Japp, Sarah - Kögler, Patricia (eds.): Traditions and Innovations. Tracking the Development of Pottery from the late Classical to the Early Imperial Periods. Proceedings of the 1st Conference of IARPotHP Berlin, November 2013, 7th–10th (IARPotHP 1), 538 S., 29,7 x 21 cm, ISBN : 978-3-85161-160-1, 99 €
(Phoibos Verlag, Wien 2016)
 
Compte rendu par Cécile Rocheron
 
Nombre de mots : 3672 mots
Publié en ligne le 2018-07-23
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=2974
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          Ce volume résulte de la première conférence qu’a tenue, en 2013, l’association IARPotHP créée en 2011 pour donner une meilleure visibilité aux études sur la céramique hellénistique dans le monde méditerranéen. Ceci manquait, notamment, pour avoir une vision de ce type de matériel dans tout le monde hellénistique et pas seulement en Grèce ou en Asie Mineure. Il contient 44 contributions regroupées en zones géographiques appartenant à la totalité du monde hellénistique, de l’Europe occidentale, de l’Espagne et l’Italie jusqu’aux confins de l’Asie. Sous le thème de traditions et d’innovations, la plupart d’entre elles traitent des assemblages céramiques dans une cité ou une région particulière mais aussi d’une forme ou d’une catégorie spécifique. Les articles sont relativement courts avec beaucoup d’illustrations de plus ou moins bonne qualité ce qui nous permet d’avoir une bonne idée du type de matériel découvert dans le monde hellénistique, notamment des particularités régionales.

 

         Les cinq premières contributions de ce volume traitent du faciès céramique hellénistique de la péninsule ibérique. Il apparaît que, dans cette zone géographique, émergent principalement des imitations de modèles déjà connus en Méditerranée orientale ou des productions totalement inédites telles que la catégorie dite « Kuass Ware » qui fait l’objet des articles de Ana María Niveau de Villedary y Mariñas – Antonio M. Sáez-Romero et de Moreno Megias. Les importations, notamment de vernis noir, arrivent au Portugal à partir du Ve siècle a.C. mais surtout au IVe siècle a.C. avant de s’arrêter progressivement au profit de la Kuass Ware. En Turdétanie, l’accent est porté sur les vaisselles communes et culinaires dont les formes reflètent une hybridation entre les traditions locales et levantines. À partir de la fin du IVe siècle a.C.- début IIIe siècle a.C., les céramiques fines commencent à adopter les formes grecques ou puniques soit en ajoutant des détails morphologiques soit en reproduisant totalement les formes comme les plats à poissons. Quant aux formes de culinaires telles que les poêles ou les larges plats, elles sont introduites avec de nouvelles pratiques de préparation de la nourriture. Que ce soit pour le Portugal ou la Turdétanie, ces remarques ne valent que pour les établissements portuaires et non pour l’intérieur des terres où les importations n’arrivent que sporadiquement. Le troisième article concerne plus spécifiquement les « grey wares » qui sont d’abord inspirées du répertoire attique à vernis noir puis du campanien et en imitent les formes entre le milieu du IVe siècle a.C. et les dernières décennies du IIIe siècle a.C. Ce type est progressivement remplacé par la Kuass Ware.

 

         Cette dernière catégorie fait l’objet des deux autres contributions. Son nom fait référence à un établissement côtier atlantique du Maroc où cette production a été retrouvée en abondance au milieu des années 1960 mais elle serait plus probablement originaire de la baie de Cadix puis imitée partout dans la péninsule ibérique. Il s’agit d’une céramique à vernis rouge qui reproduit dans une première phase les formes de la céramique grecque de la fin de l’époque classique et celles des vernis noirs italiques. Entre 325 a.C. et 250 a.C., la qualité du vernis est meilleure et le répertoire se standardise. Le pic de la production se situe entre 250 et 200 a.C., le répertoire est plus étendu avec une prééminence pour les formes ouvertes mais aussi l’introduction de nouveaux types (guttus, lampes, cruches italisantes) et la qualité ainsi que les finitions sont remarquables. La dernière étape de la production se place après l’annexion romaine en 206 a.C. À cette époque, l’influence des vernis noirs italiques augmente et les formes grecques sont peu à peu remplacées par les italiques. La qualité du vernis et de la décoration décline. Entre la seconde moitié du IVe siècle a.C. et la première moitié du Ier a.C., c’est la céramique de table prédominante des habitants de la péninsule ibérique.

 

         Les quatre articles suivant nous emmènent vers l’Italie et, en premier, chez les Falisques, pour nous parler de l’askos annulaire dans la céramique falisque tardive à figure rouge qui fait un retour à l’époque hellénistique dans cette région à la place de l’askos zoomorphe. Il s’agit donc d’une forme annulaire avec un protome animal qui trouve des parallèles en Grande Grèce mais ces askoi ne semblent avoir été produits que dans un seul atelier falisque. Le deuxième article traite des relations entre le monde ibérique et la péninsule italienne à l’époque hellénistique grâce à l’étude d’une catégorie dite « sombreros de copa » qui est un kalathos produit en Espagne durant le IIIe siècle a.C. et le IIe siècle a.C. Les centres de production de cette forme se situeraient en Catalogne. On retrouve des fragments dans la zone tyrrhénienne et dans les villes maritimes du Golfe de Lyon jusqu’à la côte sicilienne et la Sardaigne. La carte de distribution montre que ces kalathoi ne font pas l’objet d’un commerce particulier mais voyagent avec d’autres marchandises ou avec des voyageurs particuliers. Ils ont été trouvés autant dans des zones résidentielles que funéraires. S. Patzke, quant à elle, nous parle de la céramique surpeinte produite entre l’époque classique et la période hellénistique en Étrurie. Elle serait une imitation de la technique attique dite de Six. L’auteure fait un long développement sur la notion d’innovation qui n’est pas vraiment probante. La production de cette forme se divise en plusieurs phases : la première avec une production relativement faible comportant des peintures narratives, à la suite de quoi les artisans auraient développé leur propre style avec moins de diversité dans les formes mais en plus grande quantité. Ces produits étaient caractérisés par une simplification dans la forme et la décoration. Vers la fin du IVe siècle a.C., cette catégorie se rapproche de la céramique dite de « Gnathia » avec un décor peint plus réduit pour une meilleure rentabilité face à la concurrence. Les ateliers devaient produire des céramiques à vernis noir simples et ils décidaient après la cuisson du type de décoration. Ils pouvaient même être personnalisés. Cette catégorie de céramiques surpeintes a été diffusée dans toute la Méditerranée occidentale dès la seconde moitié du IVe siècle a.C. Enfin, la dernière contribution fait état des changements dans les céramiques culinaires entre le IIIe et le Ier siècle a.C. sur la côte sud de l’Adriatique. Les formes utilisées correspondent à celles du monde grec hellénistique (chytra, caccabé, lopas). Au cours du IIIe siècle a.C., de nouvelles formes émergent, reflétant des traditions culinaires non locales qui pourraient être liées à une activité cultuelle plus que fonctionnelle. Peu de céramiques culinaires viennent du Latium, elles se retrouvent essentiellement dans les dépôts funéraires et votifs. Le dernier article a trait aux importations de vin rhodien en Sicile occidentale. L’auteur liste les différents timbres de fabricants et éponymes retrouvés dans les cités siciliennes qui se retrouvent en grande quantité dans les années 180-170 pour décliner vers 110 a.C. avec la même image pour toutes les cités.

 

​          La contribution de Palamida-Seroglou-Lawall-Yiannikouri réfléchit sur l’émergence des amphores de transport hellénistique rhodienne de type RhIn RhII, RhIII au cours du IIIe siècle a.C. Elle définit les différentes étapes de l'innovation et de l'imitation, en plaçant ces étapes dans leur contexte chronologique et topographique et considère la nature de ces innovations dans le contexte plus large de la production, de l'expédition et de l'utilisation des amphores grecques. Mais pour comprendre ce développement, il faut considérer un certain nombre de paramètres (formes d’amphores, nom des fabricants, éponymes). L’article suivant fait état des amphores de transport locales de la cité d’Aigion sur le golfe de Corinthe. Trois types se distinguent, grâce à leurs pâtes, entre la seconde moitié du IIe siècle a.C. et le Ier siècle a.C., qui auraient contenu du vin et de l’huile. Ces amphores auraient fait l’objet d’un important commerce puisqu’on les retrouve à travers toute la Méditerranée.

 

​          Les 5 articles suivants traitent du matériel céramique découverts dans plusieurs régions des Balkans. À Kale-Krsevica en Serbie, l’assemblage est composé de céramiques attiques ou de Chalcidique mais aussi de productions locales ou de provenance incertaine, notamment des fragments avec une pâte rouge. Ils sont décorés de motifs floraux ou de cercles concentriques. Cette catégorie n’est pas de grande qualité mais comporte une production assez importante, ce qui pourrait signifier que la cité fouillée serait Damastion, une cité minière mentionnée par Strabon. Dans la cité de Siculi, en Croatie, le matériel qui a été retrouvé en plus grande quantité est l’amphore Lamboglia 2, accompagnée de très nombreux bouchons en argile, portant parfois une inscription. Les pithoi et la céramique culinaire sont également présents ainsi que les céramiques et celles de Gnathia et des bols hellénistiques à relief. La contribution de B. Kirigin décrit les différents types de pithoi que l’on peut trouver en Dalmatie centrale. Malheureusement, peu d’entre eux sont complets ce qui ne permet pas une étude vraiment précise de cette catégorie et de leurs spécificités. Enfin, le faciès hellénistique et romain de la cité de Dimal, près d’Apollonia en Illyrie, fait l’objet d’une étude. La céramique fine importée est essentiellement attique mais peut être exceptionnellement présente dans des ESA, des céramiques à glaçures plombifères, des céramiques de Gnathia ou des bols hellénistiques à relief. La première catégorie a été très vite imitée localement et s’avère très fréquente à Dimal, avant que les formes soient remplacées par d’autres, plus campaniennes. Les amphores sont de provenance italique (Dressel 1B, Lamboglia 2). Les culinaires, pour leur part, sont locales, avec des pots, des chytrai illyriennes ou d’influence méditerranéenne ainsi que des lopades mais les poêles ne sont pas attestées. Deux pièces exceptionnelles se trouvent décrites : un couvercle de pyxis à dôme, probablement de Grèce du Nord et un plat moulé à relief du sud de l’Italie. L’assemblage montre davantage de connexions avec l’Italie qu’avec la Grèce comme c’est le cas des autres cités du sud de l’Illyrie grâce aux ports d’Apollonia et de Dyrrhachium.

 

​          Les sept autres articles s’intéressent au matériel hellénistique de Grèce continentale et de ses îles. À Oiniadai en Acarnanie, il est vu sous le prisme des bols hellénistiques à reliefs et de leurs origines. Entre la seconde moitié du IIe siècle a.C. et les premières décennies du Ier siècle a.C., ces derniers proviennent par ordre chronologique d’Attique, de Corinthe, d’Olympie, d’Argos, de la région ionienne, d’Aigion puis ils sont produits localement, essentiellement influencés par Olympie et Elis. Ensuite, W. Rudolph ne peut dresser qu’un bref portrait de la céramique hellénistique, notamment à travers les « argive stemless cup » à Mycènes car il manque encore de données. Quant à E. Trinkl, elle nous fait suivre l’évolution du lécythe pansu entre les époques archaïque et hellénistique. Dans une étude très intéressante, G. Ackermann nous présente une forme assez peu traitée en général : l’assiette, c’est-à-dire les vaisselles ouvertes et basses sans anses dont le diamètre dépasse la dizaine de centimètres. À Érétrie, on retrouve assez peu de matériel importé avec une campanienne A, quelques ESA, des éphésiennes à pâte grise et ce qui s’apparenterait à des ESB. Les assiettes locales sont de loin les plus importantes, qu’elles soient décorées en technique West Slope ou simplement engobées, notamment des plats à poissons dont l’étude morphologique est particulièrement intéressante. Tout aussi passionnante est la contribution de Z. Kotitsa sur les liens entre les événements historiques et les changements dans les formes céramiques en Macédoine. Elle s’intéresse particulièrement aux années 323, 168 et 148 a.C. et aux nouvelles formes qui apparaissent après ces évènements. Jusqu’au IIIe siècle a.C., les vieilles formes classiques subsistent puis disparaissent progressivement dans le premier quart du IIIe siècle a.C. Beaucoup de formes caractéristiques du début de l’époque hellénistique continuent à être produites au IIe a.C. mais de nouvelles formes émergent également, notamment les unguentaria, les bols à reliefs puis les lampes moulées et les ESA et, enfin, les campaniennes A et B et les parois fines. Il semblerait donc que la céramique revête un caractère hellénistique entre 275 et la fin du Ier siècle a.C. ou le début du Ier siècle p.C., avec des périodes transitionnelles entre 330/320-275 a.C. et 125/100 a.C. et la fin du Ier siècle a.C. ou le début du Ier siècle p.C., c’est-à-dire pas vraiment les dates convenues pour cette période. L’article d’A.-S. Martz illustre l’assemblage d’une maison délienne dans le premier tiers du Ier siècle a.C., qui est le même que dans la plupart des sites orientaux méditerranéens à l’exception, peut-être, de la profusion des lagynoi à fond blanc ainsi que des plats à orlo bifido rouge pompéien, fruits des échanges commerciaux intensifs de cette île marchande avec le reste du monde méditerranéen. Le dernier article concernant la Grèce continentale traite des bols à relief hellénistiques et en particulier ceux provenant de l’atelier dit d’Hausmann. Ces derniers s’avèrent de grande qualité mais leur chronologie ainsi que leur origine sont toujours soumises à discussion, ce que nous explique l’auteur.

 

​          Les 8 autres articles s’intéressent au matériel hellénistique des cités d’Asie Mineure. Dans le premier cas, les auteurs nous expliquent comment aurait été créée la polychromie sur les vases pergaméniens grâce à un système d’empilement dans le four. De ce fait, seules les parties extérieures ou exposées restaient noires et l’intérieur rouge. La question est de savoir s’il s’agissait d’une innovation ou d’une tradition plus ancienne. M. Buora et E. Lafli traitent d’une catégorie spécifique retrouvée en nombre en Cilicie, les vases d’Hadra dont ils nous rappellent les origines, les lieux de découverte et la datation ainsi que les lieux de découverte en Cilicie, siège de garnisons ptolémaïques. Puis les dernières survivances de la tradition classique des vases à figures rouges au IVe siècle a.C. sont examinées via le matériel d’Ainos en Thrace. Il s’agit essentiellement de pélikai, de lécythes, de lékanai et de leur couvercle et de skyphoi de production attique. L. Picht, dans son article, tente de démontrer qu’une large variété de plats existent dans le matériel hellénistique mais sans pouvoir dire pourquoi un type était choisi plutôt qu’un autre. Seul leur revêtement permet un début d’interprétation : ceux sans vernis étaient utilisés pour servir la nourriture, les autres, plus petits, pour la consommation individuelle. Le spectre de plats trouvés à Priène montre des différences régionales avec Athènes, Éphèse, Cnide ou Pergame, qui prouve un certain conservatisme de cette petite cité. Le manque d’illustrations empêche les comparaisons entre les cités, ce qui peut être gênant. Le même constat peut être fait pour la cité de Sardes qui n’adopte une table typiquement hellénistique que deux générations après Éphèse ou Pergame en conservant beaucoup de céramiques de tradition lydienne. A. Baldiran revient sur une forme particulière : les unguentaria décorés à la roulette. Ces vaisselles de la seconde moitié du IIIe siècle a.C. ont été découvertes dans des tombes, elles sont de facture différente avec des qualités de revêtement différentes et ne trouvent pas de parallèles dans les cités proches. Enfin, les deux dernières contributions nous offrent une image du matériel hellénistique de Labraunda et de Üçtepe dans le sud-est de l’Anatolie.

 

​          Les six articles suivants nous emmènent aux confins du monde hellénistique : au Proche et en Extrême-Orient. L’hellénisation au IIIe siècle a.C. du Soudan est marquée, notamment, par l’introduction de trois formes typiques que sont le cratère, la clepsydre et l’askos. En Jordanie, ce sont les amphores rhodiennes qui montrent cette influence alors qu’en Judée, la production de lampes semble la plus marquée. H. Jackson s’interroge sur une catégorie très spécifique de la céramique hellénistique : les céramiques à glaçure plombifère, en Syrie. Ce type est d’assez mauvaise qualité bien que le revêtement soit exceptionnel, et il semble d’origine régionale. Les formes sont hellénistiques, ce sont des plats à bord retourné, des plats à poisson ainsi que des coupes carénées. Enfin, en ce qui concerne le matériel de l’Extrême-Orient, l’hellénisation se fait avec la conquête d’Alexandre Le Grand. L’étude de différents sites montre que les importations ne sont pas arrivées de la même manière en Bactriane que dans la cité D’Ai Khanoum.

 

​          Enfin, ce recueil volumineux sur la céramique hellénistique se termine par des articles sur la Mer Noire. Les céramiques grises à couverte noire de Chersonnèse font l’objet du premier. Elles datent de la seconde moitié du Ve siècle a.C. et du début du IIIe siècle a.C. Leur hétérogénéité suggère plusieurs lieux de production en Grèce égéenne mais aussi à Olbia ou Chersonnèse. Dans cette même cité, l’assemblage hellénistique est composé majoritairement de céramiques locales, comme des céramiques communes à bandes peintes, des vernis noirs. Parmi les céramiques importées, il faut noter les vases à figures rouges attiques, les céramiques grises, les bols hellénistiques à relief, les West Slope, les bols pergaméniens ou cnidiens. M. Treister et N. Vinokurov s’intéressent plus particulièrement à deux emblemata représentant des portraits sur des bols à vernis rouge. Ces bols auraient été produits à Lesbos et diffusés principalement en Asie Mineure. L’identification des portraits a souvent été discutée : s’agissait-il d’un intellectuel et politicien majeur nommé Théophane ou bien d’empereurs romains ? Et les portraits étaient-ils exécutés à des fins de propagande ? Enfin, est abordé le sujet de l’assemblage des céramiques à vernis noir de Panticapaeum, dont la majorité est importée de l’Attique puis d’Asie Mineure, puis celui des bols hellénistiques à relief des sites de Crimée.

 

​          Cet ouvrage sur la céramique hellénistique nous offre ainsi une image complète de la céramique du monde hellénistique au sens le plus large du terme. Ceci met en lumière le fait que certaines catégories sont représentées partout dans les régions hellénisées, telles que les céramiques à vernis noir ou les bols à relief hellénistiques, alors que d’autres sont des particularités régionales peu diffusées ailleurs. Les importantes références bibliographiques à la fin de chaque article permettent au lecteur d’aller approfondir tous les sujets et d’en avoir une vision plus large selon ses besoins. Depuis 2013, deux autres conférences se sont tenues qui donneront certainement lieu à des publications d’une aussi grande qualité que celle-ci.

 

 

Sommaire

 

Patricia Kögler, Introduction: The Aim of the Conference 15

Elisa De Sousa, From Greek to Roman Pottery in the Far West 17

Francisco J. García-Fernández – Antonio M. Sáez-Romero – Eduardo Ferrer-Albelda, The Hellenization of Taste in Turdetania: Tradition and Change in Ceramic Assemblages in the Valley of the Guadalquivir in the Late Iron Age 29

Antonio M. Sáez-Romero, Grey Wares of Late Punic Gadir (4th–3rd centuries BC). Some Features of the Hellenization of Local Tableware 43

Ana María Niveau de Villedary y Mariñas – Antonio M. Sáez-Romero, The Red Slip Tableware of Punic and Early Roman Gadir/Gades (4th–1st cent. BC): An Update on the So-called «Kuass Ware» 55

Violeta Moreno Megías Kuass, Ware in Turdetan Communities: Distribution and Local Production in the Lower Guadalquivir Valley, SW Spain 69

Laura Ambrosini, Tradition and Innovation: The Ring Askos in Late Red-figured Faliscan Pottery 79

Paola Puppo, Trade Exchanges in the Western Mediterranean: The Distribution of sombreros de copa 87

Sabine Patzke, The Etruscan ceramica sovraddipinta – Innovation in the Lifetime of a Pottery Type 99

Carlo De Mitri, Changes in Cooking Ware Technology between the 3rd and the 1st Centuries BC on the South Adriatic Coast: The Case of Salento 111

Marek Palaczyk, Major Innovations in the Rhodian Wine-Trade after 200 BC? – Rhodian Stamps from Monte Iato in West Sicilian Context 123 

Charikleia Palamida – Fani K. Seroglou – Mark L. Lawall – Aggeliki Yiannikouri, The Emergence of ‘Hellenistic’ Transport Amphoras: The Example of Rhodes 135

Konstantinos Filis, The Local Transport Amphorae from Aigion 151

Petar Popović, Painted Pottery from Kale - Krševica: Imported or of Local Provenance? 169

Ivanka Kamenjarin, Hellenistic Pottery from Siculi (Resnik), Croatia 177

Branko Kirigin, Pithoi/Dolia from Central Dalmatian Islands 187

Nina Fenn – Christiane Römer-Strehl, The Hellenistic and Roman Pottery from 2013 Excavations at Dimal /Albania. An Illyrian Hilltop-Settlement with Mediterranean Connections in the Hinterland of Apollonia 193

Eduard Shehi, Illyrian Cooking Ware (ICW): Some Ideas on the Origin, Production and Diffusion 209

Vasiliki Tsantila, Oiniadai, a Significant Akarnanian Port on the Trade Route from Asia Minor to Italy: The Evidence Provided by the Relief Pottery 223

Wolf Rudolph, Prolegomena to the Study of Hellenistic Pottery from above the Cult Centre at the Acropolis of Mycenae 241

Elisabeth Trinkl, Aufstieg und Niedergang einer Gefäßform – die Bauchlekythos 251

Guy Ackermann, Les assiettes d’Erétrie à l’époque hellénistique 263

Zoi Kotitsa, Historical Change and Ceramic Tradition: The Case of Macedonia 273

Anne-Sophie Martz, Traditions et innovations dans la vaisselle céramique de la Maison de Fourni, Délos 287

Susan I. Rotroff, Hausmann’s Workshop and Innovation in the Production of Athenian Mold-made Bowls 297

Sarah Japp – Benjamin Engels – Anneke Keweloh, Kiln Stacking as a Technique for Polychrome Surface Design – A Pergamenian Innovation? 307

Maurizio Buora – Ergün Lafli, Hadra Vases from Rough Cilicia 316

Reyhan Şahin, Red-figure Pottery of the 4th century BC from Ainos (Enez) in Thrace: The Final Phase of the Classical Tradition in Eastern Thrace 329

Laura Picht, You Are What You Eat (from)? The Development of Plates in Hellenistic and Early Roman Priene 341

Andrea Berlin, Not So Fast: Ceramic Conservatism and Change at Sardis in the Early Hellenistic Period 351

Asuman Baldiran, Roulette Decorated Hellenistic Unguentaria from Stratonikeia 359

Vasilica Lungu, Céramique hellénistique de Labraunda: à la recherche d’un faciès carien. Données préliminaires 371

Çilem Uygun, Samples of Hellenistic Pottery from Üçtepe in Southeast Anatolia 383

Ulrike Nowotnick, Hellenistic Influence on Ceramics from Meroe and Hamadab (Sudan) 399

Jonathan Ferguson, Traditions and Innovations in the Late Hellenistic and Early Roman Ceramic Assemblages from Tell Madaba, Jordan 415

Renate Rosenthal-Heginbottom, Innovation and Stagnation in the Judean Lamp Production in the Late Second Temple Period (150 BCE–70 CE) 429

Heather Jackson, Green-glazed Wares at Hellenistic Jebel Khalid. Innovation, Imitation or Hellenization? 443

Gabriele Puschnigg, Continuity or Innovation in Coarse Wares at Early Hellenistic Merv? 455

Jean-Baptiste Houal, The Hellenistic Period through the Ceramics of Temez (Uzbekistan) and Balkh (Afghanistan) 465

Sergej Ushakov – Kateryna Strukova, Grey Ware with Black Coating from Chersonesos: Research Problems and New Findings 479

Sergej Ushakov – Ekaterina Lesnaya – Maksym Tiurin, The New Hellenistic Assemblages from the North-Eastern District of the Tauric Chersonesos 491

Mikhail Treister – Nikolay Vinokurov, Two Emblemata with Portrait Heads on the Red-gloss Bowls from the Site of Artezian in Eastern Crimea 503

Tatiana Egorova, Hellenistic Black Glazed Pottery from Panticapaeum 517

Irina Shkribliak, Hellenistic Mold-made Relief Bowls from Late Scythian Sites of Crimea 529