Muller, Arthur - Lafli, Ergün (dir.) - Huysecom-Haxhi, Stéphanie (coll.): Figurines de terre cuite en Méditerranée grecque et romaine. 1. Production, diffusion, étude (Bulletin de Correspondance Hellénique. Supplément 54), 18 x 24 cm, 518 p., ISBN : 978-2-86958-274-3, 75 €
(Ecole française d’Athènes, Athènes 2016)
 
Compte rendu par Claire Leger, Service archéologique de Toulouse Métropole
 
Nombre de mots : 2898 mots
Publié en ligne le 2018-10-03
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=3432
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          Cet ouvrage constitue une partie des actes du colloque concernant les figurines de terre cuite en Méditerranée grecque et romaine, qui s’est tenu à Izmir du 2 au 4 juin 2007. Le volume 2, qui rassemblait l’autre partie, sous le titre Iconographie et contextes, a en fait été publié plus tôt, en 2015, aux Presses Universitaires du Septentrion. Cette double publication au sein d’éditions différentes ne facilite pas, dans l’exercice de ce compte rendu, l’appréhension d’une synthèse de l’ensemble : il faut avoir les deux volumes sous les yeux pour disposer en même temps du catalogue et des provenances.

 

         L’introduction, placée en tête du volume 1 (p. 3-13), rappelle que les deux ouvrages (517 pages pour le volume 1, 699 pour le volume 2) ne forment qu’un seul ensemble, malgré la division imposée par des raisons pratiques. Ce compte rendu est donc tronqué d’une partie des communications et ne sera donc pas totalement objectif quant à la qualité des données présentées, puisqu’elles sont incomplètes dans le vol. 1.

 

         La présentation de l’ouvrage est agréable, chaque article, abondamment illustré, est précédé d’un résumé en français et en anglais, avec une liste de mots-clés suivie, en fin de volume, de la bibliographie cumulée et de la table des matières des deux volumes. Peut-être que, pour faciliter la lecture des articles, une présentation des figures au fil du texte au niveau des appels de ces dernières, et non en fin d’article, aurait été préférable.

 

         Cet ouvrage, avec 32 communications bien équilibrées, apparaît homogène. Dans un colloque ayant pour objectif affiché de se concentrer sur l’Asie Mineure, on ne peut reprocher la présence, signalée par les éditeurs (introduction p. 6), de chevauchements inévitables entre les thèmes abordés. Selon que les communications traitent en priorité le centre de production ou le contexte de découverte, on voit se croiser le matériel étudié avec une prédominance de régions bien fouillées, comme la Béotie avec plusieurs études consacrées à ces productions, de Thèbes et d’ailleurs, provenant de nécropoles et de sanctuaires.

 

         Le volume est divisé en deux parties. La première, intitulée « De la fabrication à la collection et à l’étude », rassemble treize communications réparties en quatre rubriques : les officines, les techniques et outils de production, la diffusion et la constitution de koinès, enfin, étude et collections. La seconde partie : « Centres de production », regroupe dix-neuf autres communications réparties en grandes aires géographiques : Grèce propre, Eolide, Ionie, Carie et les marges du monde classique. Les contributions, dont certaines sont très approfondies, font toutes utilement le point sur les découvertes récentes, et souvent ouvrent de nouvelles perspectives. Rendre compte de chacune d’elles dans ce compte rendu ne pourrait se faire sans omissions. Voici donc un commentaire par thèmes.

 

         Les ateliers comme lieux de production sont mis à l’honneur dans les quatre communications de la première sous-partie « Officines ».

 

         Le premier article de Giorgos M. Sanidas (p. 17‑31) traite de la spécialisation des ateliers et de leur emplacement dans les centres urbains de la Grèce classique. L’auteur s’appuie sur les enseignements apportés par les Poroi de Xénophon, sur la valeur des terrains à Athènes, pour proposer un schéma directeur cohérent pour les villes d’Argos, Corinthe et Olynthe.

 

         Les deuxième et troisième articles, respectivement de Jutta Stroszeck (p. 33-46) et Marcie D. Handler (p. 47‑56) se concentrent sur le travail des coroplastes à Athènes. Le premier aborde la question de la collaboration entre les potiers et les coroplastes au sein d’ateliers de céramique. La découverte de statuettes, de vases à décor plastique et de moules au sein de ces ateliers permet en effet de suggérer cette hypothèse. Le troisième article se concentre quant à lui sur l’Agora à l’époque romaine, aux Ier et IIe s. ap. J.-C., qui a livré un grand nombre de fragments de figurines, de masques et de moules, démontrant une continuité de cette production à une époque où on la pensait en déclin. La communication de Pascale Ballet (p. 57-62) concerne une tout autre aire géographique, l’Égypte, aux époques hellénistique et impériale. Elle esquisse les principales caractéristiques des ateliers d’Alexandrie, dont les coroplathes ont la particularité de fabriquer, dans de l’argile locale, des « Tanagréennes » (figurines de femmes drapées), d’après des modèles attiques et béotiens à l’instar des ateliers de Haute-Egypte qui produisent une iconographie plus « classique » du panthéon égyptien et de quelques dieux grecs, comme Dionysos.

 

         La deuxième sous-partie, « Techniques et outils de production », comprend trois articles.

 

         Le premier article, dû à Stéphanie Huysecom-Haxhi (p. 65-78) étudie l’évolution et la transformation des types de représentation féminine (notamment les korai et les femmes trônant) utilisés par les Ioniens au VIe siècle et largement diffusés dans la Méditerranée archaïque à partir d’un ensemble de fragments provenant du site de Thasos.

 

         L’article de Sophie Féret (p. 79-83) concerne les outils de production mis au jour dans la « maison des moules », occupée au IIIe siècle à Civita di Tricarico dans la Basilicate. Les moules étaient en fait des surmoules, témoins de pratiques d’un atelier dérivatif. Arthur Muller et Christine Aubry enfin (p. 85-91) présentent « COPCor », projet de corpus informatisé des moules de coroplathes grecs basé sur l’étude technique des moules en vue de cerner au mieux cette pratique artisanale.

 

         La troisième sous‑partie, « Diffusion et constitution de koinès », comporte quatre articles. Les trois premiers sont consacrés à la diffusion de la petite plastique votive de la Grèce de l’Est, principalement de Samos, Milet et Rhodes, en Sicile méridionale à l’époque archaïque, et aux imitations locales. Marina Albertocchi (p. 95‑111) examine les importations et réélaborations de figurines fabriquées en Ionie découvertes dans les sanctuaires de la colonie rhodo-crétoise de Géla. L’un des sanctuaires de Géla encore, celui de Bitalemi, fait l’objet de l’étude de Silvia Martina Bertesago (p. 113-126). Cet article concerne le type de la korè à la colombe, répandu en Sicile et typique de la coroplastique ionienne, de 560 à 530 environ. Laura Gasparri enfin (p. 127-134), compare des figurines de même époque provenant du sanctuaire de la Malophoros à Sélinonte. Elle y distingue des importations ioniennes, de Milet et de Samos, et des productions locales grâce à des analyses macroscopiques de l’argile mais aussi grâce à une analyse qualitative, les produits ioniens surpassant les locaux. La dernière contribution de cette sous-partie sur les koinès concerne la Méditerranée orientale grecque, avec l’étude de Sabine Fourrier (p. 135-144). Elle examine les figurines chypriotes offertes en abondance dans des sanctuaires de cette région, du milieu du VIIe au milieu du VIe siècle, dégage leur origine, principalement salaminienne, ainsi que le caractère grec des réseaux de diffusion, avec le rôle de Rhodes et de l’emporion de Naucratis, jusqu’à ce que la conquête des cités de Grèce d’Asie par les Perses déstabilise les réseaux d’échanges ioniens.

 

         La quatrième sous-partie, « Étude, collections », plus brève, comprend deux contributions. Celle de Clarissa Blume-Jung (p. 147-164) envisage les couleurs des figurines hellénistiques découvertes en contexte funéraire et leur impact sur leur signification. Elle met en relation ces figurines, représentant principalement des enfants et des adolescents, avec les moments de passage de la vie. La peinture apporte des informations supplémentaires aux éléments façonnés en terre cuite tels que la couleur de la peau ou des vêtements. L’article de Martin Maischberger (p. 165‑177) concerne l’une des plus riches collections au monde de figurines de terre cuite antiques, celle de l’Antikensammlung de Berlin. L’activité de recherche récente, ainsi que le programme d’étude qui sera mené conjointement par des scientifiques allemands et russes, y sont présentés. Une base de données commune à Berlin et Moscou devrait découler de ces travaux.

 

 

         La seconde grande partie de l’ouvrage, « Centres de production », réunit des études qui traitent également de la fabrication en terre cuite dans des ateliers bien différenciés et de la diffusion de ces produits, comme dans la première grande partie de ce volume, ce qui complexifie la lecture, mais également des contextes de découverte, principalement funéraires ou votifs, comme cela semble être le cas dans le volume 2. Bien que leur place dans cette seconde partie de l'ouvrage soit justifiée par l’accent qui est porté sur la spécificité géographique du centre de production, ces articles doivent être lus en parallèle avec ceux du second volume.

 

         La première sous-partie, « Grèce propre », est très riche, avec sept articles. Les contributions d’Elena Kountouri, Alexandra Harami et Vangelis Vivliodetis (p. 181-193) et celle de Marcella Pisani (p. 195‑210) sont consacrées à la riche production coroplastique de Thèbes mise au jour dans la nécropole nord-est de la cité, sur la longue durée pour la première étude et du IVe au IIe siècle pour la seconde. Il apparaît dans le sommaire que de nombreux articles traitant de nécropoles thébaines et béotiennes sont présents dans le volume 2. L’article de Maria Chiridoglou (p. 211-222), porte sur les productions d’ateliers eubéens, à Chalcis, Érétrie et Carystos, de la fin de l’époque classique à l’époque hellénistique, conservées au musée archéologique d’Athènes. Plus à l’ouest, Kalliopi Preka-Alexandri (p. 223-237) fait le bilan des travaux sur la coroplastique de Corcyre au VIe et au Ve s. Elle en dégage les caractéristiques et souligne la spécificité d’Artémis, principale dédicataire de ces figurines. Les figurines offertes à Ithaque dans le sanctuaire de la grotte de Polis au VIIe siècle sont étudiées par Joannis Mylonopoulos (p. 239-251). Elles permettent l’identification d’une petite production locale mise en place en parallèle des figurines importées. L’article de Polyxeni Adam-Véléni (p. 253-267) concerne l’établissement d’un répertoire typologique d’un centre de production régional macédonien d’époque hellénistique, à partir de figurines découvertes dans des maisons à Petres (Florina, en Macédoine occidentale). Elle en tire des conclusions sur les cultes domestiques et la piété féminine. Élénie Trakosopoulou (p. 269‑285) présente les trouvailles d’Akanthos en Chalcidique, faites dans la nécropole et en ville. Il s’agit en majorité de vases plastiques d’époque archaïque et des figurines appartenant aux koinès classique et hellénistique.

 

         La deuxième sous-partie, « Éolide, Ionie, Carie », est consacrée aux productions d’Asie Mineure, à travers sept articles. Le colloque, qui s’inscrivait dans le cadre de la série des colloques Colloquia Anatolica, et le lieu, la Smyrne antique (p. 4), font que cette sous-partie constitue, de fait, un point fort de cette publication. Les principaux centres d’Asie Mineure, du nord au sud, font l’objet d’une ou plusieurs communications. Tout d’abord, les figurines de Kymè d’Éolide sont étudiées par Sebastiana Lagona (p. 289-301). Elle fait l’historique des fouilles dans la région et insiste sur le caractère local de la fabrication et sur la variété des types. Jan Breder (p. 303-311) étudie le décor plastique des céramiques de Grèce de l’Est à partir d’un fragment de plaque archaïque en terre cuite peinte découvert à Didymes. Fikret Özcan (p. 313-323) met en avant l’abondance des figurines d’époque classique et hellénistique mises au jour à Milet tant dans des sanctuaires que dans des quartiers d’habitation voisins. Il pose ainsi la question de leur fabrication et du répertoire votif des sanctuaires par rapport aux lieux d’habitation. L’article de Frank Rumscheid (p. 325-336) traite de Priène et des nombreuses figurines découvertes après 1998, date d’une première publication du sujet par ses soins. Il souligne, devant le nombre et la variété des trouvailles faites depuis cette date, l’importance de la cité comme centre de production de figurines de terre cuite. Deux articles sont consacrés à Smyrne, également lieu de production majeur. Le premier, celui d’Isabelle Hasselin-Rous (p. 337-354) montre la spécialisation de certains des ateliers de Smyrne dans la reproduction de types statuaires grecs célèbres, entre autres des bronziers Polyclète et Lysippe. L’auteur s’appuie sur les collections muséales publiées, établissant un corpus de 47 figurines dont l’absence de contexte archéologique nous prive de données essentielles quant à la fonction de ces artefacts. La communication de Chantal Courtois (p. 355-370) s’emploie à réexaminer les critères traditionnellement attachés à la production de Smyrne, malgré l’absence de contexte archéologique à partir de la collection De Candolle, constituée à Izmir et offerte en 1923 au Musée d’art et d’histoire de Genève. Enfin, Suat Ateşlier (p. 371-377) présente des plaques architecturales en terre cuite peinte d’époque archaïque découvertes à proximité du temple de Zeus à Euromos en Carie. Il s’agit d’un très riche ensemble de 800 fragments dont une partie seulement a été extraite pour la contribution à ce colloque.

 

         Pour finir, la dernière sous-partie, « Marges du monde classique », rassemble cinq communications. Elles font sans doute écho aux communications présentes dans le volume 2 et concernant les « Périphéries » (partie 3.3 de « Figurines en contexte votif, répertoires d’offrandes »). Adi Erlich (p. 381-393) présente les fouilles récentes en Israël de deux grandes villes de la Palestine hellénistique, Akko-Ptolémaïs, cité phénicienne, et Maresha, à la population iduméenne, ainsi que les nombreuses figurines mises au jour sur ces sites, pour la plupart dans des habitations. L’auteur souligne que même si la koinè hellénistique domine, les productions d’Akko s’inspirent principalement de l’iconographie phénicienne, chypriote ou égyptienne, tandis que les productions de la cité iduméenne de Maresha sont marquées de caractères locaux spécifiques, orientaux et égyptiens, démontrant non tant une assimilation qu’une coexistence culturelle des différentes populations locales. Roberta Menegazzi (p. 395-401) donne dans son article un aperçu d’une très importante quantité de figurines de Séleucie du Tigre (plus de 11 000 fragments malheureusement sans contexte pour la plupart), datant du milieu du IIe s. av. J.-C. au Ier s. apr. J.-C. Une remarquable exception toutefois, la découverte de ce qui était sans doute les dépotoirs d’un atelier.  L’auteur renvoie à sa publication, intervenue en 2014, soit depuis sa communication à Izmir, de toutes les figurines de terre cuite mises au jour à Séleucie. Nancy Serwint (p. 403-412) présente les caractéristiques iconographiques, stylistiques et techniques de la coroplastique de Marion, au nord-ouest de Chypre. L’abondant mobilier permet d’examiner les stratégies de production sur de longues périodes, de l’époque archaïque à l’époque classique. Kalina Petkova (p. 413‑423) évoque l’importance du lieu de découverte et du contexte sacré ou profane de celui-ci, éléments indispensables pour une interprétation. Elle fait porter son étude sur des figurines du IVe siècle de style « tanagréen » découvertes en Thrace, sur la côte et surtout à l’intérieur, principalement en contexte funéraire. Enfin Belisa Muka (p. 425-429) évoque la très riche production coroplastique mise au jour dans les sites antiques de l’Albanie actuelle. L’ensemble présenté se veut un aperçu de la tradition coroplastique locale, tout en en précisant les influences stylistiques.

 

         Pour conclure, on soulignera que les deux volumes des Figurines de terre cuite en Méditerranée grecque et romaine sont indissociablement liés l’un à l’autre et qu’une vente en « lot » serait bien préférable et bénéfique aux chercheurs. Les thématiques qui les parcourent s’entrecroisent et les études présentées dans le volume 1, bien que très complètes quant à l’étude du matériel proposé, de Séleucie à Sélinonte, ne peuvent se passer des études iconographiques et contextuelles présentes dans le volume 2. La présentation et la caractérisation d’ateliers de production, qu’il s’agisse de petites officines de potier ou de grandes manufactures spécialisées, permet d’établir un cadre solide à la compréhension des différentes étapes de production de ces artefacts. L’aire géographique envisagée a permis d’étudier les modalités de diffusion, qu’il s’agisse de la distribution des objets (figurines et moules), du déplacement des artisans, de la production de dérivés ou d’avatars par le biais de surmoulages ou de simples imitations. L’étude de « série » à travers les produits découverts sur plusieurs sites a permis la mise en avant de réseaux de diffusion propres à telle ou telle iconographie.

 

 

Sommaire

 

Avant-propos       7

 


Introduction      9

 

1.
Iconographie, interprétation, fonction

 

1.1. Quelques types iconographiques

Leonidas C. Bournias

A New Ionian Kouros Terracotta Figurine from the Temple of "Athena" at Karthaia (Keos Island) 23

Jaimee P. Uhlenbrock

A New Herakles Type and Archaic, East Greek Terracottas at the Extramural Sanctuary of Demeter and Persephone at Cyrene, Libya 31

Jacky Kozlowski

Les figurines d'hydrophores : milieu(x) et signification(s) 41

Maria Deoudi

Bendis in Kleinasien 49

Emel Dereboylu-Poulain

Les reliefs au cavalier de Neon Teichos (Éolide) 61

Néguine Mathieux

Les sirènes de Myrina 67

Claudia Lang-Auinger

Männliche Puppen aus Ephesos 83

Vincenza Iorio

Statuette di gladiatori in terracotta da Pompei 95

Işık Şahİn, Hüsnİye Güçlü                

Terracotta Gladiators from Eastern Thrace  107

Renate Rosenthal-Heginbottom

Two kourotrophoi from Bet She'an (Israël) 115

Duygu Sevil Akar Tanriver

Bull/Bovine Figurines from the Sanctuary of Apollo Clarius (Ionia) 125

 

1.2. Quelques thèmes

Antonella Pautasso

Squatting Comasts and Others. Itinerant Iconographies and Plastic Vases 139

Maria Raffaella Ciuccarelli

L’usage religieux des vases plastiques de la Grèce de l’Est en Sicile, Grande Grèce et Étrurie : le cas de la tête d’Acheloos 145

Victoria Sabetai

Female Protomes from Chaeroneia (Boeotia) 149

Katerina Tzanavari

Protomés de terre cuite de l’antique Lètè (Mygdonie) 165

Angela Bellia

Terracotta Female Musicians from the Sanctuary of Fontana Calda (Sicily) 181

Nathalie Martin

Les danseuses voilées au ive s. av. J.-C.  189

Caitlín E. Barrett

Harpocrates on Rheneia. Two Egyptian Figurines from the Necropolis of Delos 195

Jean-Louis Podvin

Figurines isiaques en terre cuite d’Asie Mineure 209

 

2.
Figurines en contexte : privé, public et funéraire

 

2.1. Bâtiments privés et publics

Heather F. Sharpe

Terracotta Figurines from Houses at Olynthus. Findspot and Function 221

Elektra Zografou

Terracotta Figurines from the Hellenistic Bath Complex in the Agora of Thessaloniki 237

Sarah Japp, Holger Schwarzer

Figürliche Terrakotten aus zwei dionysischen Kultgebäuden in Pergamon 249

Elisabeth Rathmayr

Terrakotten aus dem Hanghaus 2 in Ephesos 267

Maria Kosma

A Group of Terracotta Figurines from Samos: a Case for a Domestic Cult?  281

Sophie Picaud

Koinès méditerranéennes à Beyrouth 289

 

2.2. Mobilier funéraire

Olivier Mariaud

Formes et fonctions des terres cuites dans les tombes archaïques de Samos 297

Agnes Schwarzmaier

Gaben für eine nicht erlebte Hochzeit.  305

Zu Funktion und Bedeutung einiger Terrakottentypen in klassischen Mädchengräbern in Athen

Alexandra Harami, Violaine Jeammet

Les figurines de la tombe B 158 de Thèbes : Tanagréennes ou Thébaines ?  317

Margherita Bonanno Aravantinos

La tomba 404 della necropoli nord-orientale di Tebe (Beozia)    333

Anna Alexandropoulou

Les échos de types statuaires à travers la coroplathie smyrniote

Isabelle Hasselin-Rous 337

Terracotta Figurines from Cemeteries of Chaironeia in North Boeotia 349

Maria Selekou

Animal Terracottas from Children Graves at Opuntian Locris 357

Penelope Malama

Terrakotten aus der östlichen Nekropole von Amphipolis 365

Veysel Tolun

Terracotta Figurines from the Western Necropolis of Assos 375

Candan Kozanli

Trois tombes d’enfants de la nécropole de Parion 385

Adele Federica Ferrazzoli

Statuine di terracotta da tombe rupestri in Elaiussa Sebaste (i sec. a.C. – ii sec. p.C.)  399