AA.VV.: Rousset, Marie-Odile - Geyer, Bernard - Gatier, Pierre-Louis - Awad, Nazir (dir.) : Habitat et environnement. Prospections dans les marges arides de la Syrie du Nord (TMO, 71), 370 p., ISBN : 978-2-35668-055-6, 32 €
(Maison de l’Orient et de la Méditerranée, Lyon 2016)
 
Compte rendu par Apolline Vernet
 
Nombre de mots : 2781 mots
Publié en ligne le 2021-01-27
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=2968
Lien pour commander ce livre
 
 

          L’ouvrage constitue le quatrième volume de la série « Conquête de la steppe » publié dans la collection des Travaux de la Maison de l’Orient. Il fait suite de manière logique au volume 3 de cette série intitulé Entre nomades et sédentaires, publié en 2010 qui couvrait la Syrie du Nord et la Jordanie du Sud. Ici l’amplitude géographique est plus restreinte et elle fait état de la prospection géo-archéologique opérée de 1993 à 2010 dans la région des « marges arides », de la Syrie contemporaine (carte de « Localisation des principaux sites mentionnés dans l’ouvrage » située dès la page 18). 

 

         L’introduction comporte une courte contribution des éditeurs mais offre une large place aux remerciements des auteurs ainsi que la liste des publications de l’équipe de chercheurs de différents horizons impliqués dans cette prospection. En effet l’exercice de la prospection nécessite l’implication de spécialistes à large spectre, afin de faire ressortir dans la zone à l’étude le maximum d’informations en science humaine (géographiques, géologiques, historiques, anthropologiques, etc. )

 

         Suivant un format bien calibré, l’ouvrage débute par une introduction des éditeurs, présentant la problématique de l’ouvrage et les axes de recherches développés lors des prospections concernées. L’introduction comporte une section de remerciements et une bibliographie exhaustive du programme « Marges arides de la Syrie du Nord » présentée par année de publication. Chaque article est précédé d’un résumé en français et en anglais, ainsi qu’une bibliographie individuelle ; quelques lignes en arabe présentent chaque article à la fin de l’ouvrage. Il convient dès à présent de souligner la place donnée aux clichés et figures dans chaque contribution, et la présence de quatre planches en couleurs additionnelles. Les 359 pages réunissent les 14 articles produits à la suite du colloque organisé en 2006 à la maison de l’Orient (MOM-Lyon). Dans le sommaire les contributions suivent un ordre subtil : par thématiques allant des périodes les plus anciennes vers les plus contemporaines. Les éditeurs déclarent en introduction que ce volume intitulé « Habitat et environnement » est constitué de varia comme le volume numéro 3 de la série « Conquête de la Steppe » (p.10), pourtant l’organisation chronologique de l’ouvrage et les thématiques développées montrent bien l’homogénéité du dossier envisagé.

 

- Marie Laure Chambrade, Étude microrégionale du site PPNB récent/final de Ḏahrat al-Ǧdayda (Syrie). Contexte environnemental, mode d’implantation et activités de subsistance, p. 19-44.

         Cet article fait le point sur les découvertes de la mission de prospection, en mettant en lumière le site de Ḏhahrat al-Ǧdayda et la microrégion qui l’environne. Présenté dès le début de l’ouvrage, cette contribution démontre combien la relation entre habitat et environnement est porteuse : l’installation d’une communauté sédentaire et/ou semi-sédentaire dans cette zone est sans doute à mettre en corrélation avec l’accès à des terroirs aux potentiels complémentaires (p.39). Les indices archéologiques relatifs à la période PPN récent/final tendent vers une appropriation anthropique de ce territoire, bien que « l’habitat » dans son acception architecturale n’ait pas pu être caractérisé avec précision.

 

- Bernard Geyer, Marie Odile Rousset et Jacques Besançon †, Les citernes pluviales des steppes syriennes, éléments de la conquête d’une marge aride, p. 45-88.       

          Les indices d’habitat peuvent être architecturalement fragiles, c’est pour cette raison que l’article propose une étude sur l’un des aménagements prévalents à l’installation d’un habitat : les citernes. Ce stockage de l’eau pluviale « fut un des moyens mis en œuvre par les hommes pour pouvoir non seulement pénétrer plus durablement mais aussi s’installer (...) dans des secteurs secs et répulsifs » (p.54). L’analyse comparée de la répartition spatiale des citernes avec les informations des sites (phase et type d’occupation) permet de dresser un tableau chronologique des types de sites (fermes d’élevage, occupations semi-sédentaires ou militaire) dispersés sur le territoire étudié. En plus d’une documentation photographique fournie, l’analyse des auteurs est supportée par des cartes de répartition pour chaque période (figures 15 à 22) et des graphiques synthétiques (figures 23 à 25). 

 

- Marie Odile Rousset et Yves Calvet, La céramique du château de Šumaymīs : de l’installation de l’âge du Bronze à la citadelle mamelouke, p. 89-103.

         Le château de Šumaymīs se situe à proximité de la ville moderne de Salamyeh. Il est connu pour sa place dans l’histoire médiévale régionale. La collecte de céramique a permis d’apporter un éclairage complémentaire aux observations du bâti déjà publiées sur le site. La connaissance des auteurs du contexte d’implantation régional leur permet d’avancer l’hypothèse que le site faisait partie d’un système défensif développé au Bronze moyen dans la région, mais également plus tardivement à l’époque médiévale. L’analyse du matériel céramique mis en exergue dans le titre contribue donc de manière plus large à l’histoire régionale.

 

- Pierre-Louis Gatier et Marie-Odile Rousset, Temples romains et mausolées de la Syrie centrale (2), p. 105-118.

         Cet article poursuit l’article du même nom publié en 2010 dans le volume Entre nomades et sédentaires pour les sites de Mṣayṭba et ʿArfa. La tour d’al-Qasṭal al-Šamālī 1 fait l’objet d’une analyse approfondie pour évaluer son rôle de tour funéraire, fonction observée avec plus d’assurance pour les tours de Qubbat ʿAbla (1). Rasm Ǧdayyad serait quant à lui un bon candidat pour envisager la présence d’un sanctuaire d’époque romaine.

 

- Pierre Louis Gatier et Marie Odile Rousset, Un moine dans la steppe syrienne. Deux étapes d’Alexandre l’Acémète, p. 119-129.

         Ici est abordée la question du difficile dialogue entre source littéraire et réalité archéologique pour comprendre le théâtre de la vie de ce Saint, à travers deux étapes : la ville de Chalcis et le monastère qu’il a fondé. La Vie d’Alexandre est un texte qui « vise avant tout à prouver que son héros est bien un saint incontestable » (p.120) et fourni en « lieux communs » de la littérature hagiographique (p.121). Le temple païen, mis à feu par le moine, n’a pas pu être reconnu mais sa localisation semble plausible grâce à l’étude topographique conduite par les archéologues en 2010 ; le « monastère des brigands » pourrait être reconnu dans le site de Tall Mrāġā al-Šamālī. 

 

- Mohamed Al-Dbiyat et Pierre Louis Gatier, À propos d’une borne du Ǧabal al Balʿas (IGLS 5, 2549), p. 131-136.

             L’édition des IGLS permet de faire un complément à la lecture de D. Schlumberger, ces deux éditions sont commentées et complétées dans l’article.

 

- Pierre Louis Gatier, Une borne d’Andrôna, p. 137-151.

         La remise dans le contexte régional de ce bloc inscrit permet à l’auteur d’interroger la portée et la postérité de ces marqueurs du territoire, mais aussi de revenir sur les autres inscriptions proto-byzantines découvertes dans les environs, à Rasm Abū Miyāl (1) notamment.

 

- Catherine Duvette, Rasm Afandī, village des steppes de Syrie, p. 153-167.

         Après une description de la construction vernaculaire, l’auteur entreprend l’étude ardue d’une installation rurale polymorphe et multi-période. Si des îlots ont été délimités, le tissu villageois ne connaît pas de division évidente : unités d’habitation, surfaces couvertes ou maisons s’entremêlent. Les bâtiments comportent généralement une large cour bordée de pièces de taille variable, là encore la caractérisation de l’usage des pièces reste problématique : «Seul l’examen relatif des surfaces de ces pièces et de leur position dans l’enclos est susceptible de fournir quelques pistes, au cas par cas. » (p. 162). L’auteur arrive néanmoins brillamment à définir un schéma de développement du village. L’un des noyau envisagé se trouve au sud et aurait conditionné le développement entre le Ier et le VIsiècle (p.166). La question des contraintes écologiques et météorologiques dans le développement du village aurait peut être pu alimenter le débat sur la croissance non contrôlée du village. Lors de la phase byzantine, l’absence de bâtiment collectif contraste avec les observations faites sur d’autres sites par l’équipe de prospection (p. 167). Finalement la dernière occupation est semi-nomade, sans doute attribuable à la période ayyoubide.

 

- Marion Rivoal, Autour des dépotoirs : production, gestion et exploitation des excréments animaux dans la steppe syrienne pendant l’Antiquité tardive, p. 169-201.

         Le fumier peut servir de combustible ou d’engrais/compost pour des sols dans une zone où l’agriculture n’est pas aisée. L’étude est corroborée par des comparaisons ethnographiques et des recommandations agronomiques d’auteurs grecs et romains (mais pas arabes). La théorie des fours utilisés comme combustible pour de l’artisanat (verre ou céramique) est très développée, mais ne semble pas s’appliquer au contexte des sites envisagés dans l’étude. Finalement l’explication la plus convaincante est sans doute que les tâches brunes observées dans le paysage villageois correspondent à des fumiers brûlés en contexte sédentaire. Si l’article reste pionnier pour l’étude de résidus trop souvent négligés et pourtant essentiels pour caractériser l’implantation humaine de la région, le problème se pose de la représentativité des trois exemples sur l’ensemble des taches brunes repérées (fig.4 p.173).

 

- Olivier Callot, Nouvelles monnaies des marges arides de Syrie du Nord (2010), p. 203-206.

         Une étude courte des monnaies collectées par la mission.

 

- Denis Genequand et Marie Odile Rousset, Résidences aristocratiques byzantines et omeyyades des marges arides du nord de la Syrie, p. 207-265.

          Cet article se veut une synthèse sur les résidences repérées lors des prospections et datées de la période byzantine et de la haute époque islamique. La documentation précise des techniques de construction de chacun des sites, le recensement des informations lapidaires ainsi que la publication des planches de céramiques afférentes à chaque zone constituent une documentation solide et uniformisée. Bien que les auteurs soient limités dans leurs conclusions par le manque de fouille stratigraphique, cet article montre combien la phase de prospection archéologique et de documentation systématique est, s’il fallait encore le rappeler, importante. Contrairement à l’époque islamique, la fonction des résidences aristocratiques d’époque byzantine ne se manifeste pas par des infrastructures agricoles mais plutôt par des bains. La fonction politique de ces résidences est alors envisagée par les auteurs, elles serviraient de « lieu de rencontre et de négociation entre le pouvoir byzantin et ses représentants » (p.262) tandis que d’autres exemples se rapprochent des établissements aristocratiques d’époque omeyyade comme Qasr ibn Wardan, puisque le palais semble fonctionner avec un enclos pouvant répondre à une fonction agricole. Les auteurs ne se prononcent pas sur l’hérédité des résidences byzantines à l’époque islamique, et l’article reste assez neutre sur les dynamiques à long terme du territoire et l’interprétation de ces résidences dans le contexte du nord du Bilad al-Sham entre la fin de la période byzantine et le début de l’époque islamique.

 

- Mohamed Al Dbiyat, La maison des grands propriétaires dans les marges arides de Syrie centrale, p. 267-284.

         Cet article décrit le système d’appropriation des terres et l’attribution de terres arables non plus à une collectivité mais au profit d’un propriétaire. La grande propriété est donc la norme tout au long du XXe s., jusqu’aux réformes agraires de 1958 et 1963 (p. 271) qui visent à démanteler ces grands domaines. Il reste dans le paysage quelques témoignages architecturaux sous la forme de grandes maisons, ou « palais ruraux », du propriétaire. L’auteur souligne l’importance des remplois antiques dans la décoration des « palais » : colonnes, blocs travaillés, chapiteaux sont mis en œuvre pour offrir une décoration prestigieuse au bâtiment. Ces grandes maisons servaient de maisons secondaires aux propriétaires résidant principalement en ville. Si ces « palais » servent à la villégiature, ils n’en restent pas moins fonctionnels en tant que grenier, écurie ou étable (p.281). Les anciens « propriétaires absentéistes » ont aujourd’hui largement abandonné leurs « palais ruraux ». Ce constat d’abandon de l’auteur à la fin de l’article datant de 2010 laisse peu de place à une possible réhabilitation.

 

- Olivier Aurenche et Patrick Desfarges, Tente pérenne ou maison transitoire ? Les « usages de l’espace » dans la steppe syrienne au début du XXIe siècle, p. 285-347.

          L’effort de sédentarisation moderne a bouleversé le paysage agricole de la steppe syrienne, les auteurs interrogent donc la pérennité de la tente dans ce nouveau paysage. Les études les plus récentes montrent un usage alterné de la tente et de la maison, les deux modes de vie pastorale étant complémentaires. Les auteurs rappellent également que l’usage agricole de la steppe est dépendant des autorisations ou restrictions gouvernementales en matière d’agriculture (p.286), ce qui conditionne donc l’installation humaine. Plutôt que la maison (ou les installations fixes construites en dur), les auteurs retiennent comme critère de sédentarisation la fermeture de l’espace domestique par des murs construits. Mais encore une fois, les exemples rencontrés dans la steppe sont multiples et se dérobent à tout effort de typo-chronologie. L’étude de la tente proposée par les auteurs est donc dépendante des contraintes économiques, agricoles voire sociales qu’elle subie.

 

          Dans tous les cas, les exemples de fixation collective rencontrés ne peuvent jamais se rapprocher d’une installation villageoise : l’école est toujours située en dehors de la zone d’installation principale et aucune zone de commerce n’est attitrée. Le cas de « l’épicerie du désert » est considéré à part (p.296). Les dossiers qui suivent permettent de documenter de manière complète chacun des cas d’étude développés dans l’article.

 

- Myriam Traboulsi, 1988 et 1989, exemples d’années pluviométriques extrêmes dans la steppe syrienne : mythe ou réalité ?p. 349-359.

          Étude intéressante car trop rare dans les publications archéologiques, elle propose même de s’inscrire dans une dimension ethnologique : peut-on se fier aux dires d’un paysan quant à la bonne récolte annuelle ? Les articles précédents ont toujours souligné que l’étude pluviométrique est déterminante dans la compréhension des systèmes d’implantation sur le territoire, ce n’est donc pas sans regrets que l’on remarque que l’auteur se concentre sur deux années. Ces dernières constituent néanmoins une base solide d’étude pour les comparaisons nécessaires au raisonnement de l’auteur. Cette contribution représente donc un exposé clair et convaincant de l’importance des conditions météorologiques dans la maîtrise d’un territoire. Il vient d’ailleurs clôturer une série d’article qui avait débuté par une étude du contexte environnemental.

 

         La documentation des articles est toujours soignée, les photographies publiées en noir et blanc sont toujours claires et à-propos, mais on regrette l’absence trop récurrente d’échelle sur ces dernières que l’on mettra sur le compte des aléas d’une prospection. En cherchant bien, on trouve quelques incohérences de transcription : emploi de "omayyade" dans les tableaux p. 65 alors que le texte emploie "omeyyade". De même on ne comprend pas le choix des auteurs p. 141 avec le « Ǧawlan» translittéré et le « Hauran» qui ne l’est pas.

 

         Pour le lecteur qui n’aurait pas parcouru les précédents volumes de la collection « Conquête de la steppe », l’absence de glossaire ou lexique peut poser problème : tandis que certains des termes employés font référence à un dialecte local, d’autre sont de l’ordre du vocabulaire scientifique. Il est ainsi parfois difficile de saisir les subtilités sémantiques concernant par exemple les termes de "talweg/faydas "(p. 52), "sebkhas"(p. 46), "mesetas" (p. 53), ou "chotts" (p. 56).

 

         Le choix de traiter « Habitat et environnement » démontre l’intention des éditeurs de lier les formes d’habitat à l’environnement spécifique qui les héberge. La relation de dépendance réciproque de ces deux éléments devient le fil rouge de l’ouvrage. Pour autant, on notera la variation de la taille des articles en fonction de la problématique étudiée : quelques pages pour l’étude des monnaies en parallèle d’articles de fonds (Rivoal, Genequand et Rousset) et les notes de terrain : voilà sans doute la raison de l’emploi du terme varia dans l’introduction.

 

         La variété des spécialités et les méthodes d’investigation de chacune des contributions rendent la publication des résultats de prospection assez difficile à aborder, mais le parti-pris thématique de la série « Conquête de la steppe » répond au besoin de cohérence de l’exercice de la publication. Notons que les éditeurs sont largement impliqués dans les articles présentés, mettant encore l’accent sur la collégialité à l’œuvre dans ce projet.

 

 

Bibliographie complémentaire :

 

Pierre-Louis Gatier, Bernard Geyer et Marie-Odile Rousset

Entre nomades et sédentaires. Prospections en Syrie du Nord et en Jordanie du Sud. Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 2010

 

 

Sommaire

 

Marie-Odile Rousset, Bernard Geyer, Pierre-Louis Gatier et Nazir Awad, Introduction

 

Marie Laure Chambrade, Étude microrégionale du site PPNB récent/final de Ḏahrat al-Ǧdayda (Syrie). Contexte environnemental, mode d’implantation et activités de subsistance, 19

 

Bernard Geyer, Marie Odile Rousset et Jacques Besançon †, Les citernes pluviales des steppes syriennes, éléments de la conquête d’une marge aride, 45

 

Marie Odile Rousset et Yves Calvet , La céramique du château de Šumaymīs : de l’installation de l’âge du Bronze à la citadelle mamelouke, 89

 

Pierre-Louis Gatier et Marie-Odile Rousset, Temples romains et mausolées de la Syrie centrale (2), 105

 

Pierre Louis Gatier et Marie Odile Rousset, Un moine dans la steppe syrienne. Deux étapes d’Alexandre l’Acémète, 119

 

Mohamed Al-Dbiyat et Pierre Louis Gatier, À propos d’une borne du Ǧabal al Balʿas (IGLS 5, 2549), 131

 

Pierre Louis Gatier, Une borne d’Andrôna, 137

 

Catherine Duvette, Rasm Afandī, village des steppes de Syrie, 153

 

Marion Rivoal, Autour des dépotoirs : production, gestion et exploitation des excréments animaux dans la steppe syrienne pendant l’Antiquité tardive, 169

 

Olivier Callot, Nouvelles monnaies des marges arides de Syrie du Nord (2010), 203

 

Denis Genequand et Marie Odile Rousset, Résidences aristocratiques byzantines et omeyyades des marges arides du nord de la Syrie, 207

 

Mohamed Al Dbiyat, La maison des grands propriétaires dans les marges arides de Syrie centrale, 267

 

Olivier Aurenche et Patrick Desfarges, Tente pérenne ou maison transitoire ? Les « usages de l’espace » dans la steppe syrienne au début du XXIe siècle, 285

 

Myriam Traboulsi, 1988 et 1989, exemples d’années pluviométriques extrêmes dans la steppe syrienne : mythe ou réalité ?, 349

 

Résumé en arabe

 

Planches