cordelier s’y attache à détailler l’intervention de Primatice pour la réalisation des vitraux des « grandes croisées » au premier étage du château d’Anet, bien que ces derniers soient parvenus jusqu’à nous bien mutilés. Toutefois, une confrontation avec des dessins – parfois récemment réapparus – permet de mieux retracer les thèmes illustrés sur les vitraux. L’attribution de ces dessins fait débat, et le propos de l’auteur dans cet article consiste justement à faire le point sur cette question.

 

         Dans son article « À propos du Premier tome de l’architecture offert par De l’Orme à Catherine de Médicis : reliures de la Renaissance française à décor architectural » (p. 167-180), Isabelle de Conihout aborde le sujet des artisans, auteurs des reliures, et l’évolution de ces dernières, notamment vers la perspective dans les années 1547-1555.

 

         Comme Philippe Vendrix, auteur d’une communication « Les oreilles d’Alberti », Vasco Zara reprend et adapte cette idée dans sa communication intitulée « Les oreilles de De l’Orme » (p. 181-190). Il aborde la question des proportions harmoniques en architecture, mais également des compositions musicales du temps, notamment à Rome, où le pape Paul III donna « une belle charge » à De l’Orme.

 

         Jean-Pierre Manceau aborde ensuite la question de « La culture mathématique de Philibert De l’Orme » (p. 191-198). La formation de l’architecte, dans un milieu artisanal « très favorable », est détaillée, notamment son accès aux livres. De là, José Calvo López aborde la question « Philibert De l’Orme and Spanish Stereotomy » (p. 199-213). L’étude des voûtes, et notamment à travers des exemples espagnols tels l’hôpital d’Úbeda ou la sacristie de la cathédrale de Murcia, attestent de l’influence de l’architecte jusque dans la péninsule Ibérique.

 

         On ne saurait évoquer la figure de Philibert De l’Orme, sans parler de sa technique de charpente. C’est le thème retenu par Sylvie Le Clech-Charton, dans sa communication « L’invention d’une nouvelle technique de charpente par Philibert De l’Orme, à travers l’édition d’une lettre adressée au Connétable de Montmorency » (p. 215-217), lettre ici retranscrite. Vient ensuite le texte de Frédéric Aubanton, qui aborde « Les charpentes à la Philibert De l’Orme en région Centre-Val de Loire : état des lieux et perspectives » (p. 219-229). Expérimentations et réalisations sont inventoriées, détaillées et reportées sur une carte, mettant en avant la richesse de la production de l’architecte dans la région.

 

         Valérie Nègre prolonge la réflexion sur la charpente, en abordant la question de « La contribution des artisans au rétablissement de la charpente de Philibert De l’Orme au xviiie siècle » (p. 231-242). Le chantier de la Halle au blé, événement architectural juste avant la Révolution, permit de « redécouvrir » ce type de charpente. L’auteur revient sur cette « redécouverte », les enjeux techniques qu’elle implique, et sa réalisation par les charpentiers.

 

         Même si De l’Orme ne s’est jamais rendu en Corse, Jacques Moulin ne pouvait passer sous silence « Le château de La Punta, à Alata » (p. 243-258), construit entre 1883 et 1891 avec des pierres provenant du palais des Tuileries. L’auteur retrace la genèse de cet incroyable transfert, et comment, aujourd’hui, il est possible d’identifier les anciennes Tuileries dans cette nouvelle villégiature, hélas abandonnée et en piteux état.

 

         Guillaume Fonkenell s’interroge sur « La Grande Galerie : une architecture delormienne ? » (p. 259-277). Il reprend l’histoire de cette construction, et souligne l’influence de De l’Orme sur Thibault Métezau, le maître laissant en quelque sorte un « héritage ». Une analyse poussée, à travers des plans et des relevés, étudie les différentes façades de ce morceau d’architecture en bord de Seine.

 

         D’héritage, il en sera également question dans les deux dernières communications de cet ouvrage. Frédérique Lemerle traite de la question « Le xviie siècle français et Philibert De l’Orme » (p. 279-290), notamment à travers des auteurs tels Fréart de Chambray, Perrault ou Blondel, mais aussi de la réception de l’architecte d’Henri II par la nouvelle Académie royale d’architecture. Enfin, Hadhami Ben Jemaa évoque « Léon Palustre (1838-1894) et Philibert De l’Orme » (p. 291-300). L’auteur est justement à l’origine d’une thèse consacrée à « L’invention de l’architecture de la Renaissance française au xixe siècle : le regard de Léon Palustre » (2003). Palustre érigea de l’Orme en symbole du génie national, et s’attarda longuement à faire connaître l’œuvre de l’architecte.

 

         D’un point de vue critique, les communications qui composent cet ouvrage sont pointues et fines, apportant des informations originales et pertinentes pour le lecteur. Les sujets traités par les différents auteurs s’enchaînent bien, offrant une certaine continuité sans tomber dans la redondance. Très riche et très dense, cet ouvrage, s’achève par une bibliographie complète sur la question (p. 301-324) et un index des noms (p. 325-333). La qualité de cette publication réside dans la diversité des angles d’approche, qui mêlent théorie et pratique, savoirs et héritages. En satisfaisant pleinement l’intérêt du lecteur par la précision des communications, mais aussi la richesse iconographique, l’ouvrage rend un bel hommage pour le 500e anniversaire de la naissance de Philibert De l’Orme.

 

 

 

Sommaire

 

 

Frédérique Lemerle, Yves Pauwels, 7

Avant-propos

 

M. Huchon, 11

Philibert de l’Orme en architecte rhétoricien


 

Luisa Capodieci, 25

Philbert De l’Orme, le compas et Mercure dans le Premier tome de l’architecture

 

Loris Petris, 37

Philibert De l’Orme et Jean Du Bellay

 

Cédric Michon, 49

« J’ay veu vostre lectre du XXVIe du passé et n’y parlez poinct d’argent » : le cardinal Jean Du Bellay et le financement des commandes de Philibert De l’Orme


 

Carmelo Occhipinti, 55

Scritti sulle immagini e sui monumenti sacri negli anni delle guerre di religione in Francia

 

David Karmon, 67

The Destruction and Renewal of the Via triumphalis, 1533-1536

 

Maria Beltramini, 79

Qualche aggiunta alle fonti della cultura architettonica e del linguaggio artistico di Philibert De l’Orme


 

Yves Pauwels, 87

Philibert De l’Orme et l’antique


 

Richard Etlin, 97

Philibert De l’Orme : l’architecte-mage de l’hôtel Bullioud


 

Guy-Michel Leproux, 109

Philibert De l’Orme et l’architecture privée parisienne


 

Laurent Paya, 121

Les jardins des châteaux de Philibert


 

Sophie Mouquin, 137

« La nature admirable des pierres sous diverses couleurs et qualitez » : de l’emploi du marbre dans l’architecture de Philibert De l’Orme


 

Dominique Cordellier, 151

Primatice et le Maître de la Tenture de Diane (Charles Carmoy ?), auteur des dessins pour les vitraux profanes du château d’Anet


 

Isabelle de Conihout, 167

À propos de l’exemplaire du Premier tome offert par De l’Orme à Catherine de Médicis : reliures et frontispices de la Renaissance française à décor architectural


 

Vasco Zara, 181

Les oreilles de De l’Orme


 

Jean-Pierre Manceau, 191

La culture mathématique de Philibert De l’Orme


 

José Calvo Lópes, 199

Philibert de l’Orme and Spanish Stereotomy


 

Sylvie Le Clech-Charton, 215

L’invention d'une nouvelle technique de charpente, par Philibert Delorme, à travers l’édition d’une lettre adressée au connétable de Montmorency


 

Frédéric Aubanton, 219

Les charpentes à la Philibert de l’Orme en région Centre-Val de Loire : état des lieux et perspectives


 

Valérie Nègre, 231

La contribution des artisans au rétablissement de la charpente de Philibert De l’Orme au xviiie siècle


 

Jacques Moulin, 243

Le passé composé du château de La Punta


 

Guillaume Fonkenell, 259

La Grande Galerie : une architecture delormienne ?

 

Frédérique Lemerle, 279

Le XVIIe siècle français et Philibert De l’Orme

 

Hadhami Ben Jemaa, 291

Léon Palustre (1838-1894) et Philibert De l’Orme

 

Bibliographie générale, 301

 

Index, 325