Gaggadis-Robin, Vassiliki - Picard, Pascale: La sculpture romaine en Occident. Nouveaux regards, (BiAMA), 22,0 x 28,0, 416 p., ISBN : 78-2-87772-599-6, 47 €
(Actes Sud, Arles 2016 )
 
Compte rendu par Jean-François Croz
 
Nombre de mots : 2951 mots
Publié en ligne le 2020-01-30
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=3022
 
 

     Ce recueil, articulé en trois parties, réunit les contributions de la table ronde intitulée «  Rendre à César », organisée le mercredi 20  juin 2012, à Paris, au musée du Louvre et, d’autre part, les «  Rencontres autour de la sculpture romaine conservée en France  », qui ont eu lieu du 18 au 20 octobre 2012 au musée départemental « Arles antique ».

 

     La première partie traite largement de la tête-portrait découverte dans le Rhône à Arles et reprend les principaux arguments de la polémique sur son identification, qu’elle replace dans le débat plus large de la portraiture en Gaule romaine. La seconde partie analyse quelques exemples des progrès technologiques qui nous ont permis d’analyser beaucoup plus finement les œuvres de pierre ou de métal. La troisième présente un certain nombre de pièces récemment découvertes ou réétudiées dans différents sites de Gaule romaine. On passe ainsi d’un objet d’étude aussi passionnant que difficile (l’art du portrait sculpté) à des manifestations très différentes de la sculpture romaine. Au total, un grand nombre d’objets et de thématiques, qu’il n’était pas évident de réunir en un seul volume et auquel le titre donne de la cohérence.

 

     Le titre de la première partie, « Débat autour du portrait romain », est pertinent car il englobe à la fois une discussion souvent polémique sur un portrait précis, la tête d’Arles, et une réflexion approfondie sur la spécificité de la portraiture romaine d’époque tardo-républicaine et impériale. Les contributeurs de cette première partie ont parfaitement compris que le débat autour de cette pièce majeure ne pouvait progresser qu’en faisant le point sur nos connaissances, et surtout nos lacunes, sur une période où l’art du portrait adapte ses modèles hellénistiques aux mutations qui agitent la société romaine à la fin de la République. Ils s’accordent également à regretter que le retentissement médiatique autour de la découverte du portrait d’Arles n’ait guère apaisé le débat ; le temps du journaliste n’est pas celui du savant et amène fatalement des propos réducteurs ou caricaturaux.

 

     Cette première partie comprend une première phase consacrée à la tête-portrait connue sous le nom de César d’Arles, qui suscite les interventions les plus passionnées. Ce n’est pas le moindre mérite de cet ouvrage que de réunir dans la même partie des positions aussi antithétiques que celles de Luc Long, inventeur de la pièce, et d’Emmanuelle Rosso, une des premières à réfuter l’identification proposée. Le seul fait d’avoir sorti le débat du champ médiatique et de préserver ainsi les conditions nécessaires à un véritable échange scientifique est en soi un succès.

 

     Daniel Roger, alors conservateur des collections de sculpture romaine au Musée du Louvre (qu’il a récemment enrichies d’un très beau portrait de Pompée), avait la tâche difficile de présenter les enjeux de ce débat avec l’impartialité qui convenait ici (p. 15-24). Le recensement critique des principaux portraits autrefois rapportés à César et l’histoire de leur identification sont suivis d’une analyse de notre document de référence le plus sûr en ce qui concerne l’iconographie de César, pour ne pas dire le seul, à savoir le denier de M. Vettius émis en janvier 44. L’auteur rappelle les  circonstances de la découverte du portrait, le 28 août 2007, à hauteur du quartier de Trinquetaille,  par 6 mètres de fond, au milieu d’un dépôt d’objets dont la  nature et la datation sont très diverses. Le portrait lui-même fait l’objet d’une étude stylistique concise et appuyée sur les parallèles les plus significatifs. L’auteur évoque enfin la possibilité d’un Zeitgesicht, terme essentiel de l’analyse de Paul Zanker, c’est-à-dire l’intégration dans un portrait d’allusions ponctuelles à la physionomie d’un personnage public éminent. Mais ce concept ne résout pas toutes les difficultés posées par notre pièce et l’auteur propose de constituer autour d’elle un réseau de portraits moins connus, mais aussi significatifs que les « images césarisantes » présentées jusqu’ici.

 

     La contribution de Luc Long, inventeur de la pièce, est évidemment plus militante : l’auteur, insiste sur la cohérence chronologique, stylistique et archéologique qui accrédite son identification à César. L’auteur souligne en particulier que ce dernier ne nous a laissé aucun portrait fiable, en particulier dans le monde grec, où les partisans de Brutus les auraient systématiquement détruits. La  notion  de  Zeitgesicht, attestée surtout sous l’Empire, lui semble trop floue pour être véritablement opérante. Il insiste sur le matériau, un marbre de Dokiméion en Asie Mineure, que la VIe légion de César a traversé avant d’être démobilisée à Arles. Il recourt, pour asseoir l’identification à César, à une étude extrêmement précise de vingt « stigmates » (plis, rides et autres marques), considérés comme une « signature sculpturale » (p. 29). Il évoque enfin le contexte archéologique et les autres sculptures découvertes, qu’il situe entre le Ier siècle av. J.-C. et la première moitié du IIIe siècle ap. J.-C. Il propose d’y voir un ensemble de représentations païennes rassemblées sous le règne de Théodose ou de ses fils pour être détruites. La permanence de notre portrait sur une si longue période suggère qu’il ne saurait s’agir d’un « simple notable ».

 

     Jean-Charles Balty souligne la rareté des parallèles fiables de la fin de la République ; aucun, du reste n’a pu être définitivement identifié. Des caractéristiques techniques finement observées accréditent la datation de notre pièce au milieu du Ier siècle av. J.-C, et concluent à une présentation de notre pièce sur un pilier hermaïque. Il estime également que les portraits exécutés du vivant de César et dont nous avons conservé plusieurs bases inscrites (6 en Grèce et 6 en Asie Mineure) devaient nécessairement procéder d’un modèle officiel, moins codifié qu’à l’époque impériale. En revanche, il réfute l’identification à César du portrait d’Arles (trop différent de la tête de Tusculum en ce qui concerne les proportions faciales et le traitement de la calotte crânienne), ainsi que l’attribution à Lépide d’un autre portrait découvert lui aussi dans le Rhône.   

 

     Emmanuelle Rosso, qui avait déjà exprimé son scepticisme dans la Revue archéologique  (« le portrait tardo-républicain en Gaule », 2010, 2, p. 259-307) pose le débat en termes de méthode : elle critique tous les points de l’argumentation de Luc Long, et particulièrement le statut d’unicum qu’il donne à la pièce et qui revient à esquiver tout débat. Elle affirme au contraire l’existence de Zeitgesichter à l'époque républicaine et insiste sur la différence fondamentale entre ressemblance et identité. La solution la plus rationnelle et la plus praticable consiste à placer cette pièce dans une série de portraits tardo-républicains bien attestée en Gaule Romaine, quand bien même notre pièce pourrait être datée de l’époque augustéenne.

 

     Lorenz Baumer, plutôt que de s’engager dans un débat, selon lui sans issue, sur l’identification du portrait, propose une approche différente, fondée sur l’analyse poussée de la forme ; il en conclut que la tête d’Arles ne devait pas être insérée dans une statue en ronde-bosse, mais dans un haut-relief, présentation favorite des portraits d’affranchis.

 

     Paolo Moreno soutient en partie l’identification à César et expose les similitudes formelles qu’il retrouve dans plusieurs pièces que l’on peut rattacher à l’inspiration égyptisante des portraits césariens, et en particulier le bronze crétois d’Hiérapétra, dans lequel il voit un portrait de Césarion. La stylistique (le pathos hellénistique) joue un rôle déterminant dans cette analyse.

 

     Pour  Mario Denti, cette controverse est révélatrice d’une crise qu’il attribue à l’absence d’un véritable dialogue entre études iconographiques et historiques, et qui non seulement empêche un renouvellement nécessaire de la discipline, mais l’expose à des dérives nationalistes plus ou moins conscientes. Aux méthodes employées pour l’identification du portrait d’Arles, qui lui paraissent marquées par le formalisme et l’émotion, il préfère une approche fondée sur une meilleure prise en compte du contexte historico-politique, qui permet de donner sa vraie place à l’apport de la sculpture hellénistique (par des rapprochements éclairants avec la production de la vallée du Pô, que l’auteur connaît bien). Sans aller jusqu’à proposer une autre identification du portrait d’Arles, il souligne le rôle joué dans la région par les Annii ou les Mettii, et l’intérêt des élites locales pour l’Orient, ce qui expliquerait l’emploi d’un marbre asiatique. Il envisage également la présentation du portrait comme imago clipeata, qui nous a laissé peu de traces certaines.

 

     La seconde phase de la première partie, prenant appui sur les principaux acquis de ce débat, évoque la question particulière de la portraiture en Gaule romaine.

 

     Jean-Charles Balty revient dans une seconde contribution sur le cadre méthodologique de la Kopienkritik initiée par la recherche allemande et fondée sur une observation exigeante des détails. Les notions d’Urbild et de Zeitgesicht sont essentielles pour distinguer efficacement la reproduction codifiée de l’image du dirigeant et l’adaptation conjoncturelle d’un modèle iconographique par les élites urbaines ou locales. La démarche, valide pour l’époque impériale, est plus délicate, l’auteur en convient, pour la fin de la République, où la création d’une image n’a pas la même valeur institutionnelle. L’intérêt de la tête d’Arles vient précisément de sa datation à une période de transition entre ces deux modes de diffusion du portrait honorifique.

 

     Les contributions qui suivent posent, au-delà de leur diversité apparente, la même question ; la capacité d’un portrait de monarque à inspirer même indirectement l’iconographie provinciale et privée, voire un idéal politique ou intellectuel. Ainsi en est-il des exposés de Martin Galinier, qui prend l’exemple des portraits de Trajan pour étudier la réception d’une iconographie ancienne et la construction de l’image du dirigeant dans sa dimension historique ; de Hannelore Rose à propos d’un portrait funéraire du musée de Metz ; de Simone Deyts et Jacques Meissonnier, qui, à propos de deux effigies hadrianiques de Saincaize, montrent que seul le buste cuirassé représente l’empereur ; de Michel Kasprzyk, qui situe un portrait féminin de Sercy dans la mouvance des portraits dynastiques augustéens ; de Stéphanie Mongibeaux, qui rapproche plusieurs portraits de Périgueux des modèles, plus urbains, de Bordeaux. Certaines de ces études modifient les datations admises ; ainsi Maria-Pia Darblade Audoin, à propos d’une tête virile du musée de Grenoble, considérée comme une effigie impériale du IVe siècle, propose d’y voir une effigie de Bacchus ou de Silène, datable du IIe siècle ; Caroline Michel d’Annoville situe au début du VIsiècle une tête retravaillée de Forcalquier, précédemment datée du IVe siècle.

 

 

     La seconde partie, intitulée « Nouvelles techniques d’investigations scientifiques », regroupe  des communications plus brèves et plus techniques, dépassant la seule question du portrait. Elle témoigne d’une tendance lourde dans les publications récentes : la participation accrue de représentants des sciences dites « dures », spécialistes d’analyses physico-chimiques, en particulier du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), à qui nous devons de substantiels progrès dans la datation, la polychromie ou l’état de conservation in situ. Deux contributions de Pascale Picard d’une part, de Philippe Bromblet et Philippe Blanc d’autre part, tirent les conclusions de premières analyses des pièces découvertes dans le Rhône et établissent que les marbres utilisés proviennent majoritairement de Carrare, mais aussi d’Asie (Aphrodisias, Dokimeion, Proconnèse), plus rarement de Grèce (Pentélique, Thasos, Naxos). Les autres contributions portent sur des cas d’espèce : par exemple Marc Aucouturier, Dominique Robcis, Juliette Langlois et Yannick Vandenberg analysent la technique de dorure à la feuille de la Victoire d’Arles. Une statuette en bronze représentant Hercule et le sanglier d’Érymanthe fait l’objet de deux contributions croisées : François Baratte, sur des critères stylistiques, y voit une œuvre du Ier siècle, provenant peut-être d’Asie Mineure. Dominique Robcis, Marc Aucouturier, Yvan Coquinot et Jean Marsac présentent les problèmes techniques posés par sa restauration, ainsi que les conclusions auxquelles elle a permis d’arriver. L’apport de l’ethnoarchéologie est traité par Séverine Moureaud, qui recentre la question sur le rôle du portraitiste, sa polyvalence (peut-il être aussi un copiste ?) et ses pratiques, que l’on peut reconstituer par des exemples d’ateliers contemporains en Grèce ou en Inde.

 

 

     À ces deux parties consacrées à des questions bien définies de méthode ou de technique succède une dernière phase qui donnera nécessairement une impression d’élargissement, et que des censeurs sévères taxeraient même de dispersion, si le titre général de l’ouvrage n’avait été soigneusement pesé : il s’agit bien, en effet, de soumettre à ces « nouveaux regards » créés par la discussion et les avancées techniques la richesse de pièces récemment découvertes ou redécouvertes. Les études proposées ici couvrent en effet une grande partie de la Gaule romaine: le Sud-Est (Lyon, Grenoble, Nîmes, Apt...), le Centre (Autun, la Nièvre), l’Est (Besançon, la Haute-Marne, Metz) et l’Ouest (Périgueux, Normandie, Finistère). Cette diversité se retrouve également dans les thématiques : décoration de l’espace public (Jean-Marc Mignon et Emmanuelle Rosso pour le forum de Vaison-la-Romaine) ou des lieux de spectacle (Sévérine Blin, Patrick de Michèle) ; sculpture funéraire (Philippe Leveau, Felipe Ferreira) ; reliefs ou compositions (Véronique Brunet-Gaston et Yannick Labaune ) ; sculptures architecturales (Sandrine Agusta-Boularot et V. Gaggadis-Robin), appartenant à des collections muséales (Djemila Fellague), trouvées in situ au cours de fouilles de sauvetage (Cécile Carrier, Renaud Robert et Danièle Terrer) ou remployées  (Richard Pellé) ; effigies impériales, divines (Pascal Capus, Jean-Noël Castorio) ou animales (Jean-Yves Eveillard à propos du sarcophage d’un chien de chasse) ; pièces inédites (Noëmi Daucé et Nathalia Denninger) ou suspectes (Sophie Montel)... Toutes ces pièces témoignent aussi bien de la vivacité de traditions artistiques autochtones que de la capacité des sculpteurs à adapter les modèles urbains.

 

     Le regretté Robert Turcan avait la tâche de rédiger la conclusion de ces 38 contributions. À la question, récurrente  depuis le XIXe siècle, « Peut-on parler d’un art proprement romain de la sculpture ? », il propose une réponse dont l’ampleur et les nuances sont à la mesure des ambitions du volume. L’auteur, partant de la question très spécifique du portrait, montre le rôle de la rencontre des goûts italiens avec l’art grec, dont les techniques ont été mises au service d’une idéologie spécifique du pouvoir romain, donnant ainsi naissance à un art impérial dont les réalisations débordent très largement la statuaire honorifique : les exemples de l’Ara Pacis,  de la colonne trajane, mais aussi des œuvres privées, comme la décoration des sarcophages du Bas-Empire sont ainsi sollicités. Ce choix d’exemples permet de dessiner une évolution significative : loin des clichés trop longtemps entretenus sur l’aspect imitatif et matérialiste de l’art romain, Robert Turcan montre comment la sculpture romaine a su donner une traduction esthétique aux grandes mutations spirituelles qui ont accompagné le lent déclin de l’Empire.

 

Sommaire

Vassiliki Gaggadis-Robin, Pascale Picard, « Introduction », p. 7-8

Liste des auteurs, p. 9

 

Première partie : Débats autour du portrait romain

Le portrait de « César » découvert dans le Rhône

Daniel Roger, « Rendre à César. Questions autour du portrait des grands hommes de la République romaine. Synthèse de la table ronde du 20 juin 2012 à l’auditorium du Louvre », p. 15-24

Luc Long, « Contextes d’identification et d’étude archéologique du César d’Arles », p. 25-38

Jean-Charles Balty, « Le ‘César’ d’Arles et le portrait des consuls de l’année 46 av. J.-C. », p. 39-48

Emmanuelle Rosso, « César et le buste du Rhône, quatre ans après », p. 49-59

Paolo Moreno, « Il Cesare di Arles ne il Cesarione di Ierapetra », p. 61-74

Lorenz E. Baumer, « Forme, fonction, identité ? Une approche du César d’Arles », p. 75-81

Mario Denti, « Idéologie et culture de la recherche sur le portrait gréco-romain : le ‘César’ du Rhône », p. 83-95

Le portrait romain en Gaule

Jean-Charles Balty, « le portrait romaine en Gaule : aspects méthodologiques et historiques », p. 97-106

Martin Galinier, « Construire la mémoire : portraits de Trajan, de son vivant et après sa mort », p. 107-118

Hannelore Rose, « Portrait d’un jeune homme d’Arry (dép. de la Moselle, arr. de Metz-Campagne) », p. 119

Simone Deyts, Jacques Meissonnier, « réhabilitation des deux portraits d’Hadrien découverts à Saincaize ‘Nièvre) en 1861 », p. 127-136

Maria-Pia Darblade Audoin, « Une tête masculine inédite du Musée de Grenoble », p. 137-142

Stéphanie Mongibeaux, « Quelques portraits de Vesunna, capitale de la civitas des Pétrucores (Périgueux) », p. 143-152

Michel Kasprzyk, « Un portrait féminin en marbre découvert à Sercy (Saône-et-Loire) », p. 153-156

Caroline Michel d’Annoville, « L’étrange portrait de Forcalquier : une œuvre de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Age ? »,  p. 157-166

 

Deuxième partie :  Nouvelles techniques d’investigations scientifiques 

Pascale Picard, « Études des sculptures en marbre découvertes à Arles dans le Rhône : bilan des premières analyses », p. 167-174

Philippe Bromblet, Philippe Blanc, « Identification des provenances des marbres blancs des sculptures trouvées dans le Rhône à Arles », p. 175-180

Marc Aucouturier, Dominique Robcis, Juliette Langlois, Yannick Vanderberghe, « La Victoire d’Arles : une dorure à la feuille exemplaire et complexe », p. 181-190

François Baratte, « Une statuette en bronze trouvée en mer : Hercule et le sanglier d’Érymanthe », p. 191-199

Dominique Robcis, Marc Aucouturier, Yves Coquinot, Jean Marsac, « Restauration d’un bronze antique : un travail d’Hercule », p. 201-209

Séverine Moureaud, « Le portrait romain, une technique spécialisée : apport de nouvelles recherches », p. 211-220

 

Troisième partie : Découvertes récentes et nouvelles recherches

Philippe Leveau, « Sculpture funéraire et présence des élites gallo-romaines dans les campagnes de la cité romaine d’Aquae Sextiae », p. 223-235

Marc Mignon, Emmanuelle Rosso, « Deux statues de captifs découvertes sur le site du Forum de Vaison-la-Romaine (Vaucluse) », p. 237-247

Cécile Carrier, Renaud Robert, Danièle Terrier, « Les sculptures de la fouille du parking Jean-Jaurès à Nîmes », p. 249-260

Richard Pellé, « Un groupe de sculptures monumentales impériales remployées dans du bâti du XVIIIe s. à Nîmes », p. 261-273

Sandrine Agusta-Boularot, « Les ‘chapiteaux à têtes’ du Château-Bas à Vernaigues (13). Premières réflexions sur les chapiteaux figurés pré-augustéens des Gaules du Sud », p. 275-290

Patrick de Michèle, « La favissa de la fosse du rideau de scène du théâtre antique d’Apt », p. 291-297

Djamila Fellague, « Nouveautés sur une trentaine de pièces sculptées conservées à Lyon », p. 299-310

Sandrine Agusta-Boularot, Vassiliki Gaggadis-Robin, « Un couvercle de sarcophage romain à Faucon-de-Barcelonnette (Alpes de Haute-Provence) », p. 311-318

Pascal Capus, « Un Jupiter à l’aigle provenant d’Avignonnet-Laurageais », p. 319-330.

Véronique Brunet-Gaston, Yannick Labaune, « Un groupe statuaire complexe à Autun : essai d’identification », p. 331-341

Noëmi Daucé, Nathalia Denninger, « Redécouverte du fonds ancien de sculptures romaines du musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon », p. 343-355.

Sophie Montel, « Portraits ‘romains’ de la collection Pierre-Adrien Pâris au Musée des Beaux-Arts et d’archéologie de Besançon », p. 357-366

Jean-Noël Castorio, « Victoria Linguinicorum. La Victoire de Champigny-lès-Langres (Haute-Marne) », p. 367-376

Séverine Blin, « Éros, trapézophore et barbare de l’amphithéâtre de Metz-Divodurum », p. 377-390

Jean-Yves Eveillard, « Le sarcophage d’un chien de chasse à Plouarzel (Finistère) », p. 391-399

Filipe Ferreira, « Le thiase marin du théâtre de Lillebonne », p. 401-410

Robert Turcan, « Conclusion. La sculpture romaine », p. 411-421