Buchsenschutz, Olivier - Lepareux-Couturier, Stéphanie - Fronteau, Gilles (dir.): Les meules du Néolithique à l’époque médiévale : technique, culture, diffusion. Actes du 2ème colloque du Groupe Meule, Reims, du 15 au 17 mai 2014, 528 p., 35 €
(Revue Archéologique de l’Est, Dijon 2017)
 
Compte rendu par Michel Chossenot, Université de Reims
 
Nombre de mots : 3207 mots
Publié en ligne le 2018-11-29
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=3356
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         O. Buchsenschutz s’était particulièrement intéressé à la diffusion en Gaule de l’utilisation des meules rotatives à partir de l’Espagne et avait constitué un groupe de recherche « Le groupe meule » dont les résultats des premiers travaux, avaient  donné  lieu, en 2009,  à une table ronde. Les actes ont été publiés en 2011 : BUCHSENSCHUTZ O., JACCOTEY L., JODRY F., BLANCHARD J.-L., dir., Évolution typologique et technique des meules du Néolithique à l’an mille. Actes des IIIes rencontres  archéologiques de l’Archéosite gaulois, St Julien-sur-Garonne 2009, Bordeaux, 23e supplément à Aquitania, 2011. Le livre recensé apparaît donc comme la publication du 2e colloque organisé à Reims en 2014, comptant 36 articles et de très nombreux contributeurs. Les travaux présentés ici, sont le résultat des recherches issues d’un PCR (Programme commun de recherche) sur tout le territoire français et de contributions personnelles. Le PCR (2010-2013) a réuni une équipe d’archéologues et de géologues (dont l’équipe GEGENAA de l’Université de Reims) constituant le groupe « meules » qui expose ici les résultats de ses travaux sur une dizaine d’années. L’ouvrage se trouve divisé en cinq parties, allant de la région Champagne-Ardenne jusqu’à l’évocation de quelques cas dans l’Europe et le monde entier.

 

1e partie : les meules à grain du néolithique à l’époque médiévale en Champagne-Ardenne :

 

         La réalisation d’un corpus de référence a nécessité un dépouillement bibliographique des publications des sites, l’identification des restes conservés dans les collections des musées, des dépôts des différents services d’archéologie, des collections particulières, le tout dispersé sur un territoire mesurant 300 km du Nord au Sud. Le bilan est impressionnant : 336 occupations ont fourni près de 1 000 meules ou fragments. Ce corpus reste pour le moment unique pour la France entière. Deux limites à ce corpus : une sous-représentation des meules médiévales et une sur-représentation d’un site, celui d’Acy-Romance dans les Ardennes. Du point de vue chronologique, La Tène et la période gallo-romaine ont fourni le plus de mobilier et du point de vue géographique, l’Aube et la Marne viennent en tête (p. 19-34).

 

         Il a fallu, dans un deuxième temps, identifier la nature et la provenance de ce millier d’individus ;  repérer sur les cartes géologiques et sur le terrain ensuite, les couches géologiques susceptibles d’avoir été exploitées ; certaines l’ont été d’ailleurs jusqu’à des époques récentes sous forme de carrières, d’autres ont été abandonnées et ont pu faire l’objet de recherches archéologiques, mais beaucoup restent encore inconnues ; dans la partie centrale de la région, sur une large auréole, la craie du secondaire affleure partout ; il a donc fallu importer des pierres meulières  des régions voisines ou plus lointaines (Eifel, Vosges, Massif Central), selon un rythme chronologique lié probablement à des contraintes socio-économiques (p. 35-51).

 

         Depuis le Néolithique (17 sites), on utilise des meules va-et-vient : une molette écrasant sur une meule à surface plano-convexe majoritairement en grès ; à l’Âge du Bronze (16 sites), les meules sont encore en grès mais aussi en calcaire, meulières, granite de provenance plus lointaine quelquefois au-delà de 100 km. Les premières meules rotatives (meta : partie dormante ; et catillus, partie active) apparaissent dans cette région autour de 250 av. J.-C. ; de nouvelles roches sont utilisées : le calcaire du Lutétien mais aussi des roches provenant de l’Eifel, des Vosges et du Massif Central. Les plus anciennes ont un diamètre important qui diminue, puis augmente pour se stabiliser autour de 35-40 cm. Trois types au moins de catillus ont été identifiés caractérisés par une cuvette centrale plus ou moins profonde qui recueille le grain à moudre (p. 53-69). 297 meules protohistoriques proviennent de 85 sites et musées de la région, dont près de la moitié dans la Marne, plus précisément 245 meules manuelles et 52 autres : 15 hydrauliques, 11 animales et 12 de type Pompéi ; le diamètre des premières se situe autour de 42 cm avec une pente active assez faible (moins de 10 %) ; les plus importantes de 55 à 95 cm sont probablement liées à des meuneries situées dans des agglomérations ; elles ont été faites à partir de roches sédimentaires pour moitié, mais aussi du massif de l’Eifel et du Massif Central (p. 71-95). On ne compte que 19 meules médiévales issues de 8 sites, dont 8 sont manuelles et les autres  hydrauliques, dont 13 sont construites en meulière et 3 en basalte (p. 97-102).

 

         Le territoire de la commune de Bezannes située à environ 5 km de Reims a été l’objet d’importants aménagements liés au TGV ; 10 % de 300 ha y ont été sondés et les 29 opérations de fouilles ont fourni 16 meules, allant du néolithique (dont 7 va-et-vient) à l’Antiquité ; ces fouilles ont révélé de nombreuses et diverses réutilisations de fragments (affûtage, pierre de chauffe, calage) ; enfin, une meule de 69 cm de diamètre suggère l’existence d’une meunerie en milieu rural (p. 103-116). 

 

         Le village d’Acy-Romance (Ardennes) a été fouillé quasiment en entier sur 17 ha pendant une quinzaine d’années, procurant le plan de 350 bâtiments et 120 silos et plus de 1 000 fragments de meules, dont 600 en calcaire de provenance régionale (30 à 50 km), et le reste en grès, dont 175 rotatives de la LT C2 à l’époque augustéenne. La répartition topographique sur le site est assez homogène ; les meules rotatives apparaissent dès le début de l’occupation du site, supplantant très vite les meules va-et-vient (p. 117-134).

 

         À Reims : le site d’environ 600 ha (dont 5 ha ont été fouillés), est occupé depuis la LT D2 ; on y compte 71 meules dont 62 manuelles (42-44 cm de diamètre) et deux exemplaires de catillus de type Pompéi, le tout datant surtout du Bas-Empire et provenant de petites meuneries ; elles sont surtout en calcaire du Lutétien, avec des exemplaires de provenance plus lointaine que l’on peut mettre en relation avec la situation de la ville sur les grands axes de communication (p. 135-145). 

 

2e partie : carrières, matériaux, productions :

 

         À part le cas des carrières d’exploitation de meules encore accessibles et/ou visibles, les lieux de production sont souvent difficiles à repérer sur le terrain ; le vocabulaire utilisé autrefois a nécessité aussi une mise au point qui a abouti à une classification (lexique) commune concernant l’obtention des matériaux :   

 

  • la récolte opportuniste de surface, de roches utilisables, mais peu repérables actuellement ; 
  • l’utilisation de gros blocs erratiques provenant de l’érosion glaciaire ;
  • l’utilisation du socle rocheux dont les carrières ont conservé la trace sous des formes diverses : extraction en tube ou sous forme de gros blocs extraits avec des leviers ;
  • la définition d’une typologie des meulières (lieux) : en palier, en poche, en fosse, en tranchée, voire en souterrain.

 

         La constitution de bases de données, a impliqué aussi l’adoption d’un vocabulaire homogène qui a été difficile à réaliser car il fallait distinguer le descriptif et l’interprétatif des géologues attribuant les roches à des couches et arriver à une meilleure indexation des bases (p. 149-163).

 

         À Autun (S. et L.) en 2010, une fouille sur 3 500 m2 a permis d’identifier une zone d’activités artisanales (dont la métallurgie du fer) et un atelier de fabrication de meules rotatives en grès locaux daté du Ier s. de notre ère. 80 meules aux différents stades de la chaîne opératoire (depuis l’état d’ébauche) ont été étudiées (p. 175-185). À Rosheim (Bas-Rhin), six ébauches de meules en grès des Vosges ont été repérées dans des éboulis d’un mur d’enceinte du château du Purpurkopf, les plus petites autour de 40 cm de diamètre seraient gauloises ou gallo-romaines, une autre d’1,20 m serait médiévale compte tenu de l’importance de son diamètre (p. 187-190). Le massif de la Serre, entre Doubs et Ognon, est un îlot granitique et gréseux dans le Jura Calcaire qui a fourni des matières premières pour les outils de mouture sur six millénaires, du Néolithique (à partir de 4 700 av. J.-C.), jusqu’en 1 909. Au total : 2148 outils de mouture dont 1642 va-et-vient et 506 meules rotatives ont été étudiées, avec à l’époque romaine, une diffusion maximum jusqu’à 120 km de là, très largement au-delà du Jura (p. 191-211).  Les grès du type « Fosses-Belleu », nom du site éponyme, concernent une zone entre Soissons et Paris, exploitée dès le Néolithique jusqu’au Bas-Empire, qui ont servi à fabriquer surtout des meules à bras  et quelques  exemplaires de type Pompéi (p. 213-232). Les meulières du Bassin parisien couvrent également une vaste zone ; elles furent exploitées dès le Néolithique en meules rotatives dont l’apogée se situe aux XVIIIe et XIXe s (p.233-254). Le grès des Vosges a alimenté une production importante, surtout gauloise et gallo-romaine, dans de petites carrières dont beaucoup sont encore à trouver (voir celle de Rosheim ci-dessus)(p. 255-266). 193 meules en arkose de Haybes-Macquenoise, un grès dévonien, ont été identifiées dans une zone très large de diffusion allant jusqu’à la Mer du Nord, avec un pourcentage non négligeable de grandes meules ; plusieurs carrières d’extraction ont en outre été révélées (p. 267-281).

 

3e partie : typologie croisée, analyses statistique et cartographique :

 

         La base de données « va-et-vient » permet de saisir les tendances évolutives fortes  sur près de cinq millénaires comme la diversification des matériaux employés : les grès sont progressivement remplacés par des matériaux tels que les granites et les calcaires de provenance régionale et même extra-régionale ; la forme des molettes évolue et les dimensions des meules dormantes augmente à l’Âge du Bronze. L’Âge du Fer confirme le souci d’amélioration de l’efficacité et se traduit par la diminution du diamètre des meules et l’actionnement des molettes (p. 285-300). Les molettes débordantes du néolithique dans les moulins va-et-vient (outil mobile plus long que la largeur de la meule) constituent une catégorie liée au mode de manipulation (mains disposées au centre, ou aux extrémités, sur les côtés), au type de céréale broyée et à celui de la préparation (gruau ou farine) (p. 301-316). De l’Âge du Fer au Moyen Âge : près de 4 000 meules ont été comptabilisées depuis 2 005 (très peu au-delà du Bas-Empire) qui ont permis de mettre en évidence des groupes chronologiques ou régionaux à partir de l’évolution des diamètres, de la liaison entre méta et catillus etc. (p. 317-335). L’habillage raisonné des surfaces actives (rayons ou larges cupules de piquetage) est en grande partie lié à celui du matériau utilisé : simple (droit ou composé) sur les roches basaltiques ; alvéolaire sur les grès, voire les arkoses, mais marqué à la fois dans le temps et dans l’espace ; mais les raisons de ce rayonnage ne sont pas encore clairement établies (p. 337-348).

 

4e partie : étude de huit cas en France bien documentés :

 

         Le camp néolithique de Chassey  (S. et L.) : 285 documents ont été recueillis à proximité du site, plus précisément ceux très fragmentés du site Chasséen de Montélimar (Drôme) ; celui de Saint-Priest (Rhône) (Br Final-Fer). Dans les outils du Bassin de la Loire (Âge du Fer), des pièces en bois facilitaient le travail du mouture (p. 351-381). Au Chatelard de  Lijay, dans les Monts du Forez, un fragment de meule  et ceux d’autres sites proches dans des contextes bien datés permettent de situer l’apparition des meules rotatives dans la première moitié du IIIe s. av. J.-C ; voire l’extrême fin du IVe s.(p. 383-386). Le canal Seine-Nord Europe qui a coupé un transect presque Nord-Sud, en France Septentrionale a mis en évidence deux ensembles centrés autour des zones de production des meules ; l’un au nord des monts d’Artois et le littoral de la mer du Nord, l’autre vers le Bassin Parisien et la Manche (p. 387-400). À Metz, du matériel tibérien (trois meules rotatives et un mortier le tout en basalte) (p. 401-406). A Brandes-en-Oisans, les fragments très usés provenant de meules hydrauliques (80 à 130 cm de diamètre) qui ont été utilisées pour broyer le minerai multimétallique au cours du Moyen Âge.

 

 - étude de cas en Europe et dans le Monde :

 

         Les roches utilisées pour les meules dans la Civitas Meniaporum au nord de la Gaule Belgique proviennent de carrières situées hors de la cité (p. 431-437). Le moulin « délien » de  Mégara Hyblaea (Sicile) est considéré comme le plus ancien type de moulin rotatif en Grèce, fabriqué à l’aide de pièces détachées dont les éléments retrouvés ici permettent de faire avancer les hypothèse de fonctionnement (p. 439-447).  Les outils de mouture du palais d’Amathonte à Chypre (1er millénaire av. J.-C) ne comprennent que des moulins va-et-vient dont certains éléments ont été importés du Levant sud (p. 449-459). La meunerie antique dans la Méditerranée a utilisé des moulins va-et-vient pendant plusieurs milliers d’années, puis dans la deuxième moitié du premier millénaire avant notre ère, se développe toute une série de moulins rotatifs sophistiqués qui sont présentés de manière synthétique (p. 461-478). Des meules va-et-vient ont été utilisées en Chine du Nord dès 24 000 av. notre ère pour écraser des pigments ; des résidus d’espèces sauvages, dont celles de millets, ont été identifiés autour de 10 000 av. notre ère dans la zone nord de Taihang, témoignant de la proto-domestication de cette plante (p. 479-488).

 

- Bilan et perspectives :

 

         Le cadre général des travaux s’inscrit dans la géologie des archéomatériaux, mais l’importance et le rôle de l’activité de mouture dans l’économie des sociétés anciennes permet aussi de retracer son évolution dans l’espace et le temps (p. 489-491).

 

Bibliographie de 30 p. (p. 493-523).

 

 

Sommaire

 

Timothy ANDERSON, En mémoire du professeur David Peacock, p. 9

 

Pr Vincent BARBIN, Introduction
, p. 11


 

Jean-Pierre BRUN, Des meules et des hommes, p. 15-16

 

1ère PARTIE : LES MEULES À GRAIN DU NÉOLITHIQUE À L’ÉPOQUE MÉDIÉVALE EN CHAMPAGNE- ARDENNE


 

O. BUCHSENSCHUTZ, C. HAMON et L. JACCOTTEY, Étude des meules en Champagne- Ardenne, p. 19-34.

 

G. FRONTEAU, F. BOYER, M. FROUIN., L. JACCOTTEY, S. LEPAREUX-COUTURIER, A. MILLEVILLE et P. PICAVET, Les principales pierres meulières utilisées en Champagne-Ardenne : gisements, matériaux, utilisations, p. 35-51.  

 

C. HAMON, V. BRISOTTO, G. FRONTEAU, L. JACCOTTEY et C. MONCHABLON avec la coll. de K. CHERFA, S. COUSSERAN-NÉRÉ, K. DONNART, M. FROUIN, J.-L. GISCLON, S. LEPAREUX-COUTURIER, P. PICAVET et B. ROBIN, Les moulins va-et-vient du Néolithique à l’Âge du Bronze en Champagne-Ardenne, p. 53-69.

 

L. JACCOTTEY, G. FRONTEAU, O. BUCHSENSCHUTZ, F. JODRY et M. SAUREL avec la coll. de S. COUSSERAN-NÉRÉ, S. GALLAND, C. GARCIA, J.-L. GISCLON, S. LEPAREUX-COUTURIER, C. MONCHABLON, B. ROBERT et B. ROBIN, Les meules de l’Âge du Fer en Champagne-Ardenne
, p. 71-85. 

 

F. JODRY, L. JACCOTTEY, G. FRONTEAU, S. LEPAREUX-COUTURIER, P. PICAVET et B. ROBIN, Les meules antiques de Champagne-Ardenne, p. 87-95.

 

N. MINVIELLE-LAROUSSE, L. JACCOTTEY et S. LEPAREUX-COUTURIER, Les outils de mouture en Champagne-Ardenne à l’époque médiévale, p. 97-102.

 


M. ETCHART-SALAS, Le matériel de mouture de Bezannes (Marne) du Néolithique à la période gallo- romaine : synthèse d’une quinzaine d’année d’archéologie préventive, p. 103-116.

 

O. BUCHSENSCHUTZ, G. FRONTEAU, L. JACCOTTEY, F. JODRY et M. SAUREL, Les meules gauloises d’Acy-Romance (Ardennes), « La Warde », p. 117-134.

 


F. JODRY, P. ROLLET, P. PICAVET, F. MOIRET, G. FRONTEAU, avec la coll. d’A. BALMELLE,  Meules antiques de Reims, p. 135-145.

 

2e PARTIE : CARRIÈRES, MATÉRIAUX, PRODUCTIONS

 

T. J. ANDERSON et L. JACCOTTEY, Vers une classification et une normalisation des termes pour définir les carrières de meules, p. 149-163.

 


G. FRONTEAU, F. BOYER, O. BUCHSENSCHUTZ, S. LEPAREUX-COUTURIER, C. HAMON et L. JACCOTTEY, Caractérisations et indexations des variétés des pierres meulières : de l’étude pétrographique à la définition de types simplifiés au sein d’une base de données géoréférencées, p. 165-174.

 

L. JACCOTTEY, F. BOYER et S. ALIX, L’atelier antique de façonnage de meules rotatives d'Autun (Saône-et-Loire), p. 175-185
.

 

F. JODRY et J.-M. HOLDERBACH, La carrière d’extraction de meules en grès vosgien du Purpurkopf à Rosheim (Bas-Rhin), p. 187-190.

 

L. JACCOTTEY et A. MILLEVILLE, 7000 ans d’exploitation meulière dans le massif de La Serre, p. 191-211.

 


S. LEPAREUX-COUTURIER, F. BOYER, G. FRONTEAU, C. GARCIA, C. HAMON, C. MONCHABLON, P. PICAVET et B. ROBIN, Les productions de meules en grès de Fosses-Belleu dans le Bassin parisien : typologie, chronologie, diffusion, p. 213-232. 


 

S. LEPAREUX-COUTURIER, G. FRONTEAU, C. MONCHABLON et B. ROBIN, Les productions de meules en meulière dans le Bassin parisien : typologie, chronologie, diffusion, p. 233-254
.

 

L. JACCOTTEY, F. JODRY et T. J. ANDERSON, Les productions de meules en « grès des Vosges » de La Tène finale à la fin de l’Antiquité : typologie, chronologie, diffusion, p. 255-266.


 

P. PICAVET, G. FRONTEAU, V. LE QUELLEC et F. BOYER, Les productions de meules en grès dévonien dit « arkose » d’Haybes/Macquenoise de la fin de l’Âge du Fer à l’Antiquité tardive dans le nord de la Gaule : caractérisation typologique, chronologie et diffusion, p. 267-281.

 

3e PARTIE : TYPOLOGIE CROISÉE, ANALYSE STATISTIQUE ET CARTOGRAPHIQUE

 

C. HAMON, V. BRISOTTO, A. MILLEVILLE, C. MONCHABLON, L. AUBRY, S. COUSSERAN-NÉRÉ, L. JACCOTTEY, K. DONNART, G. FRONTEAU et J.-L. GISCLON, Évolution des meules va-et-vient du Néolithique à l’âge du Fer en France : exploitation de la base de données du PCR Meule, p. 285-300.

 

C. HAMON, V. BRISOTTO, L. JACCOTTEY, C. MONCHABLON, S. COUSSERAN-NÉRÉ, K. DONNART, T. DUDA, J.- L. GISCLON et A. MILLEVILLE, Les molettes débordantes au Néolithique : définition et premier état des lieux, p. 301-316.

 

S. LEPAREUX-COUTURIER et B. ROBIN avec la coll. d’O. BUCHSENSCHUTZ et de G. FRONTEAU, Évolution des meules rotatives de l’Âge du Fer au Moyen Âge en France : exploitation de la base de données du PCR Meule, p. 317-335.

 


S. LEPAREUX-COUTURIER, E. HARTOCH et P. PICAVET avec la coll. de F. JODRY, Le rayonnage des meules rotatives antiques dans le Nord-Est de la Gaule, p. 337-348.

 

4e PARTIE : ÉTUDES DE CAS EN FRANCE

 

T. DUDA, Étude du mobilier de mouture et du macro-outillage du camp néolithique de Chassey, ‘La Redoute’, Saône-et-Loire, p. 351-355.


 

S. COUSSERAN-NÉRÉ et J.-L. GISCLON avec la coll. de L. JACCOTTEY, Les outils de mouture du site Chasséen de Montélimar ‘Daurelle-Autajon’ (Drôme), p. 357-363.

 

J.-L. GISCLON avec la coll. de S. COUSSERAN-NÉRÉ, L. JACCOTTEY et P. HÉNON, L’outillage de mouture va-et-vient des Feuilly, à Saint-Priest (Rhône), du Néolithique à l’Âge du Fer, p. 365-375.

 

V. GEORGES, L. JACCOTTEY et B. ROBIN, Les molettes à rainure: nouveaux indices sur le perfectionnement du matériel de mouture dans le bassin de la Loire à l’Âge du Fer, p. 377-382.

 

V. GEORGES et L. JACCOTTEY, avec la coll. de J.-C. BÉFORT, Un fragment de meule rotative en contexte précoce à Lijay dans les Monts du Forez (fin IVe-début IIIe s. av. J.-C.), p. 383-385.

 


P. PICAVET avec la coll. de G. FRONTEAU et C. FONT, Distribution des matériaux meuliers sur un transect Nord-Sud à travers la France septentrionale : les meules rotatives gauloises, gallo-romaines et alto-médiévales du tracé du canal Seine – Nord Europe, p. 387-400.

 

G. ASSELIN, G. BRKOJEWITSCH, S. MARQUIÉ, J. MAUJEAN et L. PRUNEYROLLES, Outils de mouture et de broyage d’époque tibérienne : la fouille préventive de la rue Paille Maille à Metz (Moselle), p. 401-406.

 


N. MINVIELLE-LAROUSSE, Les meules du moulin à minerai médiéval de Brandes-en-Oisans, p. 407-427.

 

5e PARTIE : ÉTUDES DE CAS EN EUROPE ET DANS LE MONDE

 

S. RENIERE, W. de CLERCQ, R. DREESEN, V. CNUDDE, T. de KOCK et E. GOEMAERE, Recherches sur des meules romaines dans un paysage dépourvu de ressources lithiques. Premier bilan d’une analyse multidisciplinaire dans la Civitas Menapiorum (Belgique), p. 431-437.

 

C. CHAIGNEAU, Le moulin « délien » : apport du corpus de Mégara Hyblaea (Sicile), p. 439-447.

 

A. CARBILLET et F. JODRY, Les outils de mouture du Palais d’Amathonte (Chypre) à l’Âge du Fer : premiers résultats
, p. 449-459.

 

N. ALONSO et R. FRANKEL, A Survey of Ancient Grain Milling Systems in the Mediterranean
, p. 461-478.

 

LI GUOQIANG, La meule, la cueillette et la proto-domestication des millets depuis le Paléolithique supérieur jusqu’au début du Néolithique dans la Chine septentrionale, p. 479-488.

 

O. BUCHSENSCHUTZ, G. FRONTEAU et S. LEPAREUX-COUTURIER, Bilan et perspectives, p. 489-491.

 

Bibliographie générale, p. 493-523.

 

Liste des participants, p. 525-526.